[fanfic] Cher journal... (terminée)

Encore une fiction ! Et oui j'arrête pas ! lol!

Je l'ai commencée hier, donc j'ai pas trop d'avance.
Les suites risquent d'être moins régulières que mon autre fic'.
Juste pour prévenir. ^^
J'espère qu'elle vous plaira ! Wink

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02/07/06

Cher journal,

Aujourd’hui c’est mon dernier jour de cours. J’ai hâte que tout ça soit fini pour pouvoir entreprendre ce que j’ai décidé. Ce ne sera certainement pas facile, mais j’y arriverai. J’y crois. Il faut que j’y crois. L’espoir fait vivre non ?
Cette année s‘est moyennement bien passée. Je suis contente qu’elle soit enfin derrière moi. Car n’avoir qu’une amie, qui en plus se croit supérieur à toi, c’est pénible. Les autres ne te regardent même pas, ou ils te critiquent. Alors à ce moment là, tu te plonges dans tes cours, pour oublier le reste. C’est ce que tu as de mieux à faire.
Bref, deux beaux mois d’été s’annoncent. J’espère qu’ils seront constructifs et que parmi l’un d’eux, mon souhait se réalisera.

**************

-- Maman (d’en bas): Evy !!
-- Moi: Oui maman ??
-- Maman: Dépêches-toi tu vas être en retard !
-- Moi (--’): J’arrive !

**************

Bon, je te laisse cher journal. J’espère que cette journée se passera à peu près bien. Tu sais que j’ai la trouille pour y aller chaque matins.

**************

Je pose mon stylo sur mon bureau, prends mon sac, et descends en bas, où je trouve tout le monde dans la cuisine.

-- Mya: Tiens ! J’ai cru que j’allai aller en cours encore une fois toute seule !

En guise de réponse, je me contente de lui tirer la langue.

-- Maman: Evy ! Soit gentille avec ta sœur !
-- Moi (l’embrassant): Bonjour papa.
-- Papa: Bonjour ma puce.

Je m’assois à table, et regarde pensive par la fenêtre. Le soleil n’est pas encore levé, il est encore trop tôt.

-- Maman: Tu ne manges pas ?
-- Moi: Tu sais bien que je ne peux rien avaler le matin.
-- Maman: Tu devrais quand même te forcer un peu..
-- Moi: Je ne peux pas maman ! N’insiste pas.
-- Maman: Bon. Je te mets quand même une barre de céréales dans ton sac.
-- Moi: C’est bon maman. J’ai 17 ans. Je suis grande !
-- Maman: Oui, mais moi, ça me permet d’être rassurée !
-- Moi: Okai, okai.
-- Mya (finissant son bol en se levant): Bon, aller ! On y va Evy. Sinon on va louper l’bus. Il est déjà 7h30 !

Je me lève à contrecœur, et vais enfiler ma veste.

-- Mya: A ce soir !
-- P & M: A ce soir les filles !
-- Maman: Passez une bonne journée !
-- Moi: Ouais --’

Nous sortons, et nous mettons à courir vers l’arrêt de bus. Celui-ci arrive juste quelques secondes après nous.

-- Mya: L‘année prochaine, je m’en fou, tu te débrouilles pour descendre plus tôt ! Ou sinon je ne t’attends plus ! J’en ai marre de courir tous les matins !
-- Moi: Excuse-moi.
-- Mya (m’embrassant sur la joue): Nan allez, c’est pas grave. Mais je t’ai prévenue !

Nous montons dans le bus, et nous asseyons l’une à côté de l’autre. Je regarde rêveuse pas la fenêtre.

-- Mya (me donnant un coup de coude): Eh ! Ça va ? Tu es beaucoup ailleurs en ce moment je trouve..
-- Moi: Mmm.. Peut-être. Je souffre en silence là tu vois. Je me prépare psychologiquement à cette journée.
-- Mya: Les autres sont toujours aussi dégueu ?
-- Moi: ça ne change pas non.
-- Mya: Et Laura ?
-- Moi: Toujours en train de se prendre pour une grande Madame. Ça m’énerve.
-- Mya: Allez, c’est ton dernier jour. Dis-toi ça !
-- Moi: Ouais, et l’année prochaine le cirque recommence ! Super. --’
J’en ai marre ! Je veux déménager en Allemagne !
-- Mya: Tu sais que papa et maman ne veulent pas..
-- Moi: Oui, mais si ils se soucient pour moi, ils feraient mieux de m’écouter ! Je serai dix fois mieux là-bas !
-- Mya: Tu n’en sais rien Evy..
-- Moi: Si je l’sais !
-- Mya: C’est pas parce qu’on est bilingue en allemand qu’on est obligé de déménager là-bas !
-- Moi: Oui, mais moi c’est ce que j’veux !
-- Mya: Tu as cette idée depuis que tu les connais. Quand ils arrêterons, ça te passera.
-- Moi: Comment tu peux dire ça ?! Arrête un peu ! C’est faux !
-- Mya: Si mais tu ne t’en rends pas compte..

J’étais prête à riposter quand le bus s’arrêta devant le lycée. Je descends en colère. Tout le monde me regarde comme chaque matin, mais je m’en fou. Y a pas intérêt qu’un seul vienne m’emmerder, car là, ça va péter ! Malheureusement pour elles, trois filles viennent se pointer devant moi, me barrant le passage.

-- Maélys: Eh la chieuse ! On est de mauvais poil c’matin ? :p
-- Moi: Toi ta gueule !
-- Maélys: Ohh on est vulgaire en plus…
-- Moi: J’ai dis ta gueule ! Laisse-moi passer !
-- Maélys: Faudrait t’apprendre la politesse ! T’es sûr que tes parents te donnent une bonne éducation ?
-- Moi: Mais de quoi tu t’mêles ?! Occupes-toi d’ton c*l, tu sais faire ça au moins non ?

Sans lui laisser le temps de cracher encore une fois son venin, je la bouscule, et me dirige vers mon banc habituel, où je m’assois contre un arbre. J’aperçois Laura qui marche dans ma direction. Je respire un bon coup. Mon estomac est noué pour le reste de la journée. Elle s’assoit à mes côtés.

-- Laura (me faisant la bise): ça va ce matin ?
-- Moi: Super comme tu peux l’voir…
-- Laura: Allez, c’est notre dernière journée..
-- Moi: Oui je sais, tout le monde me le dit, mais ça m’aide pas psychologiquement. --’

La sonnerie retentit. Je me lève à contrecœur. Nous rentrons dans le bâtiment, et nous dirigeons vers notre salle de classe. Heureusement que nous sommes à côté, car sinon, je me serais retrouvée à côté d’une pouf ou d’un imbécile. Première heure de cours: Maths. De quoi me remonter le moral. --’
Je n’écoute pas un mot de ce que dit le prof. Je suis dans mes pensées, rêvant du jour où je les rencontrerai. Ce qui ne tardera pas. C’est eux qui me font tenir.
Laura me donne un coup de coude discret.

-- Laura: A quoi tu penses ?
-- Moi: A rien de spécial…
-- Laura: Regarde, je t’ai pas montré mon nouveau vernis ce matin ! Tu l’trouves comment ??
-- Moi (--’): Oh, super.
-- Laura: T’as vu !

Malgré son apparence, et son caractère, c’est une fille sympa. Je ne cache pas qu’elle me gonfle par moments, avec toutes ses paillettes, mais c’est la seule amie que j’ai. Seulement, je ne partage pas ma passion avec elle, car elle se fouterais de moi en beauté. Elle est préfère les boy’s band américains, ce qui me gave en grand.

-- Laura: Oh ! Et j’ai un nouveau bracelet aussi ! Regarde !
-- Moi (--’’): Il est très joli. (faux sourire)
-- Prof: Mesdemoiselles ! Arrêtez de vous montrer vos breloques ! Nous sommes en cours ! Alors si vous tenez à éviter deux heures de colle, je vous conseille vivement de suivre le cours !
-- Laura: Oui monsieur. :/

Je ne réponds rien, et me contente de baisser la tête. Les autres élèves de la classe se marrent discrètement. Génial, merci Laura --’. La deuxième heure de cours étant français, je sens déjà mon cerveau exploser. La matinée enfin achevée, nous nous dirigeons vers le réfectoire. Les autres bousculent, grugent, ça m’énerve. On fait exprès de me marcher sur les pieds.

-- Moi: P*tain !! Tu peux pas faire attention, merde !
-- Sabrina: Oh excuse-moi ! T’es tellement invisible que je t’avais pas vue ! :p

Là c’est trop. Je me jette sur elle. Nous nous retrouvons par terre. Je lui fou une gifle, avec toute la colère que je peux avoir.

-- Sabrina (à moitié en pleures): Mais arrête ! T’es folle ou quoi ?!
-- Moi: T’y réfléchiras à deux fois avant de me faire chier !

Je me relève. Sa joue est toute rouge. Un surveillant arrive à travers la foule d’élèves.

-- Surveillant: Ola ! Qu’est-ce qui s’passe ici ??
-- Sabrina: Elle m’a giflé.
-- Moi: Oui, mais elle m’a cherché !
-- Surveillant: Bon stop ! Ça fait pas la première fois que tu fais c’coup là Schtern ! Deux heures de colle, ça te calmera !
-- Moi: Mais monsieur !
-- Surveillant: Tais-toi ! Sinon tu iras t’expliquer devant le directeur !

