[fanfic] Cher journal... (terminée)

c etait sur que si il y avait mieu, ce serait bill affraid

hate que tu nous suite miss Laughing

T'as intérêt à suiter après moi ! Mad

*pars en boudant*
"La guerre des fictions" lol!

xD

********************

14/07/06

Cher journal,

Je suis folle rien que de penser à cette journée. Nous devons retrouver Gustav et Bill dans une heure. Je suis dans un état pas possible. Mais je suis sûre que quand je serai face à lui, je n’arriverai pas à sortir un seul mot. Je me sens planer quand il me regarde dans les yeux sans s’arrêter. J’ai vraiment hâte de pouvoir le revoir.
Mais lui ? Est-ce qu’il viendra ? J’espère que oui..

**************

Je ferme mon journal, le cache dans son coin habituel, puis me prépare tranquillement. Au bout d’une demi heure je suis prête, et descends en bas, rejoindre ma sœur.

-- Mya: Et bah ! T’en as mis du temps !
-- Moi (ignorant sa remarque): On y va ?
-- Mya (souriant): Allez c’est parti.
-- Maman: Vous allez où ?
-- Mya: On sort !
-- Maman: Encore ?!
-- Mya: --’ c’est bon maman… on est plus des gamines.
-- Maman: Tu sors aussi Evy ?
-- Moi: Oui.
-- Maman: J’aimerais que tu restes là cette fois. Je n’aime pas que tu fréquentes les amis de ta sœur.
-- Moi: Quoi ?!
-- Mya: Quoi ? Comment ça ? Mes amis sont très bien ! C’est pas des racailles !
-- Moi: Non, non, non. Attends… tu peux pas m’empêcher de sortir ! Surtout pas aujourd’hui ! Me fais pas ça je t’en prie ! Maman !
-- Maman: Qu’est-ce qu’il y a d’aussi important dehors, pour que ça te mette dans cet état ?
-- Moi (exaspérée): M…m…m…mais…mais ça me regarde !

Je ne lui laisse pas le temps de répondre, et sors en claquant la porte. Mya me rejoint. Je monte en colère dans la voiture.

-- Moi: Nan mais elle se prend pour qui ?!
-- Mya: Pour ta mère…
-- Moi: Arrête !
-- Mya: Bon allez, calmes-toi. On va passer une bonne journée, alors détends-toi.
-- Moi: Ouais --’

Arrivées, nous descendons de voiture et marchons jusqu’au lieu de rendez-vous.

-- Moi: Où est-ce qu’on doit les retrouver ?
-- Mya: Au parc.
-- Moi (me tortillant les doigts dans tous les sens): Et si il en avait rien à foutre de moi ? Si il est pas venu ?
-- Mya: Tu penses qu’il aurait fait trois heures d’avion s’il en avait rien à foutre comme tu dis ? Raisonne un petit peu.
-- Moi: Ouais t’as raison.
-- Mya: Tiens regarde, ils sont là. Évite de rougir !
-- Moi: --’
-- Mya: Je dis ça pour toi, dans ton propre intérêt ! :p

Mon cœur se met à accélérer quand j’aperçois Bill. Il est venu… Nous avançons vers eux, et arrivons enfin à leur niveau. Je ne sais quoi dire tellement je suis heureuse.

-- Gustav: Salut les filles ! Smile

-- Nous: Salut.
-- Bill: Salut Evy. Smile

-- Moi: Coucou. Smile

-- Mya: Alors qu’est-ce qu’on fait ?
-- Gustav: On a qu’à se balader !
-- Mya: Ouais okai !

Nous marchons tranquillement. Mya et Gustav sont devant, tandis que je marche côte à côte avec Bill derrière. Je remarque qu’il a mit le collier que je lui ai offert.

-- Moi: Tu as mit mon collier ?
-- Bill: Oh, oui ! J’en suis carrément fan. Il est superbe. Encore merci. Smile

-- Moi: J’t’en prie. Smile

Je l’avais acheté exprès pour toi.
-- Bill: C’est vrai ?
-- Moi: Oui.
-- Bill: Mais tu te doutais bien en l’achetant que je ne l’aurais peut-être jamais non ?
-- Moi: Oui bien sûr. Mais tu l’as !

Il m’adresse un sourire illuminé. Je détourne mon regard.

-- Moi: Tu vois… je pensais pas que tu viendrais.
-- Bill: Ah oui ? Et qu’est-ce qui te fais dire ça ?
-- Moi: Bah… on s’est vu qu’une fois et… je pensais que ça t’aurait saoulé de venir juste pour revoir une fille que tu connais à peine.

Je me mords la lèvre de honte, réalisant ce que je viens de dire. J’aurais envie de me donner une paire de baffes. A ma grande surprise, il se met à rire légèrement.

-- Moi: Quoi ?
-- Bill: Non rien. Je ne serais pas venu si je ne t’appréciais pas.
-- Moi: Oh… Smile

Ça y est, je me sens rougir. Heureusement, il ne le remarque pas, ou soit il ne fait aucun commentaire. Ce qui m’arrange.

-- Bill: ça te dirait une glace ?
-- Moi: Ouais !
-- Bill: Viens. Smile

Nous abandonnons Mya et Gustav devant, et nous dirigeons vers le marchand de glace.

-- Bill: Ton parfum préféré ?
-- Moi: Vanille/fraise. Et toi ?
-- Bill: Chocolat/vanille.

Nos glaces une fois en main, nous allons nous asseoir sur un banc, et regarder les enfants jouer sur la pelouse verdoyante. Je mets ma tête en arrière, pour laisser le soleil se poser sur ma peau.

-- Bill: C’est une belle journée d’été.
-- Moi: Oui, c’est vrai.
-- Bill: Tu pars en vacances ?
-- Moi: Oui. Dans deux semaines, en Vendée.
-- Bill: Ah. Je connais pas les régions françaises.
-- Moi: On va à la mer.
-- Bill: Ah okai. C’est sympa ça. J’aimerais pouvoir y aller plus souvent.
-- Moi: C’est vrai que c’est agréable et reposant.

Je déguste ma glace, savourant au maximum mon parfum favori.

-- Bill: Elle est bonne ?
-- Moi: Ouais ! Et surtout énorme ! J’aurai du mal à la finir. Et la tienne ?
-- Bill: Délicieuse aussi. Tu veux goûter ?
-- Moi (légèrement gênée): Euh… ouais, d’accord !

Il me la tend, je lèche l’autre côté.

-- Bill: Alors, verdict ?
-- Moi: Succulente ! Tu veux un peu de la mienne ?
-- Bill: Ouais !

Je lui tends donc à mon tour, et il mord dedans, ce qui lui arrache une grimace. Je suis morte de rire.

-- Moi: On t’a jamais dit que mordre dans une glace c’était mortel ?
-- Bill: Si certainement. Mais je n’écoute que moi.
-- Moi: Ah bah alors, t’es puni cette fois. Elle est bonne sinon ?
-- Bill: Très. Moi qui n’aime pas trop ce mélange… tu me le fais aimer.
-- Moi: Smile

Où sont les deux autres ?
-- Bill: Aucune idée. Mais c’est pas grave. On est bien là, non ?
-- Moi: Je suis d’accord. Smile

Nous restons là, l’un à côté de l’autre, sans parler, dégustant notre glace. Pour moi, une conversation n’est pas nécessaire. Du moment que je le sens à côté de moi, je suis comblée.

-- Bill: Vous habitez loin ?
-- Moi: Oh non. A même pas vingt minutes.
-- Bill: ça va.
-- Moi: Oui. Et vous êtes dans quel hôtel avec Gustav ?
-- Bill: Celui qui est juste en face là-bas.
-- Moi: Ah d’accord, je vois.
-- Bill: Et à vrai dire, il n’y a pas que Gus’ et moi. Tom est venu aussi.
-- Moi: Ah oui ?
-- Bill: On est inséparables.
-- Moi: Alala, les jumeaux… c’est tellement merveilleux.
-- Bill: Tu parles en connaissance de cause ?

A cette question, je m’enferme dans le silence. Je ne veux pas en parler. Non, pas encore. Je ne suis pas prête. C’est encore trop douloureux. Et puis je ne veux pas l’ennuyer avec mes histoires.

-- Bill: Evy ? Tout va bien ?
-- Moi (sortant de mon mutisme): Euh… oui, oui, tout va bien.
-- Bill: Ma question t’a gênée ?
-- Moi: Non, enfin… je… je suis pas prête à en parler maintenant, c’est tout. Et puis je ne veux pas t’ennuyer avec mes histoires.
-- Bill: ça ne m’ennuie pas. Sinon je ne t’aurais pas posé la question.

Je lui adresse un faible sourire et change de sujet.

-- Moi: On ferait peut-être mieux de rejoindre les deux autres…
-- Bill: Oui. Tu les vois ?
-- Moi (les cherchant du regard): Euh… oui ! (les montrant du doigt) Ils sont là-bas.
-- Bill: Ah oui. Alors on y va.

Nous nous levons, et allons les rejoindre.

-- Mya: Ah bah ça va vous deux ! Une glace, et en plus vous nous abandonnez !
-- Moi: Désolé. ^^’
-- Gustav: Bill, où est Tom ?
-- Bill: Il est parti faire un tour de son côté. Avec… avec une fille.
-- Gustav: Je vois.
-- Mya: ça vous dit de rentrer ? Le temps commence à se couvrir. Il va pas tarder à pleuvoir…
-- Gustav: Bill ?
-- Bill: En ce qui me concerne, ça ne me pose pas de problème. Smile

-- Mya: Okai ! On y va !

Nous marchons tous les quatre jusqu’à la voiture, et rentrons à la maison. Nous entendant arriver, ma mère se dirige vers nous, et ne peut pas s’empêcher de regarder Bill de la tête aux pieds. Super discret, et pas du tout gênant. --’

-- Gustav: Bonjour madame. Smile

-- Maman: Bonjour Gustav. (regardant Bill) Euh…
-- Moi: Maman, je te présente Bill.
-- Bill (lui serrant la main): Bonjour. Smile

-- Maman: Bonjour. Je… je ne t’ai pas déjà vu quelque part ?
-- Bill: Euh… si certainement.
-- Mya (à maman): Tu le fais exprès ou quoi ? Va voir dans la chambre d’Evy et tu verras !

Je me mets à rougir, et envoie un regard assassin à ma sœur.

-- Moi: Je t’aime Mya… je t’aime, je t’adore…
-- Mya: Je sais, je sais. :p
-- Maman: Bon et bien… je vous laisse entre jeunes !

Elle disparaît à l‘étage, tandis que nous nous installons dans le canapé.

-- Mya: Bon ! Qu’est-ce que vous voulez faire ?
-- Gustav: Vu le temps… je serais tenté de regarder un film. Vous en dites quoi ?
-- Mya: Okai !
-- Bill: D’accord.
-- Moi: Oui.

Au milieu du film, je commence à m’ennuyer et décide de monter dans ma chambre. Vu le temps devenu pluvieux à l’extérieur, j’allume mes bougies parfumées, et mets une douce musique.
On frappe à ma porte, je vais ouvrir. C’est Bill.

-- Moi: Entre. Smile

-- Bill: Merci. Smile

Je referme la porte derrière lui, et le regarde faire le tour de ma chambre.

-- Bill: C’est donc à ça que ressemble une chambre de fan de Tokio Hotel ? ^^
-- Moi: J’en sais rien… moi je n’ai mis que deux posters. Mais j’avoue qu’avant… quand j’avais 15 ans, le papier peint était complètement recouvert de tous les posters que j’avais !
-- Bill: C’est vrai ?

J’acquiesce de la tête. Il sourit.

-- Bill: Et bah !
-- Moi: Oui enfin ça… c’était au tout début. J’ai évolué depuis.
-- Bill: Tu as quel âge ?
-- Moi: Comme toi. 17 ans.
-- Bill (le montrant du doigt): C’est l’autographe que je t’ai signé la dernière fois ?
-- Moi: Exact. Smile

Il continue d’inspecter ma chambre, et s’arrête sur mon pêle-mêle, accroché près de la fenêtre. Il s’attarde sur les photos, et les regarde en souriant.

-- Bill: C’est ta famille ?
-- Moi: Oui. Il y a un peu de tout le monde. Mes cousins, oncles, tantes… on a passé de bonnes journées.
-- Bill (montrant la photo): Et là c’est qui ? Elle te ressemble vachement ! Ou bien c’est toi qui t’es dédoublé ?
-- Moi: C’est… c’est ma jumelle…
-- Bill: Tu as une jumelle ?? Surprised

-- Moi: J’avais.

Je vais m’asseoir sur mon lit, comme dépitée. Je sens ma gorge se serrer. J’avais espéré qu’il ne remarquerait pas cette photo, pour éviter que je parle de cette histoire.
Il vient me rejoindre, et s’assoit à côté de moi. Je regarde mes mains, soudain devenues très intéressantes.

-- Bill: Avais tu as bien dis ?
-- Moi: Oui, j’avais.
-- Bill: Qu’est-ce qui s’est passé ?

Je sens les larmes me monter aux yeux, mais je me retiens. Il est hors de question que je pleure devant lui, et d’ailleurs, devant qui que ce soit.

