C'est le début d'une histoire d'amour qui compte, pas la fin, elle est souvent tragique.
Un : A deux c’est mieux.
A quoi sert l’amour ? Que fait-on de l’amour ? L’amour, le vrai existe-t-il ? Tant de questions, que tout homme s’est déjà posé dans la vie…
Pourquoi tombe-t-on amoureux ?
C’était une question que j’avais posé à ma grand-mère du tant de son vivant quand j’étais encore toute jeune, non pas que je sois vieille à présent, mais je ne suis plus une enfant, même si j’aurais aimée rester dans le monde de l’enfance. Ce monde si différent de celui des adultes, les yeux émerveillés ont regardait avec passion tout ce qui nous tombait dessus. On voulait touchez à absolument tout et bien souvent il y notre mère pour nous rappeler à l’ordre : « on touche avec les yeux, pas avec les mains ! » nous disaient-elle avec un regard dur mais si doux.
Aujourd’hui, j’allais devoir ranger au placard ma panoplie de poupées et autres petites babiole que les petites filles aiment tant. Aujourd’hui, tout va changer, je vais changer et enfin, à contre cœur certes, mais il faut bien le faire à moment donner, devenir : adulte.
Je me dirigeai alors vers le vestibule ou les uniformes de tous les employés étaient rangés et pris le mien. Comme pour me rappeler que la vie n’est pas qu’un long fleuve tranquille, la couleur de ma tunique était d’un bleu turquoise, couleur de mes yeux, couleur des siens, exactement tout ce qu’il me fallait pour débuter dans la vie active !
- Jessie, m’appela John, mon beau-père et dorénavant nouveau patron. Il faut que tu ailles à ton poste, tu te souviens de ce qu’il faut faire ?
- Oui.
- Tant mieux, alors maintenant, au boulot ! sourit-il.
Dès le premier enregistrement de chambre, je me suis sentie mal. Je ne savais pas trop quoi faire mais heureusement pour moi, le stage que j’avais fait dans l’hôtel il y a trois mois m’aura finalement bien servit.
En fin d’après-midi, je partie rejoindre ma mère sur la terrasse de nos quartiers. Il y avait des adolescents au bord de la piscine, s’amusant à plonger et à retenir le plus longtemps possible leur respiration dans l’eau, je suppose. L’un deux étaient particulièrement beaux. Mais ça devait encore être des fils de riches, comme d’habitude. Seules les personnes fortunées pouvaient se payer le loisir des quartiers Libres. Ces quartiers se trouvaient juste en face de notre résidence, là où ma famille et moi vivions. Ceux qui avait les moyens de s’offrirent ces suites étaient soit très riches, soit il s’agissait de célébrités plus ou moins connu. C’est ainsi que j’ai pu mater les abdos de Jude Law lors de son récent passage au festival de Cannes, serrer la main de Lady Gaga, mais également faire une photo avec Tony Parker et Eva Longoria quand ils étaient encore ensemble. Seulement la majeur partie du temps, ce sont des familles de la Haute, qui bien souvent se prennent pour des êtres supérieurs et se croient tout permis.
Mon beau-père avait fait l’acquisition de cet hôtel il y a une dizaines d’années juste après avoir fait la connaissance de ma mère. A l’époque nous ne vivions pas encore dans nos résidence mais dans un petit appartement dans le centre de Cannes, puis nous avons emménagé tous les trois quand il est devenu le nouveau directeur.
- Alors ? Cette première journée de travail ? me demanda maman tout en sirotant son cocktail ?
- Ça peut allez, j’ai eu un peu de mal au début, avouai-je. Surtout quand ces anglais ont débarqués, je n’avais pas mon dico à mes côtés, j’ai dû me dépatouiller par mes propres moyens, ris-je en y repensant.
- Je savais que tu t’en sortirais mon bébé, n’oublie pas : tu es ma fille, ri-t-elle. Allez viens on va allumez le barbecue.
- Super !
Et nous allèrent nous occuper du repas, tandis que les jeunes agglutinés autour de la piscine s’en allèrent, quand l’un deux croisa mon regard, il y eu cette petite chose en moi, cette chose étrange.
Je me souviens de ce que grand-mère m’avait répondu alors : on tombe amoureux, parce qu’à deux, la vie est bien mieux.