Il me prend par le bras. Laura me regarde d’un air désolé. Il m’emmène dans une salle vide.

-- Surveillant: Voilà ! Tu restes là jusqu’à ce que l’on te dise de sortir !
-- Moi: Mais monsieur c’est elle qui m’a cherché aussi ! J’en ai marre de m’faire punir à chaque fois à cause de ces poufs !
-- Surveillant: Tu parles autrement ! Ça te vaudra un avertissement en plus !

Puis il claque la porte en partant. Je m’écroule sur la table, mettant ma tête dans mes bras. C’est injuste, j’ai rien fais ! On entre quelques minutes plus tard. C’est mon prof d’allemand, Mr Hörn. Ça va, lui je l‘aime bien. C’est le seul qui est sympa avec moi. Certainement parce qu’il aime nos petites conversations en allemand à la fin de certains cours.

-- Mr Hörn: Evy Schtern…
-- Moi: Oui monsieur.

Il s’assoit en face de moi.

-- Mr Hörn: J’ai pour ordre de te surveiller pendant ces deux heures… Et de te donner une punition.
-- Moi: Super --’
-- Mr Hörn: Oh elle ne sera pas compliquée. Je vais te demander de traduire un texte en entier. Ça ne te posera pas trop de problèmes je suppose…

Je lui souris, aillant compris qu’il ne tenait pas plus que ça à me punir.

-- Moi: Je crois que je m’en sortirai.
-- Mr Hörn: Bien.

Il me donne le texte, une feuille et un crayon. La feuille est remplie un quart d’heure plus tard. Je lui rends.

-- Mr Hörn: Impressionnant… mais ça ne m’étonne pas de toi. Tu es une très bonne élève dans mon cours.
-- Moi: Merci.
-- Mr Hörn: Qu’est-ce qui s’est passé dans la cour tout à l’heure ?
-- Moi: Comme d’hab. On m’a fait chié, j’ai pas apprécié, j’ai giflé, et puis voilà.
-- Mr Hörn: Tu n’as pas l’air bien en ce moment. Je m’trompes ?
-- Moi: Non. C’est pas en ce moment, mais tout l’temps. Je veux pas vous vexer, mais je déteste cet établissement. Tout le monde m’énerve, j’en ai marre.
-- Mr Hörn: La vie d’un lycéen n’est pas souvent facile, je l’admets. Mais bon, c’est ton dernier jour.
-- Moi: Heureusement.

La journée se finit péniblement, avec deux heures de colle, et une heure d’anglais. Dès que la sonnerie retentit, je ressens un soulagement profond. Particulièrement quand je sors à l’extérieur des grilles du lycée. Je dis au revoir à Laura, et attends ma sœur. Celle-ci discute un instant avec ses amies, puis me rejoint.

-- Mya (me prenant par les épaules): Alors ? Comment s’est passé ta journée ??
-- Moi: J’me suis fais collée.
-- Mya: Encore ?! Evy, c’est pas possible ça…
-- Moi: Oui et bah excuse-moi de me défendre contre une bande de cons sans cervelle ! Je sais toi tu es une grande de 18 ans, parfaite ! Et moi à côté, je suis une merde. Je sais !
-- Mya: J’ai jamais dis ça Evy… ça me fait de la peine ce que tu dis.. Tu es ma petite sœur. Je t’adore et tu l’sais.
-- Moi: Oui…excuse-moi. Mais j’ai passé une journée de merde, comme d’habitude.
-- Mya: Heureusement, le calvaire est fini ! On va pouvoir s’amuser maintenant !
-- Moi: Mmm…
-- Mya: Alleeez ! Fais-moi un beau sourire !

Je me force difficilement pour lui faire plaisir.

-- Mya: Voilà ! Merci, c’est mieux !

J’adore ma sœur. Elle est toujours là pour me remonter le moral. Mais c’est vrai que parfois, son comportement protecteur me gave un peu. Mais bon, cela ne m’empêche pas d’avoir une grande complicité avec elle.
Nous sommes enfin à la maison, au bout d’un quart d’heure de bus. Les parents travaillent, nous sommes toutes seules. Je monte dans ma chambre, et allume en hâte mon ordi, espérant qu’elle soit connectée. Oui, elle l’est !

[ LiebTH ] dit: Hey ! Coucou Evy !

[(♀♫ Miss_TH ♫♀)] dit: Coucou Caro’ !

[ LiebTH ] dit: ça va ??

[(♀♫ Miss_TH ♫♀)] dit: Bof…j’ai encore passé une journée pourrie comme d’hab. J’me suis pris deux heures de colle.

[ LiebTH ] dit: Ah mince :/ Tu dois pas avoir trop le moral alors..

[(♀♫ Miss_TH ♫♀)] dit: Non pas trop. Et toi ?

[ LiebTH ] dit: Bah moi ça va ! C’est enfin les vacances !!

[(♀♫ Miss_TH ♫♀)] dit: Ouii ! Tu peux pas savoir à quel point je suis soulagée !

[ LiebTH ] dit: Je m’en doute bien.. T’as pas oublié qu’on devait se voir hein ??

[(♀♫ Miss_TH ♫♀)] dit: Nan j’ai pas oublié t’inquiète. ^^

[ LiebTH ] dit: J’ai hâte qu’on puisse se voir enfin en chair et en os ! C’est sympa sur le forum mais bon.

[(♀♫ Miss_TH ♫♀)] dit: Ouais c’est sûr.

[ LiebTH ] dit: Tes parents sont au courant ?

[(♀♫ Miss_TH ♫♀)] dit: ça dépend de quoi. Qu’on se voit, ou ce qu’on va faire ?

[ LiebTH ] dit: Qu’on se voit.

[(♀♫ Miss_TH ♫♀)] dit: Je leur en ai parlé vaguement. Ils sont pas trop ok, mais bon. Ça m’empêchera pas d’être là où on a convenu. J

[ LiebTH ] dit: Ahh super j’ai trop hâte !! Donc comme ils arrivent le matin il me semble, il faudra qu’on soit devant l’hôtel pour 8h. Moi je peux pas faire plus tôt.

[(♀♫ Miss_TH ♫♀)] dit: Non, c’est pas grave. C’est très bien comme ça. J’y serai !

[ LiebTH ] dit: Génial ! Bon, je dois y aller. Bsx ! Jtdr ! A demain !

[(♀♫ Miss_TH ♫♀)] dit: Ouais à demain ! Bsx ! Bye !

Une fois qu’elle est déconnectée, je referme mon ordi, et descends en bas. Je trouve ma sœur devant la télé. Je m’assois à côté d’elle, sans trop fixer l’écran.

-- Mya: Tiens regarde. Y a tes chouchous à la télé.

Je relève la tête de suite et écoute.

* En effet, les Tokio Hotel sont de passage à Paris pour un nouveau concert. Des milliers de fans attendent déjà depuis une semaine devant la salle. *

J’esquisse un petit sourire discret, mais ma sœur le remarque.

-- Mya: Tu vas y aller hein ?
-- Moi (croisant les doigts): Oh je t’en prie. Ne dit rien aux parents. C’est la seule occasion que j’ai de les voir en vrai. Je t’en prie…
-- Mya: Et comment tu comptes t’y prendre ? T’as entendu. Tu vas te faire écraser par des tonnes de filles en folie !
-- Moi: Je ne serai pas toute seule.
-- Mya: Comment ça ?
-- Moi: Je t’avais parlé de Caroline…
-- Mya: Ah ouii ! La fille d’internet !
-- Moi: --’ Arrête, elle est hyper sympa ! J’ai personne avec qui partager ma passion ! Alors s’il te plait ne gâche pas tout.
-- Mya: Et comment tu comptes t’y prendre ?
-- Moi: On se retrouve devant leur hôtel à 8h. On attend qu’ils sortent, et ensuite, on file au concert.
-- Mya: Si t’arrives en dernier tu te retrouveras au fond de la salle, où là, tu ne les verras pratiquement pas. Je sais comment ça se passe… j’ai fais ça pour Green Day.
-- Moi: Oui bah là c’est pas Green Day ! Et je sais très bien que pour avoir une place au premier rang, il faut arriver une semaine au moins à l’avance ! Mais moi tout ce que je veux, c’est assister au concert. Je t’en prie… ne dis rien aux parents. S’il te plait.
-- Mya: Bon, c’est bon ! Je ne dirai rien !
-- Moi: Yes ! Super, merci !
-- Mya: Mais ! A une condition !
-- Moi: Bien sûr, ça je m’en doutais. --’
-- Mya: Je t’accompagne.
-- Moi: Quoi ?! Tu les aimes pas ! Alors va pas me dire que tu vas assister au concert ! En plus les guichets sont fermés, c’est complet !
-- Mya: Je t’accompagne au moins devant leur hôtel. Je ne veux pas qu’il t’arrive quelque chose. Je suis majeure, ta sœur aînée, je dois veiller sur toi.
-- Moi: Bon okai.
-- Mya: Donc on doit partir à 7h si on veut être bien. C’est quel hôtel ?
-- Moi: Le P**** *******
-- Mya: Okai, je connais.
-- Moi: Merci Mya.

Je l’embrasse sur la joue. Nous traînassons devant la télé jusqu’à ce que les parents arrivent.