-- Moi (d’une voix à peine audible): Je… je ne peux pas en parler.
-- Bill: D’accord. Ne t’en fais pas, c’est pas grave.
-- Moi: Merci.

Nous restons silencieux, écoutant la pluie tomber à l’extérieur. C’est lui qui rompt le silence.

-- Bill: J’aime bien l’ambiance de ta chambre. C’est un peu romantique, et zen à la fois.
-- Moi: Merci. Smile

Oui, ça me permet de me détendre. Parfois.
-- Bill: Tu as du mal à savoir le faire non ?
-- Moi: Oui.
-- Bill: Pourquoi ?
-- Moi (soupirant): Je sais pas, c’est… disons que c’est depuis que je suis entrée dans ce lycée. Tout va mal. Je suis devenue hyper sang chaud, je pète un câble pour un rien, je suis devenue froide avec les autres… et je suis sans arrêt stressée.
-- Bill: Je ne t’ai pas trouvée froide moi.
-- Moi: C’est parce que je ne le suis pas avec toi.
-- Bill: Et pourquoi ?
-- Moi: J’en sais rien… tu ne me fais pas chier déjà.
-- Bill: Pourquoi je le ferais ? Y a aucune raison.
-- Moi: Si seulement les autres pouvaient penser comme toi..
-- Bill: Pourquoi ? Ils t’emmerdent ?
-- Moi: Beaucoup trop. Tiens, tu te rappelles de la fille avec qui je me suis bagarrée ?
-- Bill: Oui.
-- Moi: Et bien elle fait partie des poufs qui me font chier. La veille, je m’étais prit deux heures de colle à cause d’elle, alors que je lui avais foutu une gifle pour me faire respecter.
-- Bill: C’est injuste.
-- Moi: Oui.
-- Bill: Pourquoi ils s’acharnent sur toi comme ça ?
-- Moi: Aucune idée.

Je me lève, et vais saisir mon journal. Il me suit du regard.

-- Moi: J’écris tout ça là-dedans. Ce que je ressens, ce que je pense, ce que j’aime, ce que je déteste… tout. C’est un peu comme si j’écrivais à ma jumelle..
-- Bill: Et… tu lui parles de moi ?

Je rougis à cette question assez directe. La tentation de mentir m’envahit, mais je préfère être honnête avec lui. Je ne veux pas lui mentir.

-- Moi: Oui.

Il sourit à cette réponse. On nous appelle d’en bas. Nous descendons, et trouvons Mya et Gustav nous attendant.

-- Mya: Vous nous avez abandonné un plein milieu du film !
-- Nous: Désolé.
-- Gustav: Bon, Bill, il est déjà 17h. Tom doit nous attendre.
-- Bill: Okai on y va.
-- Mya: Je vais vous reconduire à l’hôtel.
-- Gustav: Merci.

Gustav s’avance pour me faire la bise.

-- Gustav: Salut Evy.
-- Moi: Salut Gustav. Smile

C’est au tour de Bill de venir m’embrasser, mais à la place, il m’enlace. Je suis surprise.

-- Bill: C’est comme ça qu’on fait en Allemagne.
-- Moi: Ah oui. C’est vrai. Smile

-- Bill: C’était sympa cette journée. Je suis content d’avoir pu te revoir.
-- Moi: Moi aussi.
-- Bill: Salut. Smile

-- Moi: Salut. Smile

Je les regarde monter dans la voiture, et s’éloigner au loin.
En rentrant dans la maison, je me sens planer. Maman me regarde les bras croisés, appuyée contre l’encadrure de la porte.

-- Maman: Tu l’aimes bien ce garçon hein ?
-- Moi (gênée): Euh… et bien… je l’apprécie. C’est vrai. Mais il n’y a rien de plus.
-- Maman: Evy il n’est pas pour toi…
-- Moi: Mais je te dis que je ne suis pas amoureuse ! C’est quand même dingue ! Tu n’écoutes jamais ce que je te dis !

Je monte alors dans ma chambre, et m’assieds à mon bureau. J’attends tranquillement le retour de ma sœur.
Quand je l’entends rentrer, je sors de ma chambre et vais frapper chez elle. Elle me dit d’entrer.

-- Moi: Coucou ! Alors ? Comment ça s’est passé avec Gustav ? Ça avance ?
-- Mya: J’ai suivi ton conseil et je me suis laissé faire.
-- Moi: Comment ça ?
-- Mya: Il m’a embrassée.
-- Moi (sautant sur place): Ahh mais c’est génial ça !!
-- Mya: Oui. Smile

-- Moi: Et maintenant ?
-- Mya: Quoi maintenant ?
-- Moi: Tu vas pas me dire qu’un baiser ça suffit ?! Il faut aller plus loin ! Dis-lui oui. Que tu l’aimes !
-- Mya: Je sais pas, je vais voir…
-- Moi (soupirant): Tu es une grande indécise Mya.
-- Mya: Je sais. Et toi alors ? Comment ça s’est passé avec Bill ?
-- Moi: Super ! Smile

On a parlé, c’était sympa.
-- Mya: C’est tout ??
-- Moi: Bah quoi ? Pour moi c’est déjà énorme ! Je suis trop contente !
-- Mya: J’aurais pensé que tu aurais tenté quelque chose…
-- Moi: Hein ?! Nan mais ça va pas ?! Jamais j’oserais ! Et puis comme je l’ai dis à maman, je ne suis pas amoureuse. Je ne le connais pas assez. Pour l’instant c’est un ami, et ça me va très bien comme ça !
-- Mya: Crois-moi, pas pour longtemps..
-- Moi: Mya !
-- Mya: Quoi ? C’est vrai ! Je te connais !
-- Moi: Oui et bah là c’est différent !

Je sors de sa chambre, rentre dans la mienne pour prendre un livre, et descends en bas m’installer dans le canapé pour bouquiner, tandis que maman fait à manger.

je sais pas si jeb vais suiter, c'est court =/

je rigole lol!

suite stp

ça c'est court ?!
Nan mais ! Evil or Very Mad

comme elle ont de la chance
j aimerais bien etre a leur place [fanfic] Cher journal... (terminée) - Page 2 158360

suite missssssssssssss
[fanfic] Cher journal... (terminée) - Page 2 347423

Oh elle avait une jumelle Sad

je veu bien savoir pourquoi elle parle d'elle au passé

suite I love you

oh non, je crois que sa jumelle est morte ou disparue Sad

sinon elle en parlerait pas au passé Sad

la pauvre

suite stp const

15/07/06

Cher journal,

La journée d’hier était vraiment super. Je n’aurais jamais pensé pouvoir le revoir. Je suis vraiment heureuse. Tout le monde est enfin en vacances. Papa à fini son travail hier soir. Et la cerise sur le gâteau, Caro’ arrive demain pour rester une semaine. Vraiment génial ! Je sens qu’on va bien s’amuser. J’ai vraiment de la chance de l’avoir rencontrée. Je suis sûre que nous allons partager pleins de choses ensemble.

**************

La sonnette retentit en bas.

-- Maman (d’en bas): Evy !! C’est pour toi !!
-- Moi (étonnée): J’arrive !!

Je range mon journal et descends en bas. Mon pou s’accélère à la vue de mon visiteur.

-- Bill: Surprise ! Smile

-- Moi (m’avançant vers lui): Alors ça pour une surprise !
-- Bill (m’enlaçant): ça va ?
-- Moi: Oui super ! Et toi ?
-- Bill: Tout baigne ! Smile

-- Maman: Evy, où est ta sœur ? J’ai besoin d’elle.
-- Moi: Euh… sortie avec Gustav je crois.
-- Bill: Je confirme.
-- Maman: Encore ?! Et bien ! Ils ne se quittent plus ces deux là !
-- Moi: Y a de l’amour dans l’air !
-- Bill: Sérieux ?!
-- Maman: Quoi ?? Surprised

-- Moi (à Bill, chuchotant): Je vais t’expliquer. Wink

(à maman) T’en fais pas. Je rigolais.
-- Maman: Ah ouf. Tu m’as fais peur !
-- Moi (à Bill): On monte ?
-- Bill: Je te suis !

Une fois arrivés dans ma chambre, il s’assoit sur le lit, et moi sur ma chaise de bureau, me tournant vers lui.

-- Bill: C’est quoi cette histoire alors ?
-- Moi: J’ai parlé à Mya, et elle m’a dit que Gustav voulait qu’ils se mettent ensemble. Il ne t’a rien dit ?
-- Bill: Non. Gus’ est assez discret sur ses relations.
-- Moi: Ah.
-- Bill: Et… ils sont ensemble alors ?
-- Moi: Non. Enfin pas que je sache aux dernières nouvelles.
-- Bill: Je comprends rien.
-- Moi: Ma sœur à peur de s’engager. Elle ne sait pas ce qu’elle ressent. C’est tout nouveau pour elle. C’est le premier.
-- Bill: Ah, je vois..
-- Moi: Je sais qu’ils se sont embrassés, mais après c’est tout.
-- Bill: C’est compliqué leur histoire à ce que j’entends !
-- Moi: Assez.
-- Bill: Et toi ?
-- Moi (me balançant sur ma chaise): Quoi moi ?
-- Bill: Tu as un petit ami ?

Je failli tomber à la renverse de ma chaise, en entendant cette question. Mais je me repris à temps.

-- Moi: Euh… et bah… non. J’ai jamais eu personne.
-- Bill: Ah… tu te sens pas trop seule ?
-- Moi: Pour l’instant ça me manque pas particulièrement. Mais si ça devait venir… ça me gênerait pas.

Il acquiesce de la tête, et le silence s’installe dans la pièce. Je n’aime pas aborder ce sujet, surtout avec quelqu’un que je connais à peine.

-- Moi: Et toi ? Tu… tu as quelqu’un ?
-- Bill: Non.
-- Moi: ça te manque ?
-- Bill: Un peu. Oui.
-- Moi (hésitant): ça… ça fait deux ans que tu es seul non ?
-- Bill: Pour une fois, la presse ne raconte pas n’importe quoi. Oui.

D’un coup je le vois se refermer à ce sujet. Il a du souffrir… Je décide donc de changer de sujet.

-- Moi: Sinon, quelle est la raison de ta visite ?
-- Bill: Je voulais passer le temps. Et puis, comme on ne reste qu’une semaine, je me suis dit, autant en profiter pour passer du temps avec une personne qu’on apprécie !

Je me mets à rougir à cet aveux. Et par-dessus ça, rouge de honte.

-- Bill (souriant): C’est moi, ou tu rougis à chaque fois que l’on te fait un compliment ?
-- Moi (gênée à mort): Euh…
-- Bill (riant): Nan c’est bon. J’te taquine.
-- Moi: Ah. ^^’
-- Bill: On va faire un tour ?
-- Moi: D’accord. Smile

Nous nous levons et partons faire un tour au parc. Nous nous asseyons sur un banc et restons là à papoter un long moment. Je souris.

-- Bill: Qu’est-ce qu’il y a ?
-- Moi: Non c’est que… tu es très bavard.
-- Bill: Oh mince. J’ai encore trop parlé. >_<
-- Moi: Non, non. Ça ne me gêne pas ! Au contraire. Cela faisait longtemps que je n’avais pas parlé avec quelqu’un comme ça.
-- Bill: Ah bon ?
-- Moi: Oui.
-- Bill: Tu n’as pas d’ami ?
-- Moi: Disons que mon cercle d’ami est très réduit.
-- Bill: J’en fais partie ?
-- Moi (hésitant un moment): Oui.
-- Bill: Alors dans ce cas, on s’échange nos numéros !
-- Moi: Euh… faut vraiment que tu ais confiance en moi pour me le donner !
-- Bill: Je sais très bien que tu le garderas pour toi. Je te fais confiance.

Je lui souris, et nous échangeons donc nos numéros.

-- Bill: Je t’appellerai dès que je pourrai. Et puis toi aussi tu peux m’appeler.
-- Moi: Okai !
-- Bill: Bon… je vais devoir y aller.
-- Moi: T’es si pressé que ça ?

Il marque un temps de pause. Je me mords la lèvre, maudissant ma bouche de s’être ouverte.
Il finit par sourire et me regarder.

-- Bill: Non. Tu as raison. Je me sens toujours pressé par le temps. Je peux rester encore un peu.
-- Moi: Euh… je veux pas t’obliger tu sais.. Je comprendrais que tu veuilles rentrer à l’hôtel pour pouvoir te reposer, en profiter, pour retrouver son frère et…
-- Bill (me coupant): Evy. C’est bon. Ça me fait plaisir de rester avec toi.
-- Moi: … Bon, et bien alors… c’est cool ! ^^’ On rentre ?
-- Bill: C’est parti !

Nous nous levons, et prenons le chemin de la maison.

-- Moi: Euh… tu devrais remettre ta casquette et ton écharpe, si tu ne veux pas que l’on te reconnaisse..
-- Bill: Ah ! Oui. J’avais complètement zappé. J’oublie ce genre de choses quand je suis avec toi. Je me sens être une personne normale.
-- Moi (gênée): Ah. ^^’

Il s’enroule donc dans son écharpe, met sa casquette, puis nous continuons notre route.
Soudain, on me retient par le bras, cela me fait sursauter.