-- Papa: Alors ? Vous avez passés une bonne journée ?
-- Mya: Moi super, mais Evy s’est encore fait collée.
-- Moi: Merci Mya, je t’adore. --’
-- Maman: Encore ?!
-- Moi: J’en ai ras le bol de devoir me justifier à chaque fois ! Alors je le fais pour la dernière fois ! Une fille m’a fait chier, je l’ai baffé, c’est tout ! Et bien sûr, c’est cette pouf qui a gagné l’affaire !
-- Maman: Tu devrais quand même contenir ta colère.
-- Moi: Quoi ?! Nan mais je rêve ! Si on a plus l’droit de se défendre maintenant, c’est la meilleure ! Je vais en cours la peur au ventre tous les matins ! Alors t’es très mal placée pour me dire quoi faire face à ces situations !

Je monte dans ma chambre, claquant la porte en colère. J’avoue que j’ai tendance à être un peu colérique, mais là y a des limites ! La tristesse prend le dessus. Je me mets à pleurer dans mon oreiller.
Quelqu’un frappe à ma porte. Je ne réponds pas. On s’assoit à côté de moi.

-- ???: Evy…
-- Moi: …….
-- Papa: Evy regarde-moi.
-- Moi: …….
-- Papa: Bon. Ta mère n’a pas tort tu sais. Il faut que tu arrives à te contenir.

Je me retourne en furie.

-- Moi: Arrête ! Si je suis devenue aussi dure et colérique, c’est à cause de tous ces crétins que je dois côtoyer tous les jours ! Ils me font chier sans arrêt ! J’en ai marre ! Il faut bien que je me défende à la fin !
-- Papa: C’est si terrible que ça ?
-- Moi (éclatant en sanglots): Tu n’imagines même pas…

Il me prend dans ses bras.

-- Moi: Je veux déménager papa.
-- Papa: Je sais que tu voudrais aller vivre à Hambourg. Mais ce n’est pas possible.
-- Moi (me dégageant): Tu peux me dire pourquoi ?!
-- Papa: Et bien ta mère et moi nous avons un travail. Ça ne serait pas facile de tout laisser comme ça… En plus, niveau financier… c’est un peu dur en ce moment.
-- Moi: C’est pas juste ! Mon séjour là-bas s’est tellement bien passé… j’étais dans un collège vraiment génial. Je m’entendais avec tout l’monde. J’aurais tellement voulu rester. Et là, je me retrouve dans de la merde !
-- Papa: Fais attention à ton vocabulaire ! Je sais que tu t’es plu là-bas. Mais rien ne t’empêche d’y refaire un séjour !
-- Moi: Non ! Je veux y habiter !
-- Papa: Écoute Evy. Pour l’instant ce n’est pas possible. Alors tu fais avec !
-- Moi: Changez-moi au moins de lycée ! J’vous en prie !
-- Papa: Bien. Ça, ça me parait plus raisonnable déjà. Je vais en parler avec ta mère. Nous allons faire le nécessaire.
-- Moi: Merci.
-- Papa (m’embrassant sur le front): Allez ma puce. Détends-toi. C’est les vacances maintenant.

Il se lève, puis sort de ma chambre.
Se détendre, se détendre… tu parles ! Je viens de passer une année entourée de poufs ! Comment voulez-vous que je me détende ! Mais il n’a pas tort. Je devrais essayer au lieu de me prendre la tête sans arrêt. Je décide donc d’allumer mes bougies parfumées, mettre de la musique zen, et de me coucher, respirant paisiblement tout en fermant les yeux. Ça marche. Je me détends petit à petit.
J’arrivais presque à être en paix quand…

-- Maman (d’en bas): Evy !! Viens m’aider à étendre le linge !

1ER COM'S

je trouve que la vie d'évy ressemble un peu à la mienne... sauf que, ma mère n'est pas si chiante, tout le monde sais que j'aime TH (c'est pour ça qu'on me "rejette) j'ai des copines... et euh... je m'entends bien avec mes profs ^^

mais... avant que je connaisse tout le monde ici... je ne partageais pas ma passion... je suis la seule à aimer TH tout le monde dit que c'est démodé, le truc c'est que je suis pas la mode --' mais bon, en bref,

SUITE!!!!!!!!!

moi aussi j aime bien cette fiction
je me revois quand j etais plus jeune, j etais comme ca
et en plus je tenais un journal

suite missssssssssssss I love you

moi aussi je me revoie mais quand j'étais a collège :s
j'aime ta fiction xD

suite [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Contente que ça vous plaise ! Very Happy

Je me suis aussi inspirée de ma vie de collégienne ^^

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03/07/06

Cher journal,

Aujourd’hui est un grand jour. Mon rêve va enfin se réaliser. Je suis à la fois excitée et morte de trouille. Je ne sais pas ce qui m’attend avec toutes ces filles hystériques. Je ne sais même pas si j’arriverai à les voir. Mais ma petite voix intérieure me dit que je dois y croire. Alors j’y crois.
J’ai vraiment hâte de pouvoir rencontrer enfin Caroline. C’est une fille super, avec laquelle je m’entends à merveille. Je suis sûre que nous allons pouvoir partager pleins de choses ensemble.
Bon, je te laisse. Il est l’heure d’y aller.

**************

J’enfile ma plus belle tenue pour l’occasion, prends mon sac, sans oublier le billet de concert, et descends en bas. Mya m’attend, elle est déjà prête.

-- Mya: C’est bon ? Tu n’as rien oublié ?
-- Moi: Non, c’est bon, je suis prête !
-- Mya: Tu es tendue… Allez respire !
-- Moi: Ouais t’as raison.

Nous sortons, et montons en voiture. La route dure une heure, le temps d’arriver à Paris.
Plus nous nous rapprochons de l’hôtel, plus je suis stressée. Mon estomac s’est noué.
Nous y sommes. Des tas de filles attendent déjà devant, avec leur papier, et leur appareil photo. Je tremble.

-- Mya (posant sa main sur la mienne): ça va allez… Il y a une place en face. Je me gare, et je reste là. Ok ?
-- Moi: Okai. Merci encore Mya.

Elle m’adresse un sourire, et je sors enfin de la voiture. Je cherche du regard Caroline. Ça y est, je l’ai repérée. Je traverse le trottoir. Elle m’aperçois et me fait un grand sourire, se dirigeant vers moi. Sans hésiter, nous nous enlaçons longuement.

-- Caro’: Saluuut ! Je suis si contente de te voir enfin !
-- Moi: Moi aussi ! Vachement !
-- Caro’: ça va ! Les photos n’étaient pas trompeuses !
-- Moi: Non en effet ! ^^ Tu es là depuis combien de temps ?
-- Caro’: Une petite demi heure. Mon train à eu de l’avance.
-- Moi: Ah okai.
-- Caro’: Stressée ?
-- Moi: Assez ! Et excitée à mort aussi !
-- Caro’: ça se voit.
-- Moi: C’est la première fois que tu les vois ?
-- Caro’: Je suis allée les voir déjà une fois en concert, mais comme ça non. Je voudrais enfin pourvoir avoir un autographe !
-- Moi: Ouais moi aussi.
-- Caro’: Viens on va s’avancer un peu.
-- Moi: On va pas doubler quand même ?
-- Caro’: Si tu crois qu’elles se gênent… --’

Je la suis donc. Nous sommes assez près pour voir quelque chose. J’aurais préféré être au premier rang, collée à la barrière, mais c’est déjà ça.

Cela fait maintenant quatre heures que nous attendons et toujours rien. Il fait froid, on se les caille pour un soi disant été !
Heureusement que je ne suis pas toute seule. Avec Caro’, on est loin de s’ennuyer !

-- Fille: Eh regardez !! Ils sont là !!

L’adrénaline monte. Mon cœur bat fort. Je peux enfin les apercevoir pour la première fois de ma vie. Les filles se mettent à crier leurs noms. Mes oreilles en prennent un coup. Il arrivent enfin à notre niveau, et commencent à signer des autographes. Tout le monde pousse, c’est insupportable. On étouffe. Les filles devant s’évanouissent. Caro’ en profite pour me tirer à leur place.

-- Caro’: Viens dépêche !

Malgré les bousculades incessantes, nous arrivons enfin au premier rang. Je suis aux anges. Les filles derrière nous lancent des injures pour pouvoir passer, mais hors de question que je cède ma place. Georg est le premier à signer mon simple bout de papier. Gustav, et Tom passent vite. Bill prend plus son temps, adressant autant de sourires qu’il peut à chacune de ses fans. Il arrive enfin à mon niveau et me lance un petit bonjour. Mon cœur bat à toute vitesse. Ma main tremble horriblement. Le remarquant, il l’attrape, m’adressant un sourire. Il me la tient le temps de signer. Sa peau est douce comme du cachemire. Ce simple contact me fait frissonner. J’ose alors prendre le collier qui est autour de mon cou.

-- Moi: Je peux te le mettre ?
-- Bill (souriant): Vas-y.

Une chance que je parle allemand ! Il baisse la tête, et je lui mets donc autour de son cou. Ses cheveux noirs sont doux et soyeux. Je le sens en descendant mes mains délicatement.
Ce moment pour moi est unique. Il n’y a que lui et moi à cet instant. J’oublie tout le reste.

-- Bill: Merci. Je le porterai.