-- ???: Hey, salut !
-- Moi: Samuel ? Surprised

Q… qu’est-ce que tu fais là ?
-- Samuel: Et bien je me baladais comme toi.
-- Moi (pas rassurée): Ah.
-- Samuel (désignant Bill): C’est qui ?
-- Moi: Oh, euh… un ami.
-- Samuel (lui serrant la main, froidement): Ah. Salut.

Bill répond d’un simple signe de tête. Samuel me regarde d’un air interrogatif.

-- Moi: Il ne parle pas notre langue. Si c’est ce que tu te demandais.
-- Samuel: Ah, okai. Et laquelle alors ?
-- Moi: … Allemand.
-- Samuel: Oh.
-- Moi: Bon et bien… on va y aller. Salut.

Je me retourne et nous continuons notre chemin, accélérant le pas. Mais il me retient de nouveau.

-- Samuel: Eh attends ! T’enfuis pas !
-- Moi: Je ne m’enfuie pas.
-- Samuel: Je… je voulais m’excuser pour la dernière fois… je ne voulais pas te faire peur.
-- Moi: Pourtant c’est ce qui s’est passé.
-- Samuel: Vraiment désolé.
-- Moi: Ok, c’est bon. On oublie.

Nous nous retournons à nouveau, recommençant à marcher. Il nous suit.

-- Samuel: C’est bizarre… la tête de ton ami me dit vaguement quelque chose..
-- Moi (continuant de marcher plus vite): Tu te trompes certainement.
-- Samuel: T’es sûre ?
-- Moi (m’arrêtant): Bon euh… on doit vraiment y aller là, alors... on se voit plus tard, ok ? Salut.

Je ne lui laisse pas le temps de répondre, et entraîne Bill avec moi. Arrivée au coin de la rue, je me mets tout d’un coup à courir jusqu’à la maison, ayant l’impression d’être suivie. Avant d’ouvrir la porte, je me retourne. Il n’y a personne, à part Bill qui me rejoint.
Super ! Je deviens parano maintenant !
Mais ce mec commence vraiment à me foutre la trouille…

-- Bill (arrivant essoufflé): Qu’est-ce que t’as eu à piquer un cent mètre comme ça ?
-- Moi: Euh… je suis désolée c’est que… rien. Comme ça !

Je m’apprête à rentrer dans la maison, mais il attrape mon bras.

-- Bill: T’as un problème avec ce gars ?
-- Moi (faisant mine de ne pas comprendre): Non pourquoi ?
-- Bill: Mmm… non rien. J’ai eu l’impression.
-- Moi: T’as compris notre conversation ? Surprised

-- Bill: Y a pas que les paroles dans un dialogue. Ton comportement était bizarre. Comme si tu avais peur..
-- Moi: Ah oui ? Et bien, tu te trompes. Tout baigne !

Nous rentrons, et déposons nos affaires sur la table dans l’entrée.

-- Moi: Maman !!
-- Maman (du jardin): Oui ??

Je me dirige vers le jardin, et la trouve assise dans une chaise longue, se dorant au soleil.

-- Maman: Qu’est-ce que tu veux ma chérie ?
-- Moi: Rien, je voulais juste savoir où est Mya. Elle est rentrée ?
-- Maman: Euh… non je ne crois pas. Je ne l’ai pas entendue rentrer.
-- Moi: Okai, merci.

Je fais demi tour quand elle me prend la main pour me stopper.

-- Maman: ça ne va pas ? Tu as l’air bizarre…
-- Moi: Euh… non pas du tout. Tout va bien, je t’assure.

Elle me lâche, et je me dirige vers la cuisine.

-- Moi (à Bill): J’ai envie de faire un gâteau. Tu m’aides ?
-- Bill: Ouais, pourquoi pas !

Nous nous mettons au travail tout en riant, nous racontant des blagues. Mon portable sonne quand je suis en train de casser les œufs. Très pratique ! Je m’essuie en vitesse, et décroche avant que la sonnerie ne s’arrête.

-- Moi: Oui, allô ?
-- ???: Evy c’est Caro’ !
-- Moi: Ah coucou !
-- Caro’: J’te dérange ?
-- Moi: Euh, non, non, pas du tout. J’étais…(mélangeant la farine et les œufs) j’étais en train de faire un gâteau tu vois !
-- Caro’: Ah okai. Je t’appelle pour te dire que ma valise est prête !!
-- Moi: Oh, et bien c’est super !
-- Caro’: Tu viens me chercher à la gare ?
-- Moi: Oui bien sûr. Je demanderai à ma sœur de me conduire.
-- Caro’: Super, j’ai hâte !
-- Moi (râlant): Raa et merde !
-- Caro’: Quoi ? Surprised

Bill me regarde d’un air amusé.

-- Moi: Au lieu de te moquer, vient m’aider !
-- Bill (riant): Oh mais tout de suite madame !
-- Caro’: Tu peux m’expliquer ? T’es avec qui ??
-- Moi: J’ai fais des grumeaux, et Bill est avec moi.
-- Caro’: Oh c’est pas vrai..
-- Moi: Si c’est vrai.
-- Caro’: Dis-moi qu’il sera encore là demain !!
-- Moi: Euh je sais pas.. Attends, je lui demande. (à Bill) Vous repartez quand ?
-- Bill: Dans trois jours.
-- Moi (à Caro’): Dans trois jours.
-- Caro’: Ahhh je pourrai le voir !!!
-- Moi: C’était mon oreille. --’
-- Caro’: Oh, oui, excuse-moi. Je me sens plus là, c’est pour ça.
-- Moi: Ouais, je m’en suis rendue compte. Euh… d’ailleurs il y a Gustav et Tom aussi.
-- Caro’: Je suis au comble du bonheur..
-- Moi: Moi aussi, si tu savais. (riant, regardant Bill) Bon, je vais devoir te laisser car Bill galère avec la pâte. Il faut que je lui donne un coup de main.
-- Caro’: Okai. Alors à demain !
-- Moi: A demain. Bisous !

Je repose mon téléphone sur la table, à l’abri des ingrédients, et me dirige vers Bill pour l’aider.

-- Moi (lui prenant le fouet): Attends, attends… qu’est-ce que tu nous fais là..
-- Bill: C’est galère.
-- Moi: Je confirme ! On va rattraper ça avec le batteur électrique.

Je me dirige vers les placards, prends l’objet en question, le branche, et le mets en fonction dans le plat. Bill me regarde faire attentivement, ce qui me met légèrement mal à l’aise. Je commence à me sentir trembler quand heureusement, la pâte est rattrapée.

-- Moi: Voilà !
-- Bill: Nikel ! T’as bien rattrapé l’coup !
-- Moi: Les femmes sont particulièrement douées pour la cuisine.
-- Bill: T’insinues quoi là ?
-- Moi: Oh mais rien du tout ! :p
-- Bill: Tu crois que nous les mecs, on est nul dans ce domaine ?
-- Moi: Est-ce que j’ai dis ça ?
-- Bill: Non. Mais tu l’as pensé très fort. Attends un peu que j’t’attrape !

Dès que je le vois prendre le sac de farine, je me mets à courir en direction du salon. Il plonge sa main dans le sac, et m’en balance.

-- Moi: Ahhh Bill arrête !!
-- Bill: Tu l’as cherché !------------------

Je m’arrange pour passer dans la cuisine, et de prendre au passage la boite de sucre en poudre. Dès que je le croise, je lui en balance.

-- Bill: Hey ! T’abuses là !
-- Moi: Tu crois tout de même pas que j’allais me laisser faire non ?

Nous nous mettons alors à faire une bataille de farine et de sucre. Très original !
Nous nous plions en deux de rire. Ma mère arrive, attirée par le bouquant dans la maison. Elle tire une tête horrifiée voyant l’état du salon et de la cuisine.

-- Maman: Ohhhhh !! Mais qu’est-ce que c’est que ça ?! Qu’est-ce que vous avez fait ?!
-- Moi: Maman, je suis vraiment désolée. On va tout nettoyer. Je te le promets !
-- Maman: Oui et bah TOUT DE SUITE ! Non mais ! J’y crois pas !

Elle quitte la pièce furieuse. J’adresse un coup d’œil à Bill, et nous éclatons de rire.

-- Bill (mort de rire): Je crois qu’elle n’a pas apprécié.
-- Moi (riant): Non, je ne crois pas en effet. Allez, on fait le ménage.
-- Bill: Attends, avant il faut mettre le gâteau au four.
-- Moi: Ah, oui. Exact !

Je le laisse prendre le plat, et le poser dans le four. Quand à moi, je règle la température.

-- Moi: Voilà. Maintenant suis-moi.

Nous nous dirigeons vers le placard à balais, et en prenons chacun un.

-- Moi: Allez, au boulot !

Nous commençons par nettoyer la cuisine. Ma sœur arrive à ce moment là avec Gustav.

-- Mya (faisant de gros yeux): Oulaa ! Qu’est-ce qui s’est passé ici ?? Surprised

Bill tourne la tête vers moi. Nous nous regardons comme si de rien n’était.

-- Mya: Okai, c’est bon, j’ai compris. Bataille de quoi ?
-- Moi: Sucre.
-- Bill: Farine.
-- Gustav: Original !
-- Mya: Tu peux l’dire !
-- Gustav: ça m’étonne Bill. Toi qui n’aime jamais te salir…
-- Bill: --’
-- Moi: Vous étiez où ?
-- Mya: Oh, on s’est baladé. Tu viens Gus’ ?

Ils montent à l’étage tandis que nous continuons de nettoyer la maison. Une fois le ménage terminé, nous rangeons les balais et tout le reste.

-- Moi: Bon ! Maintenant, une bonne douche. Qu’est-ce que t’en dis ?
-- Bill (regardant ses habits): Je pense que c’est une très bonne idée.
-- Moi (souriant): Allez viens.

Nous montons dans ma chambre. Je lui donne un gant et une serviette.

-- Moi: Voilà. Tu peux utiliser ma salle de bain. Je vais dans celle de mes parents.
-- Bill: Okai, merci.

Tandis qu’il entre dans la salle de bain, je vais dans celle des parents. Je me laisse masser par le jet d’eau qui sort de la poire de douche, pour me détendre. J’aime rester sous la douche un long moment, laissant l’eau couler sur moi. Mais cette fois-ci, je ne m’attarde pas, en raison de mon invité. Je m’enroule dans ma serviette, et regagne ma chambre. Bill est déjà sorti, ne portant qu’une serviette autour de son bassin, arrivant à mi-genoux. Je détourne mon regard, pour éviter d’avoir de mauvaises pensées. Mais celles-ci ne peuvent s’empêcher de venir m’embrouiller l’esprit, en raison qu’il se retourne vers moi, et m’adresse un sourire angélique. Je ne peux m’empêcher de descendre mes yeux sur son torse encore mouillé, admirant sa peau de satin, sans défaut. Cela me donne envie de le toucher, pour voir la douceur de celle-ci. Je me reprends vite, espérant qu’il n’ai pas remarqué que je le reluquais. Cela ne m’empêche pas de rester troublée.

-- Moi: Euh… tu… tu veux de nouveaux habits je suppose…
-- Bill: Oui, ça serait pas de refus.
-- Moi (fouillant dans mon armoire): Je suis désolée, ce sera des fringues de fille.
-- Bill: ça ne me gêne pas.

Je souris à cette remarque et lui donne un t-shirt et un pantalon, le mieux potable pour un mec.

-- Moi: ça te va ?
-- Bill: Oui ça devrait l’faire. Merci.

Il retourne dans la salle de bain, tandis que je me dépêche de me rhabiller. Je ne suis encore qu’en sous-vêtements quand il sort.

-- Moi (me cachant): Ohh attends ! J’ai pas fini !
-- Bill (refermant la porte): Ah, excuse-moi.

Je me dépêche d’enfiler un top noir et un slim blanc.

-- Moi: Voilà c’est bon.
-- Bill (entrant): Désolé.
-- Moi: C’est pas grave. Du moment que tu n’as rien vu..

Je prends mes anciens habits et les mets au sale.

-- Moi: Tu veux que je passe tes vêtements au lave-linge ?
-- Bill: Oh… non c’est bon. Pour un t-shirt et un pantalon..
-- Moi: ça ne me gêne pas.
-- Bill: Bon… okai dans ce cas. Smile

-- Moi: Viens. Smile

Je l’emmène en direction de la lingerie. J’ouvre la machine à laver, et mets son linge dedans. Une fois la machine mise en route, je me relève, et me retourne. Je trouve Bill face à moi, me regardant dans les yeux. Je me plonge un moment dans ses prunelles chocolats qui ne me quittent pas des yeux. Mon regard descend se perdre sur ses lèvres parfaitement dessinées, et remontent se noyer dans ses yeux.
Il approche son visage du mien. Mon cœur se met à accélérer. Je ferme les yeux, avec l’espoir de pouvoir vivre enfin mon premier baiser. Mais au lieu de ça, ses lèvres viennent se déposer sur ma joue.