Il m’adresse un clin d’œil, et continue sa route. J’avais tellement rêvé de voir ce collier à son cou… Je l’avais acheté exprès pour l’occasion, sachant que c’était son style. Nous les regardons monter dans le van, et partir au loin.

-- Caro’: Alors ?!
-- Moi: J’en reviens pas… Ils sont tellement plus beaux dans la réalité…
-- Caro’: Allez faut se dépêcher maintenant ! On a un concert !
-- Moi: Ma sœur est là. Elle va nous conduire.
-- Caro’: Okai, super !

Nous montons en vitesse dans la voiture. Malheureusement, nous nous retrouvons dans les bouchons.

-- Mya: Alors ??
-- Moi: J’en reviens pas ! Je les ai enfin vu !! Bill a accepté que je lui donne mon collier ! C’était vraiment génial, mais si court… :’(
-- Mya: Ouais mais au moins tu les as vu.
-- Moi: C’est clair !

Nous arrivons enfin devant la salle de concert. Je pousse un cri de stupéfaction.

-- Caro’: Et ouais ! Va falloir faire je sais pas combien d’heure de queue !
-- Mya: Bon concert les filles.
-- Caro’ & moi: Merci !
-- Mya: Tu n’auras qu’à me passer un coup de fil pour que je vienne te chercher. Je reste dans l’coin.
-- Moi: Okai, à tout à l’heure !

Nous sortons de la voiture, et prenons place derrière la file d’attente. Là, nous attendons encore plusieurs heures avant de pouvoir rentrer dans la salle. Nous sommes placées dans la fosse, au vingtième rang. --’
Mais bon, fallait s’y attendre ! Les cris me démontent les tympans. C’est intenable. Je suis obligée de me boucher les oreilles.
Au bout d’une heure, les lumières s’éteignent enfin. L’adrénaline monte. La guitare de Tom retentit. Et Bill apparaît sur scène, entamant ‘‘Jung und nicht mehr jugendfrei’’. A ce moment là, les cris redoublent d’intensité, et nous commençons à chanter, accompagnant Bill. Pendant tout le concert, je plane. Criant (et oui, je m’y suis mise --’), sautant, chantant, je suis dans un état second.

A la fin du concert, une fois sorties dehors, j’appelle ma sœur. Nous nous installons contre le mur.

-- Caro’: Alors ?? Quel effet ça t’a fait ?
-- Moi: Je me suis jamais sentie aussi bien de ma vie !! Et crois-moi, c’est une première pour moi !
-- Caro’: C’était vraiment génial. Je suis trop contente d’avoir pu y retourner !
-- Moi: Ce qui est sûr, c’est que ce 3 juillet 2006, je suis pas prête de l’oublier !
-- Caro’: Sinon, quand est-ce qu’on se revoit ?
-- Moi: Bonne question ! Comme on est en vacances… c’est simple.
-- Caro’: Ouais. Moi je ne bouge pas cet été. Et toi ?
-- Moi: A ce que je sais, y a rien de prévu.
-- Caro’: Bon, et bah super ! On a qu’à se passer nos numéros et on s’appelle !
-- Moi: Ouais !

Nous nous échangeons donc nos numéros.

-- Caro’: En attendant ta sœur… j’ai une idée..
-- Moi: Quel genre ?
-- Caro’: On peut peut-être essayer d’aller voir par derrière le bâtiment quand ils vont sortir.
-- Moi: Dis-moi tu t’y connaît toi !
-- Caro’: Assez ! ^^ Tu vois, on fait style qu’on est là comme ça, et puis on les matte bien quand ils sortent !
-- Moi: Une photo en plus ça fait pas d’mal !

Je la suis donc par derrière. Les portes sont fermées, nous nous adossons contre le mur l’air de rien. Quelques autres fans sont là, mais très peu.
Soudain, je remarque parmi l’une d’elles Sabrina.

-- Moi: Oh p*tain ! Ça c’est la meilleure !
-- Caro’: Quoi ?
-- Moi: Tu vois cette pouf là-bas ? Juste entre les deux autres…
-- Caro’: Ouais ?
-- Moi: Et bah elle est dans mon lycée, et elle me fait chier à mort ! Elle mériterait des paires de baffes ! D’ailleurs je lui en ai donné une hier, qui m’a valu deux heures de colle.
-- Caro’: Ah c’est donc elle !
-- Moi: Ouais. Si j’avais su qu’elle était fan du groupe ! Oh la vache ! J’en reviens pas !

Elle tourne la tête vers moi.

-- Moi: Et merde…--’
-- Caro’: Quoi ?
-- Moi: Elle m’a grillée. --’
-- Sabrina: Tiens, la chieuse ! Ça s’est passé comment tes heures de colle hier ?
-- Moi: Très bien ! En fait tu vois ça m’a arrangé ! Ça m’a évité de voir ta gu*ule pendant deux heures !

Elle s’approche en colère vers moi. Si elle croit qu’elle me fait peur…--’

-- Sabrina: J’te dois une gifle tu t’rappelles ? On est pas dans la cour du lycée là !
-- Moi: Bah vas-y te gêne pas ! Toi t’en mérites des centaines alors j’en ai rien à battre ! De toute façon j’me casse ! L’année prochaine je serai plus là !
-- Sabrina: Oh quel dommaaage. Tu vas nous manquer !
-- Moi: En tout cas moi, j’vous regretterai pas, toi et ta bande de poufs !

Elle tenta de me donner une gifle, mais je m’écarte à temps.
Les Tokio Hotel arrivèrent à ce moment là, accompagnés de leurs gardes du corps. Ils s’arrêtent tous, se demandant ce qu’il se passe.

-- Moi: Faut savoir mieux viser ! T’es sûre que t’as les yeux dans les bons trous ?
-- Sabrina: C*nnasse !
-- Moi: P*tasse !
-- Garde du corps: Oh mesdemoiselles ! Qu’est-ce qui s’passe ? Vous avez un problème ?
-- Moi: Un problème ? Oh oui un gros ! C’est elle mon problème !
-- Sabrina: Va t’faire foutre !
-- Moi: Ohh t’a rien d’mieux ? Tu me déçois là, franchement !
-- Garde du corps: ça suffit ! Vous allez vous calmer et rentrer chez vous. Ok ?

Tout le monde observe la scène. Perso c’est pas pour moi que j’ai honte, mais pour elle.

-- Sabrina: J’te jure que tu vas m’le payer !
-- Moi: Ro maman j’ai peur !

A ce moment là, elle se jette sur moi telle une furie. Nous tombons par terre. Deux gardes du corps des garçons interviennent, et nous séparent. Je m’en tire assez bien avec la lèvre en sang, et elle le nez explosé.

-- Sabrina (criant): On s’reverra !
-- Moi: C’est ça !

On m’emmène à l’intérieur du bâtiment, dans une salle où règne un canapé, des fauteuils et une machine à café. Une salle de détente à première vue. On me fait asseoir sur l’un des canapés. Caro’ vient se placer à côté de moi.

-- Caro’: ça va ?
-- Moi: Ouais. Ça faisait un moment que j’avais envie de lui casser la figure.
-- Caro’: Ouais, ça s’est vu !

Une dame qui n’est autre que Nathalie, entre dans la pièce, suivit des garçons. Mon pou se remet à accélérer dès que je les vois. Elle se met à côté de moi et commence à me soigner ma lèvre. Quand aux garçons, ils sont assis en face de nous, et me regardent. De quoi me mettre mal à l’aise.

-- Bill: Merci pour le collier !

Oh il m’a reconnu..

-- Moi (timidement): De rien.
-- Bill: T’as un problème avec cette fille ?
-- Moi: Ouais un gros. --’
-- Tom: J’avais plutôt honte pour elle. Car elle se bat comme une merde !
-- Bill: Tom !
-- Tom: Bah quoi ? J’y peux rien moi !
-- Bill: --’

Je ris légèrement mais me rattrape vite, vu que ma lèvre se remet à saigner pendant les soins. Nathalie me met un petit pansement après m’avoir désinfecté.

-- Nathalie: Voilà.
-- Moi: Merci.
-- Gustav: Désolé de t’apprendre que tu es dispensée de rire maintenant. Sinon ça va rouvrir la plaie.
-- Moi: Oh c’est pas grave ! Ça m’arrive jamais alors…

Mon portable sonne. C’est ma sœur. Je lui dis de ne pas s’inquiéter, et de me retrouver ici.

-- Moi: Au fait, bravo pour le concert ! C’était génial !
-- Tom: Ah merci ! Vous voyez les gars, c’est moi l’meilleur !
-- Bill: --’. Merci c’est gentil euh…
-- Moi: Evy !
-- Bill: Evy. J (à Caro’) Et toi c’est ?
-- Caro’: Caroline.
-- Bill: Okai. J
-- Georg: ça vous dirait d’aller boire un verre avec nous ?

Nous les regardons toutes les deux interdites.

-- Georg: C’est Tom qui a eu l’idée !
-- Tom: Quoi ?! Nan c’est Gustav !
-- Gustav: N’importe quoi ! Dégonflé !
-- Bill: --’ ça vous dit ?
-- Moi: Euh…et bah…

Caro’ me lance un regard de supplication. Et je ne peux pas résister au regard noisette de Bill.

-- Moi: Bon, d’accord !

Nous nous levons, et nous installons avec eux dans le van.