-- Bill: Tu es une bonne amie. Je suis content d’avoir pu te rencontrer Evy.

Je me contente de lui adresser un sourire forcé. A ce moment, la frustration m’envahit.

Evy commence e bien tomber amoureuse de bill Very Happy

mas a parament c'est pas pareil pour bill Sad

suite

c'est beau les sentiments nnaissant de l amour
bill ouvres les yeux Very Happy

suite miss [fanfic] Cher journal... (terminée) - Page 2 347423

OUÏE =S

suite stp Const

15/07/06

Cher journal,

La journée d’hier était vraiment super. Je n’aurais jamais pensé pouvoir le revoir. Je suis vraiment heureuse. Tout le monde est enfin en vacances. Papa à fini son travail hier soir. Et la cerise sur le gâteau, Caro’ arrive demain pour rester une semaine. Vraiment génial ! Je sens qu’on va bien s’amuser. J’ai vraiment de la chance de l’avoir rencontrée. Je suis sûre que nous allons partager pleins de choses ensemble.

**************

La sonnette retentit en bas.

-- Maman (d’en bas): Evy !! C’est pour toi !!
-- Moi (étonnée): J’arrive !!

Je range mon journal et descends en bas. Mon pou s’accélère à la vue de mon visiteur.

-- Bill: Surprise !
-- Moi (m’avançant vers lui): Alors ça pour une surprise !
-- Bill (m’enlaçant): ça va ?
-- Moi: Oui super ! Et toi ?
-- Bill: Tout baigne !
-- Maman: Evy, où est ta sœur ? J’ai besoin d’elle.
-- Moi: Euh… sortie avec Gustav je crois.
-- Bill: Je confirme.
-- Maman: Encore ?! Et bien ! Ils ne se quittent plus ces deux là !
-- Moi: Y a de l’amour dans l’air !
-- Bill: Sérieux ?!
-- Maman: Quoi ??
-- Moi (à Bill, chuchotant): Je vais t’expliquer. (à maman) T’en fais pas. Je rigolais.
-- Maman: Ah ouf. Tu m’as fais peur !
-- Moi (à Bill): On monte ?
-- Bill: Je te suis !

Une fois arrivés dans ma chambre, il s’assoit sur le lit, et moi sur ma chaise de bureau, me tournant vers lui.

-- Bill: C’est quoi cette histoire alors ?
-- Moi: J’ai parlé à Mya, et elle m’a dit que Gustav voulait qu’ils se mettent ensemble. Il ne t’a rien dit ?
-- Bill: Non. Gus’ est assez discret sur ses relations.
-- Moi: Ah.
-- Bill: Et… ils sont ensemble alors ?
-- Moi: Non. Enfin pas que je sache aux dernières nouvelles.
-- Bill: Je comprends rien.
-- Moi: Ma sœur à peur de s’engager. Elle ne sait pas ce qu’elle ressent. C’est tout nouveau pour elle. C’est le premier.
-- Bill: Ah, je vois..
-- Moi: Je sais qu’ils se sont embrassés, mais après c’est tout.
-- Bill: C’est compliqué leur histoire à ce que j’entends !
-- Moi: Assez.
-- Bill: Et toi ?
-- Moi (me balançant sur ma chaise): Quoi moi ?
-- Bill: Tu as un petit ami ?

Je failli tomber à la renverse de ma chaise, en entendant cette question. Mais je me repris à temps.

-- Moi: Euh… et bah… non. J’ai jamais eu personne.
-- Bill: Ah… tu te sens pas trop seule ?
-- Moi: Pour l’instant ça me manque pas particulièrement. Mais si ça devait venir… ça me gênerait pas.

Il acquiesce de la tête, et le silence s’installe dans la pièce. Je n’aime pas aborder ce sujet, surtout avec quelqu’un que je connais à peine.

-- Moi: Et toi ? Tu… tu as quelqu’un ?
-- Bill: Non.
-- Moi: ça te manque ?
-- Bill: Un peu. Oui.
-- Moi (hésitant): ça… ça fait deux ans que tu es seul non ?
-- Bill: Pour une fois, la presse ne raconte pas n’importe quoi. Oui.

D’un coup je le vois se refermer à ce sujet. Il a du souffrir… Je décide donc de changer de sujet.

-- Moi: Sinon, quelle est la raison de ta visite ?
-- Bill: Je voulais passer le temps. Et puis, comme on ne reste qu’une semaine, je me suis dit, autant en profiter pour passer du temps avec une personne qu’on apprécie !

Je me mets à rougir à cet aveux. Et par-dessus ça, rouge de honte.

-- Bill (souriant): C’est moi, ou tu rougis à chaque fois que l’on te fait un compliment ?
-- Moi (gênée à mort): Euh…
-- Bill (riant): Nan c’est bon. J’te taquine.
-- Moi: Ah. ^^’
-- Bill: On va faire un tour ?
-- Moi: D’accord.

Nous nous levons et partons faire un tour au parc. Nous nous asseyons sur un banc et restons là à papoter un long moment. Je souris.

-- Bill: Qu’est-ce qu’il y a ?
-- Moi: Non c’est que… tu es très bavard.
-- Bill: Oh mince. J’ai encore trop parlé. >_<
-- Moi: Non, non. Ça ne me gêne pas ! Au contraire. Cela faisait longtemps que je n’avais pas parlé avec quelqu’un comme ça.
-- Bill: Ah bon ?
-- Moi: Oui.
-- Bill: Tu n’as pas d’ami ?
-- Moi: Disons que mon cercle d’ami est très réduit.
-- Bill: J’en fais partie ?
-- Moi (hésitant un moment): Oui.
-- Bill: Alors dans ce cas, on s’échange nos numéros !
-- Moi: Euh… faut vraiment que tu ais confiance en moi pour me le donner !
-- Bill: Je sais très bien que tu le garderas pour toi. Je te fais confiance.

Je lui souris, et nous échangeons donc nos numéros.

-- Bill: Je t’appellerai dès que je pourrai. Et puis toi aussi tu peux m’appeler.
-- Moi: Okai !
-- Bill: Bon… je vais devoir y aller.
-- Moi: T’es si pressé que ça ?

Il marque un temps de pause. Je me mords la lèvre, maudissant ma bouche de s’être ouverte.
Il finit par sourire et me regarder.

-- Bill: Non. Tu as raison. Je me sens toujours pressé par le temps. Je peux rester encore un peu.
-- Moi: Euh… je veux pas t’obliger tu sais.. Je comprendrais que tu veuilles rentrer à l’hôtel pour pouvoir te reposer, en profiter, pour retrouver son frère et…
-- Bill (me coupant): Evy. C’est bon. Ça me fait plaisir de rester avec toi.
-- Moi: … Bon, et bien alors… c’est cool ! ^^’ On rentre ?
-- Bill: C’est parti !

Nous nous levons, et prenons le chemin de la maison.

-- Moi: Euh… tu devrais remettre ta casquette et ton écharpe, si tu ne veux pas que l’on te reconnaisse..
-- Bill: Ah ! Oui. J’avais complètement zappé. J’oublie ce genre de choses quand je suis avec toi. Je me sens être une personne normale.
-- Moi (gênée): Ah. ^^’

Il s’enroule donc dans son écharpe, met sa casquette, puis nous continuons notre route.
Soudain, on me retient par le bras, cela me fait sursauter.

-- ???: Hey, salut !
-- Moi: Samuel ? Q… qu’est-ce que tu fais là ?
-- Samuel: Et bien je me baladais comme toi.
-- Moi (pas rassurée): Ah.
-- Samuel (désignant Bill): C’est qui ?
-- Moi: Oh, euh… un ami.
-- Samuel (lui serrant la main, froidement): Ah. Salut.

Bill répond d’un simple signe de tête. Samuel me regarde d’un air interrogatif.

-- Moi: Il ne parle pas notre langue. Si c’est ce que tu te demandais.
-- Samuel: Ah, okai. Et laquelle alors ?
-- Moi: … Allemand.
-- Samuel: Oh.
-- Moi: Bon et bien… on va y aller. Salut.

Je me retourne et nous continuons notre chemin, accélérant le pas. Mais il me retient de nouveau.

-- Samuel: Eh attends ! T’enfuis pas !
-- Moi: Je ne m’enfuie pas.
-- Samuel: Je… je voulais m’excuser pour la dernière fois… je ne voulais pas te faire peur.
-- Moi: Pourtant c’est ce qui s’est passé.
-- Samuel: Vraiment désolé.
-- Moi: Ok, c’est bon. On oublie.

Nous nous retournons à nouveau, recommençant à marcher. Il nous suit.

-- Samuel: C’est bizarre… la tête de ton ami me dit vaguement quelque chose..
-- Moi (continuant de marcher plus vite): Tu te trompes certainement.
-- Samuel: T’es sûre ?
-- Moi (m’arrêtant): Bon euh… on doit vraiment y aller là, alors... on se voit plus tard, ok ? Salut.

Je ne lui laisse pas le temps de répondre, et entraîne Bill avec moi. Arrivée au coin de la rue, je me mets tout d’un coup à courir jusqu’à la maison, ayant l’impression d’être suivie. Avant d’ouvrir la porte, je me retourne. Il n’y a personne, à part Bill qui me rejoint.
Super ! Je deviens parano maintenant !
Mais ce mec commence vraiment à me foutre la trouille…

-- Bill (arrivant essoufflé): Qu’est-ce que t’as eu à piquer un cent mètre comme ça ?
-- Moi: Euh… je suis désolée c’est que… rien. Comme ça !

Je m’apprête à rentrer dans la maison, mais il attrape mon bras.

-- Bill: T’as un problème avec ce gars ?
-- Moi (faisant mine de ne pas comprendre): Non pourquoi ?
-- Bill: Mmm… non rien. J’ai eu l’impression.
-- Moi: T’as compris notre conversation ?
-- Bill: Y a pas que les paroles dans un dialogue. Ton comportement était bizarre. Comme si tu avais peur..
-- Moi: Ah oui ? Et bien, tu te trompes. Tout baigne !

Nous rentrons, et déposons nos affaires sur la table dans l’entrée.

-- Moi: Maman !!
-- Maman (du jardin): Oui ??

Je me dirige vers le jardin, et la trouve assise dans une chaise longue, se dorant au soleil.

-- Maman: Qu’est-ce que tu veux ma chérie ?
-- Moi: Rien, je voulais juste savoir où est Mya. Elle est rentrée ?
-- Maman: Euh… non je ne crois pas. Je ne l’ai pas entendue rentrer.
-- Moi: Okai, merci.

Je fais demi tour quand elle me prend la main pour me stopper.

-- Maman: ça ne va pas ? Tu as l’air bizarre…
-- Moi: Euh… non pas du tout. Tout va bien, je t’assure.

Elle me lâche, et je me dirige vers la cuisine.

-- Moi (à Bill): J’ai envie de faire un gâteau. Tu m’aides ?
-- Bill: Ouais, pourquoi pas !

Nous nous mettons au travail tout en riant, nous racontant des blagues. Mon portable sonne quand je suis en train de casser les œufs. Très pratique ! Je m’essuie en vitesse, et décroche avant que la sonnerie ne s’arrête.

-- Moi: Oui, allô ?
-- ???: Evy c’est Caro’ !
-- Moi: Ah coucou !
-- Caro’: J’te dérange ?
-- Moi: Euh, non, non, pas du tout. J’étais…(mélangeant la farine et les œufs) j’étais en train de faire un gâteau tu vois !
-- Caro’: Ah okai. Je t’appelle pour te dire que ma valise est prête !!
-- Moi: Oh, et bien c’est super !
-- Caro’: Tu viens me chercher à la gare ?
-- Moi: Oui bien sûr. Je demanderai à ma sœur de me conduire.
-- Caro’: Super, j’ai hâte !
-- Moi (râlant): Raa et merde !
-- Caro’: Quoi ?

Bill me regarde d’un air amusé.

-- Moi: Au lieu de te moquer, vient m’aider !
-- Bill (riant): Oh mais tout de suite madame !
-- Caro’: Tu peux m’expliquer ? T’es avec qui ??
-- Moi: J’ai fais des grumeaux, et Bill est avec moi.
-- Caro’: Oh c’est pas vrai..
-- Moi: Si c’est vrai.
-- Caro’: Dis-moi qu’il sera encore là demain !!
-- Moi: Euh je sais pas.. Attends, je lui demande. (à Bill) Vous repartez quand ?
-- Bill: Dans trois jours.
-- Moi (à Caro’): Dans trois jours.
-- Caro’: Ahhh je pourrai le voir !!!
-- Moi: C’était mon oreille. --’
-- Caro’: Oh, oui, excuse-moi. Je me sens plus là, c’est pour ça.
-- Moi: Ouais, je m’en suis rendue compte. Euh… d’ailleurs il y a Gustav et Tom aussi.
-- Caro’: Je suis au comble du bonheur..
-- Moi: Moi aussi, si tu savais. (riant, regardant Bill) Bon, je vais devoir te laisser car Bill galère avec la pâte. Il faut que je lui donne un coup de main.
-- Caro’: Okai. Alors à demain !
-- Moi: A demain. Bisous !