-- Moi (à Caro’): Depuis quand tu parles allemand ?
-- Caro’: Ah je te l’avais pas dit ! J’y ai habité pendant mon enfance. Et ensuite on a déménagé quand j’avais dix ans.
-- Moi: Ah d’accord.
-- Caro’: Dis, faudrait pas prévenir ta sœur ?
-- Moi: Oh si t’as raison ! Je vais me faire carrément engu*uler ! >_<

En effet, ça ne loupe pas ! Mya me fait la morale pendant dix bonnes minutes, et conclu en disant que je me débrouillerai pour rentrer toute seule par le train.
Nous arrivons à l’hôtel. On nous fait entrer séparément du groupe, vu le nombre de fans qui est encore devant l‘hôtel. Ils nous rejoignent juste après, et nous conduisent dans une grande suite où règne le luxe. J’écarquille les yeux en grand, examinant la pièce.

-- Tom: C’est ma suite. Cette fois, c’est moi qui ai insisté pour avoir la plus grande !

Nous nous asseyons sur un grand canapé d’angle.

-- Gustav: Qu’est-ce que vous voulez boire ?
-- Moi: Euh… un coca ça ira.
-- Caro’: Pareil. J
-- Georg: Vous êtes pas marrantes !
-- Tom: Elles sont mineures Georg… comme moi et Bill.
-- Georg: Alors là tu m’fais rire ! C’est toi qui dis ça alors que tu te tapes bien des bières avec nous !
-- Tom: --’
-- Bill: Bon allez. Elles préfèrent un coca, c’est tout. On va pas en faire un plat. Moi je prendrai un redbull.
-- Tom: Une bière pour moi.
-- Georg: Tiens ! Qu’est-ce que j’disais !
-- Gustav: Je vais nous chercher ça.

Georg s’assoit en face de nous, Tom à côté de Caro’, et Bill à côté de moi. Peux pas être plus heureuse que maintenant ! Gustav revient peu de temps après avec nos boissons.

-- Bill: ça va ? T’as l’air endormie…
-- Moi: Disons qu’après avoir attendu plus de six heures au froid, je peux. --’
-- Bill: Vous êtes arrivées à quelle heure ?
-- Moi: Pour 8h, devant l’hôtel.
-- Tom: Dur…
-- Moi: Assez.
-- Georg: Et tout ça pour nous. *_*
-- Tom: Et ouais ! Personne ne voudrait louper l’occasion de voir le meilleur guitariste du monde !
-- Nous: --’
-- Caro’: Tu crois pas que tu te vernis un peu trop ?
-- Tom: Juste assez ! :p
-- Gustav: Bon je sais pas vous, mais moi j’ai envie d’aller m’amuser. Qui m’accompagne ? Caroline ?
-- Caro’ (me regardant): Euh…
-- Moi: Vas-y c’est bon. Je suis pas abandonnée. ^^

Elle se lève donc, et part avec Gustav.

-- Tom: Eh attendez-moi ! Y a pas d’fête sans moi !
-- Georg: --’ Bon je vais avez eux. Vous voulez venir ?
-- Moi: Euh… pas trop. C’est pas mon truc de danser. Et puis je suis assez fatiguée.
-- Bill: Je reste avec elle.
-- Georg: Bon okai. Amusez-vous bien !

Je me retrouve donc seule avec Bill. Le silence me fait du bien. Je ne me gêne pas pour me vautrer en arrière dans le canapé, et soupirer un bon coup. Bill me regarde amusé.

-- Moi: Quoi ?
-- Bill (souriant): ça fait combien de temps que tu ne t’es pas détendue ?
-- Moi: Oh, une éternité ! Je crois même que je ne sais pas ce que c’est !
-- Bill: Vraiment ?
-- Moi: J’ai eu une année difficile…
-- Bill: Ah… oui le lycée --’
-- Moi: Ouais le lycée --’. Je pourrais aimer si on ne m’emmerdait pas 24h/24.
-- Bill: Comme cette fille tout à l’heure ?
-- Moi: Celle-là ? Je l’étranglerais bien !
-- Bill: Ouaou ! C’est radical au moins !
-- Moi: Je me suis pris deux heures de colle hier à cause de cette pouf alors…
-- Bill: Tu es un peu le bouquet misère à ce que je comprends…
-- Moi: Ouais. Je me défends mais bon. C’est chiant quoi. --’
-- Bill: Je te comprends. Avec Tom aussi on ne nous aimait pas au collège. Mais comme on était deux, c’était plus facile à gérer.
-- Moi: Oh j’ai une amie. Mais disons qu’elle… elle brille un peu trop pour moi, si tu vois c’que j’veux dire…
-- Bill: Oui je vois. ^^

Nous continuons donc à discuter pendant un long moment. Il me pose des questions sur moi, mais ne parle pas de lui. De mon côté, je n’ose pas aborder ce sujet, de peur qu’il prenne mal le fait que j’essaye de le connaître un peu mieux. Je lui parle donc de moi, tout en faisant attention de ne pas dévoiler trop de choses. Tout ce qu’il faut pour une première approche, un premier contact. Je suis assez renfermée, je ne parle pas facilement de moi.

-- Moi: Bon. Il commence à se faire tard. Je devrais peut-être y aller. J’ai un train à prendre. --’
-- Bill: Tu habites loin ?
-- Moi: A une heure de Paris en voiture.
-- Bill: Tu ne veux pas que l’on te raccompagne ?
-- Moi: Oh non, vous en avez déjà assez fait pour moi. Je vais me débrouiller. La gare n’est pas loin. Il faut juste que je récupère Caroline…
-- Bill: Ah ! Attends, je vais appeler Tom pour savoir où ils sont.
-- Moi: Okai merci.

Il passe son coup de fil, qui ne dure que quelques secondes.

-- Bill: Il ne sont pas loin. Viens, on y va.

Nous sortons, entourés de gardes du corps. Moi perso, je pourrais pas les avoir sur les talons toute la journée ! Arrivés à la boîte de nuit, je cherche du regard Caroline.

-- Moi: Tu les vois ?
-- Bill: Non. Viens on s’avance un peu.

Nous nous approchons de la piste de danse. J’aperçois Caroline complètement bourrée dans les bras d’un inconnu.

-- Moi: Oh non !
-- Bill: Quoi ?

Je me dirige vers elle, et la prends avec moi.

-- Caro’: Ohhhh coucou, c’est toiii ??
-- Moi: Oui c’est moi ! Allez viens on rentre !
-- Caro’: Naaaan ! Veux resteeer !!
-- Moi: Discute pas ! T’es complètement bourrée ! On rentre !

Bill s’approche de nous, et m’aide à porter Caroline.

-- Moi: Où sont les autres ?
-- Bill: Au fond là-bas. Attends-moi deux minutes, je vais les prévenir qu’on emmène Caroline et au passage je récupère Tom.

Il disparaît au milieu de la foule, et réapparaît quelques minutes plus tard, avec son frère qui lui est doublement bourré.

-- Moi: Et bah ça promet !
-- Bill: Comme tu dis ! Allez on y va.

Les gardes du corps nous aident à les porter, et nous rentrons à l’hôtel, dans la suite.

oh la caro et Tom bourré --"

suite stp

J'adore ce chapitre
très belle rencontre avec les TH

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Cher journal,

Comment te dire… cette journée était magnifique. J’ai enfin pu les voir. Mon rêve s’est réalisé. Je ne pouvais pas espérer mieux. Et voilà qu’il se prolonge. Je n’aurais jamais imaginé ça. Vu que Caroline est bourrée, nous avons convenu que l’on passerait la nuit à l’hôtel. Le rêve devient réalité. Je ne pensais pas avoir une telle chance. Je suis vraiment heureuse, et pour la première fois détendue. Ça fait tellement du bien…

**************

-- Bill: Qu’est-ce que tu écris de beau ?
-- Moi: Oh. Rien d’extraordinaire… c’est mon journal. J’y écris ce que je ressens, ce que j’ai fais durant ma journée…
-- Bill: Ah d’accord.
-- Moi: Quand je n’peux pas péter un câble en public, et bien je l’écris là. Je me déchaîne sur mon papier.
-- Bill: Pourquoi ? T’as envie de péter un câble là ?
-- Moi: Non, pas du tout. ^^ ça m’arrive souvent mais pas maintenant.
-- Bill: Ah, bon. Tant mieux alors. Smile

Je regarde Caroline qui est couchée sur le lit, endormie. Tom est à côté, complètement étalé, dormant à point fermé aussi.

-- Moi: Ils sont partis loin j’ai l’impression !
-- Bill: Très loin. Smile

Bon, comment on s’organise pour dormir ?
-- Moi: Oh euh… je sais pas. Ce qui est le plus simple, et ce qui te dérange le moins.
-- Bill: Je peux te laisser mon lit si tu veux. Et moi je dors dans le canapé.
-- Moi: Oh non ! Ça me gêne trop pour toi. C’est moi qui dormirai dans le canapé.
-- Bill: Et moi, ça me gêne pour toi. Je préfère que tu dormes dans mon lit. Un truc à savoir sur moi: je suis galant !
-- Moi: Je retiens ! ^^

Il me conduit donc à sa chambre, qui est moins grande mais quand même immense pour moi. Je vais regarder par la fenêtre. La tour Eiffel est illuminée. Je l’admire un long moment.

-- Moi: Tu as une belle vue !
-- Bill: C’est vrai. Smile

Il part dans la salle de bain, tandis que je me mets en sous-vêtements, et m’enfouis sous la couette. Il sort un quart d’heure plus tard, juste un pantalon de jogging pour dormir. Je me force pour détourner mon regard, et le poser sur la fenêtre. Il se couche dans le canapé, et rabat la couverture sur lui. Je regarde l’heure, il est une heure du matin.

-- Bill: Bonne nuit.
-- Moi: Bonne nuit.

[ Le lendemain ]

La lumière du jour me réveille. Je grimace, et mets ma tête sous l’oreiller. Cela ne change rien, je suis réveillée. Je me redresse donc, et jette un coup d’œil sur le canapé. Bill dort toujours. Il est 10h. Je me lève, et me dépêche de renfiler mes vêtements avant qu’il ne se réveille. Je me dirige vers la fenêtre, et vais regarder Paris, qui est déjà réveillée.

-- Bill: Bonjour.

Je sursaute.

-- Bill (rigolant): Oh je t’ai fais peur ?
-- Moi: Euh… oui je croyais que tu dormais.
-- Bill: Je viens de me réveiller.
-- Moi: Bonjour. ^^
-- Bill: Euh… avec le groupe on repart aujourd’hui en début d’après-midi.
-- Moi: Ah okai. Je vais chercher Caroline alors. On va rentrer.

Je sors de la chambre, et vais frapper chez Tom. Celui-ci vient m’ouvrir, à moitié réveillé, avec la gueule de bois.

-- Moi: Euh… excuse-moi si je t’ai réveillé, mais je viens récupérer Caroline.
-- Tom: Ah oui. Entre.

Je la trouve encore endormie. Je me dirige vers le lit, et vais la réveiller doucement.

-- Moi: Caro’, c’est moi. Il faut qu’on y aille.
-- Caro’ (assommée): Ah oui… euh… je me lève.

Elle y arrive mais difficilement. Je l’aide à marcher, adresse un merci à Tom, et retourne dans la chambre de Bill. Celui-ci se prépare dans la salle de bain. Je fais asseoir Caro’ sur le canapé.

-- Moi: ça va ?
-- Caro’: ça pourrait aller mieux. J’ai un mal de crâne horrible.
-- Moi: Pourquoi tu t’es bourrée comme ça ?
-- Caro’: J’en sais rien… avec Tom on s’est lâché. J’ai suivis le mouvement, c’est tout.
-- Moi: Bon et bah maintenant tu sais qu’il ne faut pas suivre son mauvais exemple.
-- Caro’: Ouais, c’est bon, je suis vaccinée.

Bill sort enfin de la salle de bain. J’admire sa beauté presque insolente, mais me reprends vite.

-- Bill: Bonjour Caroline. Smile

ça va ?
-- Caro’: Pas trop non.
-- Bill: Ouais… je m’en doute bien. :/ Dans quel état est mon frère ?
-- Moi: La gueule de bois.
-- Bill: Super. Je vais déguster. --’
-- Moi: Probablement.
-- Bill: Vous partez maintenant ?
-- Moi: Et bien… ça serait mieux. Car je vais me faire tuer en rentrant alors…
-- Caro’: Ah non. Moi je ne peux pas prendre le train dans cet état ! J’ai trop mal au crâne.
-- Moi: Bill, tu n’aurais pas un doliprane ?
-- Bill: Je vais voir si je peux en trouver.
-- Moi: Merci.
-- Caro’: Comment on fait pour rentrer alors ? Je viens avec toi ou je rentre chez moi ?
-- Moi: C’est comme tu veux.
-- Caro’: Oh allez. Je veux bien passer plus de temps avec toi. Je préfère ça que derrière mon écran.
-- Moi: Super. Smile

Bill revient avec un verre d’eau et un médicament.

-- Bill (à Caro’): Tiens.
-- Caro’: Merci.
-- Moi: Bon, avec ça on peut partir. Ça va te calmer.
-- Caro’: Ouais. (à Bill) Vous partez quand ?
-- Bill: En début d’après-midi.
-- Caro’: Vous rentrez en Allemagne ?
-- Bill: Non. Direction Madrid.
-- Caro’: Ahh l’Espagne ! J’aimerais tellement y mettre les pieds un jour…
-- Moi: ça viendra, t’inquiète.
-- Caro’: Et toi ? Où est-ce que tu voudrais mettre les pieds ?
-- Moi: Et bien… j’aimerais habiter à Hambourg. J’y ai fais un séjour pendant un an, et ça m’a beaucoup plus. Mais mes parents ne veulent pas déménager. :/
-- Bill: Très bon choix Hambourg. Smile

-- Moi: Bien sûr, toi tu connais !
-- Bill: Pour l’instant on habite à Berlin. Mais oui, Hambourg est une très jolie ville. Je me vois bien m’y installer plus tard.
-- Caro’: Qui sait ce que je l’avenir nous réserve ! ^^
-- Moi: Bon allez. Là, faut vraiment qu’on y aille. Je vais me faire décapiter en beauté. >_<

Nous nous levons. Bill nous accompagne jusqu’à l’ascenseur.

-- Moi: Tu diras bien au revoir aux trois autres. Je suppose qu’ils ne sont pas en état de parler.
-- Bill: Je n’pense pas non. ^^
-- Caro’: Dis bien merci à Tom pour m’avoir entraîner à me bourrer la gu*ule. --’ Wink

-- Bill (riant): Sans faute. Smile

-- Moi: Merci encore.

Il me sourit. Je plonge mon regard dans ses yeux noisette pendant un moment. Je m’y attarde. Lui non plus ne décroche pas son regard du mien. Je finis par détourner mes yeux de ses prunelles à grand regret, et nous rentrons dans l’ascenseur. Il m’adresse un clin d’œil avant que les portes ne se referment. A ce moment là, mon cœur était heureux. J’avais passé la plus belle journée de ma vie. Je soupire.

-- Caro’: Déçue ?
-- Moi: De quoi ?
-- Caro’: Que l’on doive partir.
-- Moi: Bien sûr. Mais au moins, je les ai vu. Et plus que je n’le pensais. C’était magique.
-- Caro’: Et bien moi je remercie cette fille de t’avoir frappé ! Excuse-moi hein ! Mais sinon, on n’aurait jamais pu aller boire un verre avec eux, je ne me serais jamais bourré la gu*ule, et je n’aurais jamais eu mon premier baiser.
-- Moi: …………….. Hein ?!
-- Caro’ (rigolant): Tu planes… je voulais te réveiller ! ^^
-- Moi: Ah okai.

L’ascenseur arrive au rez-de-chaussée, nous sortons de l’hôtel. Des fans sont encore là, les attendant.

-- Caro’: Et dire que nous on a passé la soirée avec eux, pendant qu’elles attendaient au froid… c’est cruel en y repensant. :p
-- Moi: ^^

Nous marchons jusqu’à la gare, et prenons notre train.
Après une demi heure de trajet, j’appelle ma sœur pour qu’elle vienne nous chercher à la gare. Celle-ci râle, puis se décide quand même à me rendre ce service. Elle arrive au bout de cinq minutes. J’angoisse en montant dans la voiture.

-- Moi: Coucou grande sœur ! Comment ça va ? ^^’
-- Mya: On va devoir parler toi et moi ! T’as de la chance que j’ai donné une excuse bidon aux parents !
-- Caro’: Bonjour. Smile

-- Mya: Bonjour Caroline.

Elle démarre. Une fois arrivées à la maison, elle me prend par le bras, et me fait asseoir de force dans le canapé. Elle reste debout devant moi, les bras croisés, et le regard dur. Je baisse la tête confuse.

-- Mya: Je peux savoir ce qui t’a prit ?!
-- Moi: Quoi ?
-- Mya: Oh ne fais pas l’innocente s’il te plait ! Qu’est-ce qui t’a prit de rester dormir là-bas ?! En plus avec des garçons ?!
-- Moi: Eh oh ! Ce ne sont pas n’importe quels garçons d’abord ! Ce sont mes idoles ! Alors arrête un peu ! C’est pas la mort !
-- Mya: Oh que si c’est la mort ! Imagine ce qui se passerait si je disais à papa et maman que t’as passé la nuit à l’hôtel avec des garçons ?!
-- Moi: D’abord, j’ai été forcé ! Parce que Caro’ était bourrée, et on a du rester sur place ! C’est tout !
-- Mya: Et où tu as dormi ? Dans le lit de Bill ?!
-- Moi: Oui ! Mais lui il était sur le canapé ! Arrête un peu de te faire des idées ! Il ne s’est rien passé ! Je suis pas con quand même ! Je le connais à peine ! Oh et puis ça m’énerve de me justifier devant toi, alors que je n’ai rien à me reprocher !

Je me lève en colère, et me dirige vers les escaliers.

-- Moi: Viens Caro’.

Celle-ci me suit. Je nous enferme dans ma chambre à clef.

-- Caro’: Elle est toujours comme ça ?
-- Moi: Quand elle se met à son rôle de maman couveuse, oui.
-- Caro’: Elle est protectrice. C’est normal. Tu es sa petite sœur…
-- Moi: On a qu’un an d’écart.
-- Caro’: Oui mais quand même. Elle prend son rôle très à cœur c’est clair, mais au moins, ça prouve qu’elle t’aime.
-- Moi: Oui je sais. Mais parfois c’est très pesant. J’étais heureuse, et puis voilà qu’elle vient tout gâcher. Ça m’énerve !