Je repose mon téléphone sur la table, à l’abri des ingrédients, et me dirige vers Bill pour l’aider.

-- Moi (lui prenant le fouet): Attends, attends… qu’est-ce que tu nous fais là..
-- Bill: C’est galère.
-- Moi: Je confirme ! On va rattraper ça avec le batteur électrique.

Je me dirige vers les placards, prends l’objet en question, le branche, et le mets en fonction dans le plat. Bill me regarde faire attentivement, ce qui me met légèrement mal à l’aise. Je commence à me sentir trembler quand heureusement, la pâte est rattrapée.

-- Moi: Voilà !
-- Bill: Nikel ! T’as bien rattrapé l’coup !
-- Moi: Les femmes sont particulièrement douées pour la cuisine.
-- Bill: T’insinues quoi là ?
-- Moi: Oh mais rien du tout ! :p
-- Bill: Tu crois que nous les mecs, on est nul dans ce domaine ?
-- Moi: Est-ce que j’ai dis ça ?
-- Bill: Non. Mais tu l’as pensé très fort. Attends un peu que j’t’attrappe !

Dès que je le vois prendre le sac de farine, je me mets à courir en direction du salon. Il plonge sa main dans le sac, et m’en balance.

-- Moi: Ahhh Bill arrête !!
-- Bill: Tu l’as cherché !

Je m’arrange pour passer dans la cuisine, et de prendre au passage la boite de sucre en poudre. Dès que je le croise, je lui en balance.

-- Bill: Hey ! T’abuses là !
-- Moi: Tu crois tout de même pas que j’allais me laisser faire non ?

Nous nous mettons alors à faire une bataille de farine et de sucre. Très original !
Nous nous plions en deux de rire. Ma mère arrive, attirée par le bouquant dans la maison. Elle tire une tête horrifiée voyant l’état du salon et de la cuisine.

-- Maman: Ohhhhh !! Mais qu’est-ce que c’est que ça ?! Qu’est-ce que vous avez fait ?!
-- Moi: Maman, je suis vraiment désolée. On va tout nettoyer. Je te le promets !
-- Maman: Oui et bah TOUT DE SUITE ! Non mais ! J’y crois pas !

Elle quitte la pièce furieuse. J’adresse un coup d’œil à Bill, et nous éclatons de rire.

-- Bill (mort de rire): Je crois qu’elle n’a pas apprécié.
-- Moi (riant): Non, je ne crois pas en effet. Allez, on fait le ménage.
-- Bill: Attends, avant il faut mettre le gâteau au four.
-- Moi: Ah, oui. Exact !

Je le laisse prendre le plat, et le poser dans le four. Quand à moi, je règle la température.

-- Moi: Voilà. Maintenant suis-moi.

Nous nous dirigeons vers le placard à balais, et en prenons chacun un.

-- Moi: Allez, au boulot !

Nous commençons par nettoyer la cuisine. Ma sœur arrive à ce moment là avec Gustav.

-- Mya (faisant de gros yeux): Oulaa ! Qu’est-ce qui s’est passé ici ??

Bill tourne la tête vers moi. Nous nous regardons comme si de rien n’était.

-- Mya: Okai, c’est bon, j’ai compris. Bataille de quoi ?
-- Moi: Sucre.
-- Bill: Farine.
-- Gustav: Original !
-- Mya: Tu peux l’dire !
-- Gustav: ça m’étonne Bill. Toi qui n’aime jamais te salir…
-- Bill: --’
-- Moi: Vous étiez où ?
-- Mya: Oh, on s’est baladé. Tu viens Gus’ ?

Ils montent à l’étage tandis que nous continuons de nettoyer la maison. Une fois le ménage terminé, nous rangeons les balais et tout le reste.

-- Moi: Bon ! Maintenant, une bonne douche. Qu’est-ce que t’en dis ?
-- Bill (regardant ses habits): Je pense que c’est une très bonne idée.
-- Moi (souriant): Allez viens.

Nous montons dans ma chambre. Je lui donne un gant et une serviette.

-- Moi: Voilà. Tu peux utiliser ma salle de bain. Je vais dans celle de mes parents.
-- Bill: Okai, merci.

Tandis qu’il entre dans la salle de bain, je vais dans celle des parents. Je me laisse masser par le jet d’eau qui sort de la poire de douche, pour me détendre. J’aime rester sous la douche un long moment, laissant l’eau couler sur moi. Mais cette fois-ci, je ne m’attarde pas, en raison de mon invité. Je m’enroule dans ma serviette, et regagne ma chambre. Bill est déjà sorti, ne portant qu’une serviette autour de son bassin, arrivant à mi-genoux. Je détourne mon regard, pour éviter d’avoir de mauvaises pensées. Mais celles-ci ne peuvent s’empêcher de venir m’embrouiller l’esprit, en raison qu’il se retourne vers moi, et m’adresse un sourire angélique. Je ne peux m’empêcher de descendre mes yeux sur son torse encore mouillé, admirant sa peau de satin, sans défaut. Cela me donne envie de le toucher, pour voir la douceur de celle-ci. Je me reprends vite, espérant qu’il n’ai pas remarqué que je le reluquais. Cela ne m’empêche pas de rester troublée.

-- Moi: Euh… tu… tu veux de nouveaux habits je suppose…
-- Bill: Oui, ça serait pas de refus.
-- Moi (fouillant dans mon armoire): Je suis désolée, ce sera des fringues de fille.
-- Bill: ça ne me gêne pas.

Je souris à cette remarque et lui donne un t-shirt et un pantalon, le mieux potable pour un mec.

-- Moi: ça te va ?
-- Bill: Oui ça devrait l’faire. Merci.

Il retourne dans la salle de bain, tandis que je me dépêche de me rhabiller. Je ne suis encore qu’en sous-vêtements quand il sort.

-- Moi (me cachant): Ohh attends ! J’ai pas fini !
-- Bill (refermant la porte): Ah, excuse-moi.

Je me dépêche d’enfiler un top noir et un slim blanc.

-- Moi: Voilà c’est bon.
-- Bill (entrant): Désolé.
-- Moi: C’est pas grave. Du moment que tu n’as rien vu..

Je prends mes anciens habits et les mets au sale.

-- Moi: Tu veux que je passe tes vêtements au lave-linge ?
-- Bill: Oh… non c’est bon. Pour un t-shirt et un pantalon..
-- Moi: ça ne me gêne pas.
-- Bill: Bon… okai dans ce cas.
-- Moi: Viens.

Je l’emmène en direction de la lingerie. J’ouvre la machine à laver, et mets son linge dedans. Une fois la machine mise en route, je me relève, et me retourne. Je trouve Bill face à moi, me regardant dans les yeux. Je me plonge un moment dans ses prunelles chocolats qui ne me quittent pas des yeux. Mon regard descend se perdre sur ses lèvres parfaitement dessinées, et remontent se noyer dans ses yeux.
Il approche son visage du mien. Mon cœur se met à accélérer. Je ferme les yeux, avec l’espoir de pouvoir vivre enfin mon premier baiser. Mais au lieu de ça, ses lèvres viennent se déposer sur ma joue.

-- Bill: Tu es une bonne amie. Je suis content d’avoir pu te rencontrer Evy.

Je me contente de lui adresser un sourire forcé. A ce moment, la frustration m’envahit.

-- Bill: Tu es une bonne amie. Je suis content d’avoir pu te rencontrer Evy.

seulement une bonne amie ? [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
pfff du con [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
evy l'aime, ça se vois, mais quand est-ce que bill ausi l'aimera plus qu'une amie ?

[fanfic] Cher journal... (terminée) - Page 2 640914

Bill, Bill, Bill....... [fanfic] Cher journal... (terminée) - Page 2 640914

courage Evy, tu vas le faire craquer, ne perds pas espoir Smile

suite stp Const Wink

la pauvre, bill c 'est pas ce qu il rate
ou alors il va le remarquer quand il sera trop tard

suite ma belle [fanfic] Cher journal... (terminée) - Page 2 347423

16/07/06

Cher journal,

Je ne comprends plus rien. Je n’arrête pas de repenser à la scène dans la lingerie. Qu’est-ce qu’il voulait ? Ses intentions étaient-elles vraiment de m’embrasser sur la joue ? Et moi qui ai fermé les yeux comme une imbécile.. Je ne sais pas ce qui m’a prit de croire qu’il allait me donner mon premier baiser. N’importe quoi ! De toute façon, je ne suis pas amoureuse de lui. Je sais que c’est juste un ami. Mon cœur ne ressens pas plus. Pour l’instant… Alors pourquoi je voulais sentir ses lèvres contre les miennes ?
Bref. Je me pose encore trop de questions, comme d’habitude. Pour lui, je suis simplement une bonne amie. D’ailleurs, il me l’a dit. Alors il faut que j’arrête de penser qu'il pourrait y avoir plus.
M’expliquer avec lui ? Non, il en est hors de question ! Il me prendra pour une folle sinon. Ça se trouve qu’il voulait simplement m’embrasser sur la joue et rien d’autre. Alors si je lui en parle, je vais m’embrouille et me taper la honte. Alors non. Je mets cette histoire de côté, et fais comme si de rien n’était. Si j’y arrive…

**************

-- Mya (d’en bas): Evy !! Tu es prête ?? Il faut y aller ! Sinon Caroline va se demander où on est passées !
-- Moi: J’arrive !!

Je range mon journal, enfile ma veste, et descends en bas.

-- Moi: On peut y aller !

Nous sortons, montons dans la voiture, et partons en direction de la gare.
Arrivées, je sors de la voiture, et vais attendre devant le hall. Je la cherche du regard. Je n’ai pas de mal à la trouver, vu les gestes immenses qu’elle me fait. Je souris, et m’avance vers elle, lui tendant les bras. On s’enlace un long moment.

-- Caro’: Ma choupette !! Comment tu vas ??
-- Moi: Choupette ??
-- Caro’: C’est ton nouveau surnom ! Tu aimes ??
-- Moi (riant): Je le supporterai. ^^ Tu as fais bon voyage ?
-- Caro’: Oui, super !
-- Moi: Allez, viens on y va.

Je l’aide à porter une de ses valises jusqu’à la voiture. Nous mettons les bagages dans le coffre, et montons dans la voiture.

-- Mya: Bonjour Caroline.
-- Caro’: Salut Mya ! Merci d’être venue me chercher.
-- Mya: Je t’en prie.

Nous repartons direction la maison. Regardant par la fenêtre, je reconnais une tête familière.

-- Moi: Mya ! Arrêtes-toi !
-- Mya: Quoi ?
-- Moi: Arrêtes-toi !

Elle fait ce que je lui demande, et je sors de la voiture, en direction de cette personne.

-- Caro’: Mais Evy, tu vas où ??

Je ne peux pas entendre ce qu’elle me dit, car je suis déjà loin sur le trottoir. Arrivée à son niveau, je retiens cette personne par l’épaule.

-- Moi: Hey Tom !
-- Tom: T’es qui ? O_o
-- Moi: Tu ne me reconnais pas ?
-- Tom: Euh… non désolé.
-- ???: T’es con ou quoi ? C’est Evy !
-- Moi (lui souriant): Salut Bill.
-- Bill: Salut.
-- Tom: Ah oui ça y est, je me souviens ! Comment tu vas depuis ?
-- Moi: Bah bien ça va ! Euh, je ne peux pas rester là, mais je voulais vous proposer de venir passer l’après-midi à la maison. Comme j’ai une amie qui rêve de vous revoir en plus..
-- Bill: Caroline ?
-- Moi: Ouaou, bonne mémoire ! Oui. ^^
-- Bill: Bah moi je suis d’accord. Et toi Tom ?
-- Tom: Pourquoi pas ! C’est la fille avec laquelle je me suis saoulé ?

Je marque un temps de pause, jetant un coup d’œil à Bill. Celui-ci m’adresse un regard désolé, pour excuser son frère.

-- Moi: --’ Oui.
-- Tom: Ah cool ! Et bien d’accord, je suis partant aussi.
-- Moi: Super ! Alors on vous attend tout à l’heure, vers 14h. Ça vous va ?
-- B & T: Nikel !
-- Moi: Gustav peut venir aussi. Comme ça, il verra ma sœur.
-- Bill: On lui dira.
-- Moi: Okai. Bon j’y vais.

Je me retourne, mais Bill me retient par le bras et s’approche de mon oreille.

-- Bill (chuchotant): Désolé, il est pas très fin parfois..
-- Moi: C’est pas grave.

Je lui adresse un dernier sourire avant de repartir en direction de la voiture. Quand je rentre dedans, je remarque que Caroline et Mya me regarde d’un air interdit.

-- Moi: Quoi ?
-- Caro’: C… c’était..
-- Moi: Oui, c’était.
-- Caro’: O… olala !
-- Moi: Respire, car je leur ai proposé de venir cet après-midi.
-- Caro’: Je vais me retenir de crier.
-- Moi: Oui, vaut mieux s’il te plait.
-- Caro’: Okai.
-- Mya: Gustav vient aussi ?
-- Moi: Ouii ma chère sœur ! Ton chéri sera là !
-- Mya: C’est pas mon chéri !
-- Moi: Mouais, mouais…

Elle redémarre la voiture, et nous rentrons à la maison. C’est mon père qui vient nous accueillir.

-- Papa: Bonjour Caroline !
-- Caro’: Bonjour monsieur.
-- Papa: Tu as fait bon voyage ?
-- Caro’: Oui.
-- Papa: Bien. Ah au fait ! Mya, ta mère te cherche.
-- Mya: Je lui avais pourtant dis que je partais à la gare, mais c’est pas grave ! Elle est où ?
-- Papa: Dans la lingerie. Je crois que tu es bonne pour étendre le linge.
-- Mya: Super. --’
-- Moi: Bon ! Quand à nous, on monte ! (prenant Caro’ par la main) Viens on va t’installer.

Une fois arrivées dans ma chambre, nous nous installons sur le lit.

-- Caro’ (tapant dans ses mains): J’ai trop hâte d’être cet après-midi !
-- Moi (riant): Pourquoi je n’suis pas étonnée ? ^^
-- Caro: Sinon, comment ça s’est passé ?
-- Moi: Et bah… super bien. Je m’entends à merveille avec Bill. C’est vraiment un bon ami.
-- Caro’: Ami ?
-- Moi: Bah… oui quoi d’autre ?
-- Caro’ (me montrant du doigt): Toi, tu me caches quelque chose !
-- Moi: Non, pas du tout.
-- Caro’: Si !
-- Moi (soupirant): Bon d’accord. On était dans la lingerie, et… il s’est retrouvé face à moi.
-- Caro’: Et ??
-- Moi: Et j’ai fermé les yeux car je croyais qu’il allait m’embrasser.
-- Caro’: Et il l’a fait ??
-- Moi: Non.
-- Caro’: C’était trop beau pour être vrai. --’
-- Moi: A vrai dire… il m’a embrassé, mais sur la joue. Et ensuite il m’a dit que j’étais une bonne amie, et qu’il était content de m’avoir rencontré.
-- Caro’: Bon et bah c’est pas dramatique ! C’est déjà ça !
-- Moi: Oui.
-- Caro’: Mais te connaissant, il y a un ‘‘mais’’. Qui est ?
-- Moi: Je sais pas… c’est bizarre. Je sais que je ne suis pas amoureuse de lui, mais en même temps… j’espérais vraiment qu’il m’embrasserait.
-- Caro’: ça viendra peut-être un jour ! Ça fait combien de temps que vous vous connaissez ?
-- Moi: Et bah… on s’est vu trois fois.
-- Caro’: C’est pas grand-chose ça. Laisse-lui le temps. Et à toi aussi. Vous ne vous connaissez pas assez pour entreprendre quelque chose de plus sérieux. La preuve, même toi tu dis que tu n’es pas amoureuse de lui.
-- Moi: Oui, tu as raison. Ça doit être l’effet ‘‘marre du célibat’’ qui refait surface.
-- Caro’: Certainement. ^^
-- Moi (me levant): Bon ! On installe tes affaires ?
-- Caro’: Ouaip !

Tout en rangeant ses affaires, nous continuons de discuter et de rigoler, jusqu’à ce que l’on nous appelle pour manger. Nous descendons donc.

-- Maman: Tiens ! Bonjour Caroline.
-- Caro’: Bonjour madame.
-- Maman: Oh s’il te plait, pas de ‘‘madame’’, ça me donne un coup sur le moral ! Appelle-moi Claire.
-- Caro’: Okai !
-- Maman: Allez, on passe à table.

Nous nous installons tous, et commençons à manger.

-- Moi: Ah, au fait ! Bill, Tom et Gustav viennent passer l’après-midi à la maison.
-- Papa: Qui ça ??
-- Moi: Bill, Tom et Gustav. Des amis.
-- Papa: Oh. Et… ce sont quels genre d’amis ?
-- Moi: Comme ceux qui sont accrochés à mon mur dans ma chambre.
-- Papa: Vraiment ?? Tokio Hotel ? Tes idoles ?
-- Moi: Oui papa ! Exactement ! Enfin, pas Tokio Hotel au complet. Il manque Georg..
-- Caro’: C’est dommage..
-- Moi: Ouais. :/
-- Maman: Et donc, il arrivent à quelle heure ?
-- Mya: 14h. (à moi) C’est ça non ?
-- Moi: Oui.
-- Papa: Euh… je suis pas sûr de vouloir laisser entrer ces jeunes gens ici. On ne les connaît pas après tout !
-- Moi: Oh non papa ne fait pas ça ! Mya connaît Gustav depuis un bon moment déjà, et puis les jumeaux sont super sympa. On sera sage. Promis ! Et puis en plus Caro’ rêve de les voir..
-- Papa: Bon… très bien.
-- Moi: Merci !

Après avoir fini de manger, nous aidons à débarrasser la table, et remontons dans ma chambre. Je m’assois à mon bureau, tandis que Caro’ guette par la fenêtre.

-- Moi: Il vont arriver, t’inquiète pas. Il est 13h45.
-- Caro’: Je guette.
-- Moi: Oui, j’ai vu. ^^
-- Caro’: J’ai vraiment hâte ! Tu penses que Tom me reconnaîtra ?
-- Moi: Oui. D’ailleurs c’est déjà fait. Il t’a mentionné tout à l’heure.
-- Caro’: Ah ouais ? Et il a dit quoi ?
-- Moi: Je cite: ‘‘la fille avec laquelle je me suis saoulé’’.
-- Caro’: Sympa. --’
-- Moi: C’était pas méchant. Bill m’a dit qu’il est pas très fin parfois.
-- Caro’: Je confirme. Mais bon, je lui en veut pas.
-- Moi: Tu veux faire un truc en les attendant ?
-- Caro’: Ouais ! T’as un monopoly ?
-- Moi: Oui. Je vais le chercher.

Je descends en bas le récupérer, et remonte. Nous commençons donc une partie. Un quart d’heure plus tard, la sonnette retentit. Caroline se lève en un bon.

-- Moi: Hey, détresse ! ^^

Nous descendons, et leur ouvrons la porte.

-- Bill: Coucou !
-- Moi: Re ! ^^ Entrez.
-- Bill: Merci.

Je referme la porte derrière eux.

-- Moi: Je vous présente Caroline.
-- Tom: Oui, on s’est déjà vu. Je reconnais maintenant.
-- Caro’: Salut !
-- Tom: Salut.
-- Moi: Euh, Gustav, je vais te chercher Mya.
-- Gustav: Oui, merci. ^^
-- Moi: Caro’, tu t’occupes d’eux en attendant ? Merci !
-- Caro’: Euh..

Je la laisse donc avec eux, et monte à l’étage chercher ma sœur. Je frappe à sa porte. Elle me dit d’entrer. Je la trouve à son bureau, en train de travailler ses cours.

-- Moi: On est en vacances et tu travailles ??
-- Mya: ça m’occupe, et ça m’avance pour l’année prochaine.
-- Moi: Bon. Euh, je venais te dire que les garçons sont arrivés. Gustav t’attend.
-- Mya: Ah okai. Je descends tout de suite.

Elle ferme son livre de maths, et nous rejoignons les autres en bas.

-- Mya: Salut Gus’.
-- Gustav (l’enlaçant): Salut ma belle.
-- Moi: Bon ! Vous voulez faire quoi ?
-- Tom: Je vois que tu as une play.
-- Moi: Vous voulez faire une partie ?
-- Tom: Carrément !
-- Bill: Pourquoi pas !
-- Caro’: Je suis partante.
-- Moi: Et vous, les deux tourtereaux là ?
-- Gustav: Nous on va aller faire un tour. On vous laisse.
-- Moi: Okai.

Tandis qu’ils sortent, les trois autres s’installent dans le canapé, pendant que je prépare la console.

-- Moi (leur montrant le jeu): Gran Turismo 4, ça vous va ?
-- Tom: Ouais, il est super celui-là.
-- Moi: Alors c’est parti !

J’allume la télé, et me place entre les jumeaux. (la meilleure place ;D).
Au bout d’une heure de jeu, mes yeux commencent à fatiguer. Je les laisse donc, pour aller dans la cuisine me servir un verre d’eau. J’entends quelqu’un entrer juste après moi. Je me retourne, et trouve Bill assit au minibar.

-- Moi: Tu veux quelque chose à boire ?
-- Bill: T’as du coca ?
-- Moi: Je te donne ça.

J’ouvre le frigo, et en sors une canette, que je lui donne avec un verre.

-- Bill: Merci.

Je m’assois en face de lui, et finis mon verre d’eau.

-- Bill: ça en est où avec ta sœur et Gus’ ?
-- Moi: Point mort. De ce que j’en sais.
-- Bill: Bon…

Le silence se réinstalle. En vérité, je ne sais pas quoi dire. Je me sens trop gênée à cause de ce qui s’est passé hier.

-- Bill: A quoi tu penses ?
-- Moi: A rien.
-- Bill: Menteuse.
-- Moi: Non.

Il m’adresse un sourire en coin, ce qui me fait rougir. Trop gênée, je me lève, et monte dans ma chambre. Il me suit. Je m’allonge sur mon lit, et il s’assoit en tailleur à côté de moi. Je tourne ma tête en direction de mon pêle-mêle, et la regarde. Des larmes me montent aux yeux. La douleur est encore trop intense. Il faut que j’en parle à quelqu’un. Je ne peux plus garder ça pour moi. Mais en aurai-je la force ?

-- Bill (d’une voix douce): Eh, Evy… pourquoi tu pleures ?
-- Moi (d’une voix étranglée): J… pour rien.
-- Bill: Si, dis-moi. Je suis là pour t’écouter tu sais..

Il remarque que je regarde en direction de la photo. Je sens sa main se poser sur mon épaule.

-- Bill: C’est ta jumelle ?
-- Moi: …
-- Bill: Tu veux en parler ?

Non, non je ne peux pas.

-- Moi: J… je… non. Je ne peux pas.
-- Bill: ça te ferait certainement du bien..
-- Moi: Je sais mais c’est plus fort que moi.

Il n’insiste pas, et se contente de s’allonger à côté de moi, puis de me tenir la main. Il essuie une larme qui coule le long de ma joue. Il reste silencieux un moment.

-- Bill: Elle s’appelait Ina.

Je tourne ma tête vers lui, et essuie le reste de mes larmes.

-- Moi: Qui ça ?
-- Bill: Mon premier amour.
-- Moi: Oh.. Tu n’es pas obligé de m’en parler, si c’est trop douloureux.
-- Bill: Non ç… ça va.

Il s’arrête un moment puis reprend.

-- Bill: J’étais… j’étais très amoureux. On s’entendait à merveille. Pendant cette période, j’étais vraiment heureux. Mais… une fois le groupe mit en route, elle… elle n’a pas accepté que la musique passait avant tout. Alors… elle a rompu. J’ai mis plusieurs mois avant de m’en remettre. Ça a été très difficile.

Je lui prends la main à mon tour, et le regarde d’un air désolé. Il m’adresse un petit sourire.

-- Bill: Mais maintenant ça va mieux. Je… j’ai repris du poil de la bête comme on dit. Mais… la solitude me pèse. Ça m’a toujours pesé. J’espère retrouver quelqu’un dans pas longtemps.
-- Moi: Il n’y a pas de raison que tu restes tout seul. Tu trouveras certainement quelqu’un. Il faut y croire, c’est tout.
-- Bill: J’essaye. Je me demande parfois si je ne ferais pas mieux de faire comme mon frère pour me sentir moins seul.
-- Moi: C’est pas toi ça. Ne fais pas quelque chose que tu regretteras après. Même si c’est difficile, il vaut mieux attendre, quelque soit le temps, pour après trouver enfin la personne qui nous convient vraiment. Et là, à ce moment là, tu seras heureux.
-- Bill: Oui, tu as raison. Je suis soulagé de t’en avoir parlé. Tu devrais faire la même chose… Je t’ai confié un truc personnel sur moi, alors à toi maintenant.

Je soupire, et me mets à regarder le plafond.

-- Bill: Comment elle s’appelait ?
-- Moi: …E… Eva
-- Bill: Parle-moi de Eva.

Il me serre la main. Je me décide alors à tout lui raconter.

-- Moi: On était extrêmement proches toutes les deux. On partageait tout. On avait une complicité énorme. Un peu comme toi et Tom. Mais la vie a décidé de nous séparer.

Je sens ma gorge se serrer, et les larmes remonter.

-- Moi: C… c’était un soir de Noël, l’année dernière…

[ Flash Back ]

-- Eva: Evy !! Viens là !
-- Moi (arrivant dans sa chambre): Quoi ?
-- Eva: J’ai oublié d’aller acheter le cadeau de papa et maman. Il faut que je sorte.
-- Moi: Tu veux que je vienne avec toi ?
-- Eva: Non, c’est bon, ça ira.
-- Moi: T’es sûre ?
-- Eva: Mais oui ! Je peux sortir seule quand même. Y a pas de danger.
-- Moi: Bon, okai. A tout à l’heure alors.
-- Eva (m’embrassant): A tout à l’heure ma puce.