Je m’assois sur mon lit, elle me rejoint et passe son bras autour de mes épaules.

-- Caro’: Allez calmes-toi.
-- Moi: Je suis désolée que le premier contact avec ma famille se passe comme ça pour toi. Je voulais te mettre à l’aise et puis voilà.
-- Caro’ (souriant): Non ne t’en fais pas. Il en faut plus pour me bousculer. Et puis… c’est un peu de ma faute aussi. Si je ne m’étais pas bourrée… tu ne te serais pas fait engu*ulée.
-- Moi: Ouais. Mais je te remercie. Comme ça, j’ai pu passer un moment avec Bill. Comme j’ai toujours voulu.
-- Caro’: Ravie d’avoir pu contribuer à ton bonheur alors ! Smile

Je lui fais un bisou sur la joue, et me laisse tomber en arrière sur mon lit, regardant le plafond. Nous restons silencieuse un moment.

-- Caro’: Tu penses toujours au bel androgyne hein ?
-- Moi: Euh…
-- Caro’: N’essaie pas de mentir ! Ça se lit sur ton visage comme un livre ouvert ! Il te fait de l’effet !
-- Moi: A qui Bill ne ferait pas d’effet non plus. --’
-- Caro’: A moi par exemple.
-- Moi: T’es sérieuse ??
-- Caro’: Absolument ! Moi, mon cœur balance pour Tom.
-- Moi: J’aurais du m’en douter. :p
-- Caro’: J’espère vraiment les revoir un jour.
-- Moi: Alors on est deux. Mais tu verras… ils vont nous oublier très vite avec la vie qu’ils mènent.
-- Caro’: Non, moi je ne pense pas. En plus tu as offert un collier à Bill. Ça lui permettra de ne pas t’oublier.
-- Moi: Encore faudrait-il qu’il le porte. --’
-- Caro’: Tu verras bien sur les futures photos.
-- Moi: Ouais.

Elle se redresse d’un coup, se mettant debout sur le lit.

-- Caro’: Bon allez ! Moi je veux m’amuser !
-- Moi: Encore ?! Surprised

-- Caro’: Ouais ! Mais sans alcool. Tu te rappelles que sur msn on s’était dit qu’on se ferait un délire quand on se verrait ?
-- Moi: Ouais je m’en souviens. Smile

-- Caro’: Alors debout !

J’attrape la main qu’elle me tend, et me mets sur mes jambes. Je descends du lit, et mets l’album ‘‘Schrei’’ dans ma chaîne hifi.

-- Caro’: Ouaaais ! Super ! Là on a tout ! Very Happy

Nous nous amusons à faire les folles, et prolonger notre bonheur pendant une heure. On finit par frapper à ma porte. Je vais ouvrir. C’est ma sœur.

-- Mya: Tu pourrais pas baisser le volume s’il te plait ? Déjà que j’aime pas ton groupe, alors…
-- Moi: J’vois pas pourquoi je le ferais.
-- Mya: Je te le demande gentiment. Alors s’il te plait.

Sans lui donner de réponse, je lui referme la porte au nez, mais baisse le volume.
Elle nous appelle pour manger une demi heure plus tard. Nous descendons, aidons à mettre la table, puis commençons le repas.

-- Mya: Alors comme ça vous vous êtes connu sur un forum ?
-- Moi: Ouais.
-- Mya: De Tokio Hotel ?
-- Moi: Ouais.
-- Mya: ça fait combien de temps que vous vous connaissez ?
-- Caro’: ça va faire un an qu’on parle par msn. Et donc, on a voulu se voir pour pouvoir aller au concert ensemble.
-- Mya: C’est sympa.
-- Moi: Ouais.
-- Mya (soupirant): Arrête s’il te plait. Je voulais pas me prendre la tête avec toi. Je me suis inquiétée, c’est tout !
-- Moi: J’ai pas envie d’en reparler. Tu m’as bien fais la morale, alors maintenant c’est bon !

Le silence s’installe jusqu’à la fin du repas. Nous remontons ensuite dans ma chambre.

-- Caro’: Tu devrais pardonner à ta sœur. Elle s’est simplement fait du soucis pour toi, c’est tout.
-- Moi: Ouais, mais elle est allée trop loin quand même !
-- Caro’: En général, tu t’entends bien avec elle ?
-- Moi: Oui.
-- Caro’: Vous êtes complices ?
-- Moi: Beaucoup.
-- Caro’: Bah alors ? Ça serait dommage de gâcher ça, tu n’trouves pas ?

Je réfléchis un instant. Je finis par me rendre à l’évidence que sans ma sœur je ne suis rien. Je l’adore.

-- Moi (soupirant): C’est bon t’as gagné. Je vais lui parler.
-- Caro’: C’est bien. Smile

Je me lève et vais frapper à sa porte. Elle me dit d’entrer. Je la trouve en train de pianoter sur son clavier d’ordinateur. Je referme la porte, et reste plantée là, à attendre qu’elle daigne jeter un coup d’œil vers moi.

-- Mya: Qu’est-ce que tu veux ?
-- Moi: Je… je… oh et puis merde ! Je suis nulle pour les excuses ! --’

Elle arrête son activité, et se tourne vers moi, me souriant.

-- Mya: Moi non plus je n’aurais pas du te parler comme ça.
-- Moi: C’est vrai que j’ai cru avoir maman devant moi l’espace d’une seconde. --’

Elle se lève et me prend dans ses bras.

-- Mya: Excuse-moi ‘tite sœur…
-- Moi: Excuse-moi aussi. Tu as fait un effort pour me conduire à Paris, tu m’as attendu pendant des heures, et moi au lieu de te dire merci, je t’ai renvoyé bouler. --’
-- Mya: C’est pas grave, on oublie. C’est aussi en partie de ma faute. Mais tu devrais essayer de contenir ta colère.
-- Moi: Je sais mais c’est plus fort que moi. J’y arrive pas.
-- Mya: Faut prendre sur toi. Tu étais beaucoup plus calme avant.
-- Moi: Je sais. Mais ça c’est depuis que je suis entrée dans ce lycée pourri.
-- Mya: Tu en as parlé à papa et maman ?
-- Moi: A papa. Il a dit qu’il verrait pour me changer d’établissement.
-- Mya: Bon. C’est déjà ça.
-- Moi: Oui.

Elle m’embrasse sur le front et retourne à son clavier. Quand à moi, je retourne avec Caro’.

-- Caro’: Alors ??
-- Moi: C’est bon. C’est oublié.
-- Caro’: Ahh tant mieux ! Je suis contente ! Smile

Je m’écrase sur mon lit.

-- Moi: Bon, on fait quoi ?
-- Caro’: Passe-moi ton PC. Je vais te montrer les musiques dont je t’ai parlé.
-- Moi: Ah oui, c’est vrai !

Nous restons sur l’ordi jusqu’à ce que mes parents reviennent du travail. On nous appelle pour manger vers 19h30. Nous descendons.

-- Papa: Tiens ! Une revenante !
-- Moi: --’ Bonjour papa.
-- Maman (m’embrassant): C’était bien chez Amélie ?

Je jette un regard incompréhensif à ma mère. Mya me regarde intensivement par derrière. Je comprends.

-- Moi: Oh oui ! Super ! Ça faisait longtemps que je ne l’avais pas vue.
-- Maman: Tu lui as bien dit bonjour de notre part j’espère ?
-- Moi: Oui. Euh… je voudrais vous présenter Caroline.
-- Maman: Bonjour ! Smile

-- Papa: Bonjour. Smile

-- Moi: Je t’en avais parlé. On s’est rencontré sur le net..
-- Maman: Oui en effet. Tu es la bienvenue Caroline !
-- Caro’: Merci madame. Smile

-- Mya: Bon, c’est pas que je m’ennuie mais… j’ai faim moi !
-- Maman: Oh ! Oui bien sûr. On passe à table.

Le repas se passe dans la bonne humeur. Nous débarrassons la table puis montons nous coucher.

-- Maman: Bonne nuit les filles. Et ne chahutez pas trop !
-- Moi: Oui maman. --’

Une fois arrivées dans la chambre, nous nous déshabillons.

-- Moi: Tu veux dormir à côté par terre sur un matelas, ou dans mon lit avec moi ? Y a deux places alors…
-- Caro’: Oh bah je préfère un lit bien douillet !
-- Moi: Okai. ^^

Nous nous mettons sous ma couette. Là, nous discutons encore un peu.

-- Caro’: ça te saoule pas ?
-- Moi: De quoi ?
-- Caro’: Je suis hyper bavarde !
-- Moi: Oh bah moi aussi !
-- Caro’: Mais moins que moi.
-- Moi: Possible. ^^
-- Caro’: Comment j’ai trop envie de les revoir c’est un truc de malade !
-- Moi: Moi aussi. Mais bon… ça risque d’être difficile de ravoir une chance pareille.
-- Caro’: C’est clair. :/
-- Moi: Faut qu’on trouve un truc.
-- Caro’: Ouais mais quoi ? T’as vu toutes les fans qu’il y a à chaque fois ?
-- Moi: Oui je sais. Je sais pas… la prochaine fois qu’ils reviennent, on aura qu’à entrer dans l’hôtel et puis les demander !
-- Caro’: T’es marrante ! Tu crois sincèrement qu’ils nous laisseront les voir ? J’ose même pas imaginer combien de fans ont essayé de tenter l’coup !
-- Moi: ça vaut quand même le coup d’essayer ! Et puis les gardes du corps nous connaissent maintenant.
-- Caro’: Ouais, bah en attendant, faut attendre qu’ils reviennent. Et c’est l’attente qui tue ! >_<
-- Moi: Je sais. Sad

Nous nous tournons chacune d’un côté.