Je la regarde s’en aller dans la rue par ma fenêtre. Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai un mauvais pressentiment. J’essaye de mettre cette idée de côté, et me re concentrer sur mon devoir de maths.

Une heure plus tard, elle n’est toujours par rentrée. Je commence sérieusement à m’inquiéter. Je suis toute seule. Papa et maman sont partis chez des amis. Je me dirige vers la chambre de Mya. Je frappe, et entre.

-- Mya: Evy ? Qu’est-ce que tu as ? T’as une drôle de tête..
-- Moi: Est-ce que Eva t’a appelé ?
-- Mya: Non pourquoi ?
-- Moi: Elle est partie acheter le cadeau de papa et maman, et elle n’est toujours pas rentrée..
-- Mya: ça fait combien de temps qu’elle est sortie ?
-- Moi: Une heure..
-- Mya: En effet, c’est bizarre.. Tu ferais mieux de l’appeler.

Soudain, je ressens une douleur à l’intérieur de moi. Comme si on m’arrachait quelque chose. Le cœur. Je suis obligée de m’asseoir.

-- Mya (s’inquiétant): Evy.. Evy ça va ?
-- Moi: Oui, oui c’est… ça va passer, c’est bon.

Le téléphone sonne. Ma sœur décroche. Au cours de la conversation, je m’aperçois que son visage se ferme, et la tristesse apparaît sur ses traits. Je m’inquiète.

-- Mya (au téléphone): Bien. Merci.

Elle raccroche.

-- Moi: Alors ??

Elle vient s’asseoir à mes côtés, et me prend les mains. Ce qui m’inquiète d’autant plus.

-- Moi: Dis-moi !
-- Mya: Evy je… (pleure) Eva a eu un accident.
-- Moi: Q… quoi ?
-- Mya: Elle est morte Evy. Un chauffeur l’a renversée alors qu’elle traversait la route.
-- Moi (éclatant en pleures): Oh… oh mon Dieu ! Noon ! (criant de douleur) NOOOON !!! PAS ELLE ! PAS MA JUMELLE !!

Mya me prend dans ses bras, et nous pleurons toutes les deux.

[ Fin flash back ]

Les larmes coulent le long de mes joues sans pouvoir s’arrêter. Bill m’a prise dans ses bras et me berce. Cela me fait bizarre d’être contre lui comme ça.

-- Bill: Je suis désolé… vraiment désolé… perdre sa jumelle.. Mon dieu j’ose même pas m’imaginer.. Je pourrais pas vivre sans Tom..

Je me dégage de son étreinte, essuie mes larmes, et me lève, me dirigeant dans la pièce d’à côté, où règne un beau piano à queue. Je m’assois sur le tabouret. Bill arrive, et s’appuie sur le piano, me regardant. Je commence à jouer les premières notes, et entame cette chanson. (my immortal)
La chanson finie, je baisse la tête et reste silencieuse.

-- Bill: C’est vraiment magnifique..
-- Moi: Cette chanson me fait penser à elle. C’est exactement ce que je ressens. J’ai commencé à l’apprendre deux semaines après… après… après l’accident.

Bill s’approche de moi, et me tend la main. Je la prends, me lève, et reste debout face à lui, regardant par terre. Il me relève la tête à l’aide d’un doigt.

-- Bill: Quand elle te manque trop… dis-toi qu’elle veille sur toi de là-haut. Que c’est un bel ange lumineux.

Je lui souris, face à ces paroles réconfortantes.

c'est trop triste Crying or Very sad

snif

suite stp const, t'écris trop bien

Punaise, j'ai une boule dans le gorge
c'est si triste Sad

pauvre evy Sad

suite

c'est trop triste
ca dois etre si dur, la pauvre
et puis voir les jumeaux si proches, ca dois lui rappeler sa soeur, comme c'est dur
Mais bill est la pour la soutenir [fanfic] Cher journal... (terminée) - Page 2 347423

suite ma belle [fanfic] Cher journal... (terminée) - Page 2 347423

19/07/06

Cher journal,

Les garçons sont repartis hier. Nous avons bien profiter des trois derniers jours qui nous restaient.
Je suis contente que Bill se soit confié à moi. Cela prouve qu’il me fait confiance, et ça me fait plaisir. Quant à moi, je me sens soulagée d’un poids énorme, après lui avoir parlé d’Eva. J’avais besoin de me libérer. Ça m’a fait du bien. En plus de ça, il m’a réconforté du mieux qu’il pouvait, ce qui fait que maintenant, ma tristesse n’est plus la même.
C’est vraiment un garçon super. Je sais que ça ne fait qu’un peu plus d’une semaine que l’on se connaît, mais… je sais déjà que c’est quelqu’un sur qui je pourrai compter. Je n’aurais jamais cru pouvoir me lier d’amitié avec ma star favorite. En ce moment… la vie me semble belle. Ce qui est rare pour moi de dire ça.

**************

Réveillée, je m’étire de tout mon long dans mon lit. Derrière mon store, je vois que le soleil est déjà levé. Mon réveil affiche 11h du matin. Je souris à l’idée de ne pas avoir de contraintes de la journée, et de faire ce qu’il me plait, que je suis en vacances.
Je regarde à côté de moi. Caro’ est encore en train de dormir. Je me lève donc sans bruit, et entre dans ma salle de bain.
Je me regarde un moment dans la glace, puis rentre dans la cabine de douche. J’y reste un long moment, car j’adore ça. Une fois propre, je me sèche, m’habille, me maquille, et rentre dans ma chambre. Caro’ n’a pas bougé. Je sors discrètement, passe par les toilettes, et descends en bas.
Je trouve Mya assise au minibar, en train de feuilleter un magazine. Je l’embrasse, et me dirige vers le frigo, d’où je sors le jus d’orange.

-- Mya: Bien dormi ?
-- Moi: Super et toi ?
-- Mya: ça va. =)

Je me prends un verre, et m’assois en face d’elle.

-- Moi: Papa et maman ne sont pas là ?
-- Mya: Partis faire les courses.
-- Moi: Ok.

Je sirote mon jus d’orange, tandis qu’elle se replonge dans son magazine. Cela m’étonne car d’habitude, elle me parle.

-- Moi: ça va ?
-- Mya: Oui pourquoi ?
-- Moi: Je sais pas… t’as l’air bizarre. Il s’est passé quelque chose ?
-- Mya: …
-- Moi: ça concerne Gustav ?
-- Mya: …
-- Moi: Mya… tu peux me parler, tu l’sais non ?

Elle soupire, puis ferme son magazine.

-- Mya: Je… oui ça concerne Gustav.
-- Moi: Et ?
-- Mya: Je lui ai dis oui.
-- Moi: Oh mais c’est super ça ! Ça te pose problème ?
-- Mya: Non, enfin, oui, euh… je sais pas comment m’y prendre. J’ai la trouille.
-- Moi: C’est normal avec le premier. Mais tu sais, il te guidera et il fera attention. Gustav est sage. Pas comme Tom par exemple. Il fera attention à toi. Et je suis pratiquement sûre qu’il te l’a dit.
-- Mya: Euh… oui.
-- Moi: Et bien tout baigne !

Je me lève et la prends dans mes bras.

-- Moi: Je suis vraiment contente pour toi.
-- Mya: Merci Evy. =)
-- ???: Contente pour quoi ?

Je lève mon regard vers les escaliers, et voit Caro’ se diriger vers nous.

-- Moi: Mya est enfin en couple avec Gus’ !
-- Caro’: Quoi ?! Mais c’est super !
-- Moi: T’as vuu !!
-- Mya: Euh les filles… ça reste entre nous ok ? Gustav tiens à l’annoncer lui-même à ses fans.
-- Moi: Oui bien sûr !
-- Caro’: Pas d’problème !
-- Moi: Au fait ! Bonjour toi !

J’enlace Caro’, puis me remets à siroter mon jus d’orange.

-- Mya: Vous allez faire quoi les filles aujourd’hui ?
-- Caro’: Euh…
-- Moi: On sait pas en fait.
-- Mya: Vous voulez venir avec moi faire du shopping ? Je dois dire que je n’ai pas envie de me retrouver toute seule..
-- Moi: D’accord !
-- Caro’: Super !
-- Mya: Alors allez vous préparer tout de suite. On mangera au flunch.
-- Moi: Ahh super !

Nous nous précipitons toutes les deux dans les escaliers.

-- Mya: Et Evy ??
-- Moi: Quoi ?
-- Mya: Quand je dis vous préparer… c’est pas trois heures, ok ? Je vais pas vous attendre éternellement.
-- Moi: Oui, oui, t’inquiète !

Nous montons dans ma chambre nous maquiller, préparer notre sac, puis redescendons. Mya est déjà dehors dans la voiture. Nous montons, et partons pour le centre commercial.

-- Moi: Bon, ça fait une heure déjà qu’on est dans les magasins. Ça vous dit de vous poser ? Mes pieds n’en peuvent plus la.
-- Caro’: Ouais moi aussi.
-- Mya: Okai. Venez, on va s’arrêter pour manger.

Nous entrons dans le flunch, nous servons ce qui nous fait envie, puis allons nous installer à une table dans un coin tranquille.

-- Moi: Je suis vraiment trop contente ! J’ai enfin trouvé le haut de mes rêves ! *_*
-- Mya: C’est bien ! Comme ça tu le mettras pour Bill !
-- Moi: Sans commentaires. --’
-- Caro’: Je suis d’accord avec toi Mya !
-- Moi: Et tu la défends en plus !
-- Caro’: Bah quoi, c’est vrai ? Tu flashes sur lui non ?
-- Mya: Ouais, il y a des signes qui ne trompent pas.
-- Moi: Hey ! Vous êtes complètement à côté de la plaque ! Je ne suis pas amoureuse de lui. Je le sais. C’est juste un très bon ami pour moi, c’est tout !
-- Caro’: Alors pourquoi tu voulais qu’il t’embrasse l’autre fois ?
-- Mya: Quoi ?? C’est quoi cette histoire ?
-- Moi: C’est rien… t’en fais pas, c’est…
-- Caro’ (me coupant): Un truc de ouf !
-- Mya: Evy, tu m’expliques ?
-- Moi: Euh…
-- Caro’: Bon alors c’est moi qui vais le faire !
-- Moi: Non ! Stop ! Arrêtez de m’embêter avec lui ! C’est juste un ami, point barre ! Il n’y a rien d’autre ! Je sais quand même ce que je ressens.
-- Caro’: Mouais..
-- Mya: C’est juste un ami… pour l’instant !
-- Moi: Mais..
-- Mya (me coupant, levant les mains): C’est bon, c’est bon ! On arrête ! N’est-ce pas Caro’ ?
-- Caro’: Parfaitement ! (faisant un clin d’œil à Mya).
-- Moi: Merci !

Nous finissons de manger dans la bonne humeur, puis nous remettons en route dans les magasins. En marchant, nous nous crochons toutes les trois les bras, et avançons comme ça. Je ne pensais pas que Mya s’entendrait aussi bien avec Caro’ ! Mais bon, après tout, pourquoi pas ! Un an d’écart ça tue pas, au contraire. C’est rien.

-- Caro’ (s’arrêtant net devant la vitrine de Camaïeu): La vaaache !! Regardez-moi cette merveille !!
-- Moi: J’avoue elle est pas mal !
-- Mya: Tu devrais l’essayer.
-- Caro’: Oh grave ! Là c’est obligé !

Nous entrons donc dans le magasin. Elle prend [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] sur laquelle est a flashé, puis nous la suivons aux cabines d’essayage. Elle ressort avec la robe sur elle.

-- Caro’ (tournant sur elle-même): Alors ? Vous en dites quoi ? Vous croyez que je vais faire tomber Tom ?
-- Moi (riant): Certainement ! Il n’aura d’yeux que pour toi ! Elle te va très bien.
-- Mya: Oui. Tu es très jolie dedans. =)
-- Caro’: Merci !!

Elle retourne se changer, passe à la caisse, puis nous repartons pour de nouvelles emplettes.

Les cartes de crédits ayant assez chauffées, vers 18h nous décidons de rentrer. Nous débarquons à la maison avec des tonnes de sacs. Ma mère apparaît à la porte de la cuisine, et nous fait des yeux ronds gigantesques.

-- Maman: Tout ça ?!
-- Mya: Euh…
-- Maman: Mais Mya voyons ! Tu crois que nous avons autant les moyens que ça ?! Les temps sont difficiles en ce moment !
-- Mya: Bah excuse-moi… mais j’ai voulu me faire plaisir pour une fois.
-- Moi: NOUS avons voulu nous faire plaisir.
-- Maman: Oui et bah je pensais que tu étais plus responsable que ça Mya ! Tu es la plus grande, et majeure en plus !
-- Mya: Oui bah excuse-moi d’avoir voulu me faire plaisir ! Quand Eva dévalisait les magasins tu ne disais rien aussi !

En entendant son prénom, mon cœur fit un bon dans ma poitrine.

-- Maman: C’est pas vrai ! Absolument pas !
-- Mya: Mais si voyons ! Et puis entre papa, moi et Eyv, j’ai l’impression que c’est toi la plus insensible à sa mort ! Tu fais comme si rien ne s’était passé ! Ça me dépasse franchement..

Elle se dirige alors vers les escaliers. Nous pouvons entendre toutes les trois sa porte de chambre claquer. C’est la première fois que Mya pétait une crise pareille devant ma mère, et surtout à propos d’Eva. Depuis sa mort, elle avait tout gardé pour elle, et n’en avait jamais parlé. Je suppose qu’elle souffrait à sa manière, en silence.
Ne disant rien, ma mère s’en retourne à la cuisine, tandis que je reste plantée là, comme si une douleur m’empêchait de bouger.
Je sens une main se poser sur mon épaule. Caroline…

-- Caro’: Evy… viens on monte…

Elle m’entraîne vers les escaliers, je me laisse faire. Une fois dans ma chambre, elle me fait asseoir sur mon lit, se place à côté de moi, et me prend la main.

-- Caro’: Je suis désolée… je ne savais pas qu’il y avait eu… une tragédie pareille dans ta famille…
-- Moi: …
-- Caro’: Qui est Eva ?
-- Moi: …
-- Caro’: Evy, tu as besoin d’en parler… je vois bien que ça te ronge..
-- Moi: J’en ai déjà parlé. A Bill..
-- Caro’: Oh…

Elle enlève sa main de la mienne, et fixe la moquette. Cette fois-ci, c’est moi qui lui prends la main.

-- Moi: Je ne voulais pas te blesser. C’est juste que… l’occasion s’est présentée. C’est lui qui a commencé à s’ouvrir à moi, en me parlant de son ex, et donc après, je me suis laissée aller.
-- Caro’: Mmm..
-- Moi: …… c’était ma sœur jumelle. Elle a eu un accident Noël dernier. Renversée par un chauffeur bourré.

A ces mots, je me mets à réfléchir. J’ai du mal à me rendre compte que j’ai pu tout dire comme ça, comme si c’était banal. Mais ça, je le dois à Bill. C’est depuis que je me suis confiée à lui que ma peine n’est plus la même.

-- Caro’ (me serrant la main): Je… je suis vraiment désolée Evy… si je peux faire quoique ce soit..
-- Moi (la coupant): Non. Rien. Tu es là pour moi, c’est le principal. =)

Nous nous enlaçons. A ce moment, je bénis le ciel de m’avoir envoyé une amie pareille.

-- Caro’: Tu devrais aller voir ta sœur..
-- Moi: Oui, tu as raison. Je reviens.
-- Caro’: Prends ton temps. =)

Je me lève, sors dans le couloir, et frappe à la porte de Mya. Pas de réponse.. Je retente un coup. Toujours rien. Je décide alors de rentrer sans avoir l’autorisation.
Le spectacle qui s’offre à ma vue me fait serrer ma gorge.
Elle est allongée sur le côté dans son lit, les yeux rouges, les larmes coulant le long de son visage, et le regard dans le vide. Je m’approche, et m’assois à côté d’elle. Je la regarde peinée. Je ne l’avais jamais vue se mettre dans un état pareil à cause de ma moitié.
A l’aide de mes doigts, j’écarte quelques mèches qui cachent son visage.

-- Moi: Mya…
-- Mya: …
-- Moi: Mya… tu veux en parler ?
-- Mya: …

Voyant que je n’ai pas de réponse, je me penche sur elle, et l’embrasse sur la joue. Je reste comme ça, lui chuchotant dans l’oreille.

-- Moi: ça m’a fait du bien à moi d’en parler tu sais..
-- Mya (reniflant): A qui ?
-- Moi: Bill.

A ce moment là elle se redresse pour se mettre assise.

-- Mya (s’écroulant dans mes bras en pleurant): Elle me manque Evy..
-- Moi (me retenant pour ne pas éclater): Shhhhht, je sais… a moi aussi..

J’ignore combien de temps nous restons comme ça, l’une contre l’autre… à pleurer. Non, je n’ai pas pu me retenir. Je crois que au bout d’un an de silence, nous avions besoin de ce moment.

-- Moi: Tu sais ce que Bill m’a dit ?
-- Mya (sanglotant): Quoi ?
-- Moi: Il m’a dit que quand elle me manquait de trop, il fallait que je pense qu’elle veille sur moi de là-haut, et que c’est un bel ange lumineux.

Elle laisse échapper un petit rire.

-- Mya: C’est un bon ami Evy. Garde-le autant que tu pourras.
-- Moi: T’en fais pas, je suis loin de le laisser tomber. Il est devenu trop important pour moi. =)

Je me lève, et fais le tour de sa chambre, réfléchissant.

-- Moi: Dis… j’avais pensé à un truc mais… je pense pas que les parents seront d’accord..
-- Mya (s’essuyant les yeux à l’aide d’un mouchoir): Dis-moi toujours !
-- Moi: Voilà, euh… je pensais que… Bill pourrait venir avec nous pendant les vacs à la mer. Remplacer Caro’ qui ne peut pas venir..
-- Mya: Tu lui as demandé ?
-- Moi: Non, je ne lui ai pas proposé.
-- Mya: T’aurais du. Va pas prendre le risque de le demander à papa et maman si tu n’as pas sa réponse !
-- Moi: Oui je sais mais… on se connaît pas encore très bien et… je pensais que ça l’aurait gêné.
-- Mya: Ou qu’il aurait dit non, et que tu sois déçue.
-- Moi (soupirant): Oui aussi. Mais qu’est-ce que tu en penses toi ?
-- Mya: Moi, et bien… non ça ne me gêne pas. Je pense que ça te fais le plus grand bien de le voir. Tu n’es plus la même quant tu le vois. Tu es… apaisée.
-- Moi: Tu trouves ?
-- Mya: Le changement est flagrant.
-- Moi: Bon, et bien c’est cool que tu sois de mon côté !
-- Mya: Alors maintenant, appelle-le, et fais-lui part de ta proposition.
-- Moi: Mais je suis bête. Avec le groupe il pourra certainement pas. =(
-- Mya: Tu lui as demandé ?
-- Moi (souriant): Je l’appelle tout de suite.
-- Mya: Bien. =)

Je l’embrasse sur la joue, puis sors de sa chambre pour retourner dans la mienne.
Je trouve Caro’ couchée sur mon lit, feuilletant un magazine.

-- Caro’: Alors, comment elle va ?
-- Moi: Mieux. Ça lui a fait du bien d’en parler.
-- Caro’: Ouais je veux bien l’croire..

Je prends mon portable, et compose le numéro de Bill.

-- Caro’: T’appelles qui ?

Je n’ai pas le temps de lui répondre, car Bill a déjà décroché.

-- Bill: Oui allô ?
-- Moi: Bill c’est moi, Evy.
-- Bill: Ah salut Evy ! =) Comment tu vas ?
-- Moi: ça va bien et toi ?
-- Bill: Super. =)
-- Moi: Voilà je t’appelle pour… te proposer quelque chose..
-- Bill: Qui est ?
-- Moi: Euh… je me demandais si… si tu voudrais bien venir avec nous à la mer. On part dans une semaine et… je n’ai pas trop envie de me retrouver toute seule avec ma famille..
-- Bill: Euh..
-- Moi (sentant son hésitation): Oh excuse-moi.. Je voulais pas, enfin… tu dois avoir beaucoup d’autres choses à faire avec le groupe, et puis on se connaît pas assez, et…
-- Bill (me coupant): Evy.
-- Moi: Quoi ?
-- Bill: Je vais essayer de me libérer.
-- Moi: Q… quoi ? Enfin… on part deux semaines quand même et…
-- Bill: C’est bon. Ça me ferait plaisir de passer des vacances avec toi.
-- Moi: Mais… ça ne gênera pas Tom ?
-- Bill: C’est un grand garçon.
-- Moi: Je dis ça parce que… vous avez toujours passé vos vacances ensemble alors, je voudrais pas qu’il sente que…
-- Bill: Non c’est bon Evy. Je suis content que tu ais pensé à moi. =)

Je vois que Caro’ me fait de grand yeux. Je me sens gênée par rapport à elle, car au départ, cette place était pour elle. Je lui renvois un petit sourire gêné.

-- Moi: Le seul truc qui cloche c’est que… je n’ai pas encore demandé à mes parents.
-- Bill: Ah. Quelque chose me dit que c’est pas gagné d’avance. ^^’
-- Moi: Non tu as raison. Alors n’en parle pas trop aux autres pour l’instant, comme ce n’est pas encore complètement sûr.
-- Bill: Okai. Et on partirait quand ?
-- Moi: Dans une semaine.
-- Bill: Ah..
-- Moi: ça te pose problème ?
-- Bill: Bah… c’est le jour où nous sommes en Italie..
-- Moi: Ah okai. Et bah…
-- Bill: Au pire tu me dis où vous êtes, et je vous rejoins là-bas !
-- Moi: Oui, bonne idée ! =)
-- Bill: Okai. Alors on se tient au courant !
-- Moi: Pas de problème. Et euh… merci d’avoir accepté.
-- Bill: C’est avec plaisir Evy. Comme ça, on pourra faire plus amples connaissances.
-- Moi: Oui. =) Allez salut.
-- Bill: Salut. =)

Et il raccroche. Je me sens planer sur un petit nuage, malgré que ça ne soit pas gagné. Si ils ont refusé Caro’, ils refuseront forcément Bill. Mais je ne préfère pas y penser pour l’instant.
Je regarde mon amie, et vois s’afficher une expression de déception sur son visage. Je m’avance vers elle, et m’assois à côté.

-- Moi: Caro’… je voulais pas te blesser.. Je…
-- Caro’ (se levant): Non, c’est bon.

Elle se lève, et sort de ma chambre. Je me sens blessée. Pourtant je ne devrais pas, car c’est moi qui l’ai blessée. Je ne peux pas la laisser comme ça. Je décide donc de descendre pour la rejoindre, mais ne la trouve pas en bas. Je me mets alors à chercher ma mère, que je trouve dans le salon, en train de broder devant la télé.

-- Moi: Maman, tu as vu Caro’ ?
-- Maman: Je l’ai entendue sortir. Elle avait l’air en colère. Vous vous êtes disputée ?
-- Moi: Non, euh… pas vraiment.

Je tourne les talons, et me dirige vers les escaliers.

-- Maman: Tu veux me raconter ?

Je marque un temps de pause. Après tout, pourquoi attendre ?
Je reviens donc m’installer sur le canapé à côté d’elle, tandis qu’elle ne quitte pas des yeux sa broderie parfaitement travaillée.

-- Moi: J’ai, euh… comme vous avez refusé qu’elle vienne avec nous pendant les vacances, j’ai proposé devant elle… à Bill de la remplacer.
-- Maman (sursautant): Aïe ! Mince ! Je me suis piquée !

Je soupire, n’étant pas étonnée de sa réaction. Elle se suce le doigt, et se décide enfin à regarder dans ma direction.

-- Maman: ça a du la blesser. Tu n’as pas été très fine sur ce coup là..
-- Moi: Merci, je le sais déjà. Et tout ça pour que vous me disiez non en plus.
-- Maman: Qui t’a dit que ça serait non ?

Je la regarde, écarquillant les yeux en grands.

-- Moi: Tu… tu serais d’accord pour que Bill nous accompagne ??
-- Maman: Pourquoi pas ! Il m’a l’air bien ce garçon !
-- Moi: C’est pas ce que tu disais la dernière fois..
-- Maman: Oui, mais apparemment, tu t’entends très bien avec lui, et tu es beaucoup moins sur le nerfs.
-- Moi: Ah… toi aussi tu trouves..
-- Maman: Comment ça ?
-- Moi: Mya a remarqué la même chose.
-- Maman: Oh, et bien ça prouve que cette amitié ne peut être que bonne pour toi. Mais attention ! J’ai bien dis amitié !
-- Moi (levant les yeux au ciel): Oui maman.. Mais pourquoi pas Caro’ ? Avec elle aussi je suis bien.
-- Maman: On ne la connais pas assez.
-- Moi: Bah Bill c’est pas pareil ?

Elle soupire. J’essaye donc de me rattraper, pour éviter de laisser passer ma chance.

-- Moi: Donc c’est oui ?
-- Maman: En ce qui me concerne, oui.
-- Moi (me jetant à son cou): Merci maman !!
-- Maman: Mais il reste ton père à convaincre, et ça c’est une autre paire de manche !
-- Moi: Je sais. Mais trois contre un, il fera pas le poids.
-- Maman: Trois ?
-- Moi: Bah…
-- Maman (comprenant): Ralala ! De vraies sœurs vous deux !

Je l’embrasse, et me lève pour remonter dans ma chambre, et attendre le retour de Caroline, où j’allais devoir m’expliquer.

c'est vrai qu'elle a pas était fine sur ce coup =/

suite stp

Aïe evy a fait une grosse boulette
j'espère que caro' li en voudras pas trop longtemps :s

suite I love you

les vacances vont être géniales Very Happy

aie la discussion entre evy et caro Embarassed

waouhhhh partir en vacances avec Bill
waouhh elle en a de la chance
quelque chose me dit que ca va etre de belle vacances et
que ils vont surement se rapprocher plus [fanfic] Cher journal... (terminée) - Page 2 347423

suite ma belle
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