-- Moi: A demain.
-- Caro’: Bonne nuit.

ooooooh non séparation ='(

=/

une escapade à Madrid ça vous dit [fanfic] Cher journal... (terminée) 422791

suite stp

Je suis sur que bill et tom ne vont pas les oublier
c'est obliger

suite I love you

j'ai rattraper mon retard
désolé miss Sad

c etait une belle rencontre en tout cas
je susi sur que personne ne l oublieras

suite suite I love you

et beh? la suite? Sad

je suite plus une vie de saphir si tu mets pas de suite c'est bête... j'avais écrit jusqu'au chapitre 9... personne lira.... zut alors Razz

ah bah alors là ça va me faire foncer ! lol!

J'ai pas l'choix ! XD
Je suis pas trop en avance vu que les chapitres sont assez long et que je prends bien mon temps pour les écrire.
Je pourrais en poster un ce soir, mais je vais devoir y aller.
Donc ce sera pour demain ! Razz

Sinon, merci. ça me fait plaisir de voir que ma fic' plait ! Smile

[fanfic] Cher journal... (terminée) 158360

c'est loin demain T.T

Pour te faire plaisir ! Very Happy

et pour avoir ta suite !!

**************

10/07/06

Cher journal,

Caro’ est repartie après avoir passé une semaine à la maison. C’était vraiment sympa. Je suis contente d’avoir pu faire cette rencontre. On en fait de belles grâce au groupe. C’est génial.
En parlant du groupe, je n’arrête pas de penser à cette journée que nous avons passé avec eux. J’en rêve même la nuit. Revivant exactement les mêmes sensations que j’ai ressentie. Cette même magie qui m’a transporté sur un petit nuage le temps d’une journée. Je donnerais tout pour revivre ça. Malheureusement, ils ne repasseront pas tout de suite en France. Je me console en me disant que c’est normal. Ils sont ~~trop~~, très demandé. Il n’y a pas que les fans françaises qui ont le droit à ces instants de bonheur. Sinon, ça ne serait pas juste.
J’espère vraiment de tout cœur pouvoir les revoir. Bill… Pouvoir replonger à nouveau mon regard dans ses yeux chocolat qui me font fondre. Bref, je m’emporte. Je pourrais en écrire des pages et des pages, tellement il y a à dire sur lui. A 17 ans, il est déjà si parfait, que ça pourrait presque me déranger. Comment fait-il ? Quel est son secret pour paraître si proche et à la fois inaccessible ?
Enfin bon, je te laisse cher journal. J’ai encore pleins de choses à faire, au lieu de rêver de cette façon.

**************

-- Mya (de sa chambre): Evy !!
-- Moi: Quoi ??
-- Mya: Viens là s’il te plait !

Je me lève, et vais la retrouver dans sa chambre. Je la trouve devant sa glace, avec deux robes à la main.

-- Moi: Qu’est-ce qu’il y a ?
-- Mya: Laquelle ? J’arrive pas à choisir.

Je m’approche, et les regarde toutes les deux.

-- Moi: Mmm… la noire !
-- Mya: T’es sûre ?
-- Moi: Oui. Pourquoi ? T’as un rancare ?
-- Mya: Oui ! Il vient me chercher dans un quart d’heure.
-- Moi: Quoi ?! Et toi tu ne me dis rien !
-- Mya: Excuse-moi… je suis tellement stressée que j’ai oublié de te le dire.
-- Moi: Ouais bien sûr. --’ Bon alors, c’est qui l’heureux élu ?
-- Mya: Si je te le dis tu vas me tuer.
-- Moi: J’vois pas pourquoi je ferais ça. J’ai pas d’ex ni de copain alors…
-- Mya: Non, c’est pas pour ça. Tu le connais.
-- Moi: Comment ça je le connais ? Je fréquente aucun mec !
-- Mya: Oh et puis zut ! Si je te l’dis tu vas me tuer. Alors je me tais !
-- Moi (sautant sur place): Allez Mya ! Dis-moi s’il te plait ! Tu peux plus faire marche arrière là !
-- Mya: Bon… tu me promets que tu ne m’étrangleras pas ?
-- Moi: ça j’peux pas non.
-- Mya: Evy !!
-- Moi: Oui, bon d’accord ! Je te le promets !
-- Mya: Bon. Laisse-moi enfiler ma robe, et je te dis son nom.

Elle part dans la salle de bain, et ressors quelques minutes plus tard, plus belle que jamais. J’adore quand elle porte des robes (que je lui pique d’ailleurs en douce parfois). J’attends les bras croisés.

-- Mya: Comment c’est ?
-- Moi: Tu es superbe. Bon maintenant dis-moi.
-- Mya: Le rouge à lèvre ça fait pas trop ?
-- Moi: Mya !!
-- Mya: Okai, okai ! Il s’appelle… c’est…
-- Moi: Tu l’fais exprès ?
-- Mya: C’est Gustav !

Je décroise mes bras, ahurie, et ouvre mes yeux en grand.

-- Moi: Quoi ?!
-- Mya: T’as bien entendu. Alors s’il te plait, ne me tue pas. J’y peux rien c’est…
-- Moi: Toi qui me faisais des sermons en me faisant clairement comprendre que tu n’aimais pas le groupe ! Et aujourd’hui tu sors avec le batteur !
-- Mya: Mais… c’estarrivécommeçaj’airienvuveniretquandilm’ainvitéj’aipaspurésister.
-- Moi: J’ai rien compris !
-- Mya: J’ai pas pu lui dire non. C’était plus fort que moi.
-- Moi: Comment vous vous êtes connu ?
-- Mya: Lors d’un stage que j’ai fais en étant à la radio. Ils y sont passés, et puis voilà. On a gardé contact depuis.
-- Moi: Depuis combien de temps ça dure ?
-- Mya: ……… un mois.
-- Moi: Et comment ça se fait qu’il soit en France ?? Je croyais qu’ils étaient partis en Espagne !
-- Mya: Et bien ils sont revenus ! Il m’avait promis de passer me voir avant de rentrer.
-- Moi: J’en reviens pas que tu m’ai rien dis… Pourquoi ?
-- Mya: Tu aurais tout de suite sauté au plafond, et aurais insisté pour que j’organise une rencontre entre toi et les garçons.
-- Moi: Tu sais que c’est faux. Je suis pas du genre impulsive. J’aurais réfléchis avant. Et me connaissant, j’aurais jamais osé.
-- Mya: Peut-être mais bon. J’ai fais ça pour éviter de me retrouver dans une situation difficile.
-- Moi: Et… il sait que je suis ta petite sœur ?
-- Mya: Non.
-- Moi: Tu ferais mieux d’y aller. Il va t’attendre.
-- Mya: Evy… je suis désolée. Je voulais pas te faire de peine en te le cachant.

Je sors de sa chambre, et rentre dans la mienne. Je ne suis pas fâchée contre elle. Je la remercie plutôt doublement. Les revoir sera alors beaucoup plus facile ! Je suis heureuse.
J’entends la sonnette retentir. Même si elle risque de m’en vouloir, je ne peux m’empêcher de me précipiter à la porte pour aller ouvrir.

-- Gustav: Evy ?? Surprised

-- Moi: Et oui !
-- Gustav: Qu’est-ce que tu fais là ?
-- Moi: Je suis chez moi.
-- Gustav: Mya est ta sœur ?
-- Moi: Oui.
-- Gustav: Et bah ! Quelle coïncidence ! Je savais pas !
-- Moi: Moi non plus. Je viens juste de l’apprendre.

Mya nous rejoint peu de temps après.

-- Moi (à ma sœur): Désolé. J’ai pas pu résister.
-- Mya: ça ne m’étonne pas de ta part… Bonsoir Gustav. J
-- Gustav: Salut Mya. Tu… tu es très jolie.
-- Mya (rougissant): Merci. J
-- Moi: Bon, et bien je remonte. Passez une bonne soirée !
-- Mya: Merci.
-- Gustav: Alors à bientôt je suppose.
-- Moi: Certainement. J

Je les laisse donc, et remonte dans ma chambre. Je rue sur mon ordi, voulant annoncer la bonne nouvelle à Caro’. Malheureusement, elle n’est pas connectée. Je décide donc de l’appeler. Elle décroche.

-- Caro’: Allô ?
-- Moi: Salut Caro’, c’est Evy.
-- Caro’: Ah coucou ! Comment tu vas depuis tout à l’heure ? ^^
-- Moi: Oh trop trop bien !
-- Caro’: Je vois que mon départ t’a rendue de bonne humeur ! ^^
-- Moi: Non c’est pas ça du tout ! Figures-toi que je viens d’apprendre un truc de ouf !
-- Caro’: Vas-y raconte !!
-- Moi: Accroche-toi parce que c’est puissant !
-- Caro’: J’suis prête !
-- Moi: Ma sœur sort avec un garçon ce soir !!
-- Caro’: Ah… euh… et bah c’est super pour elle. Ça te fait si plaisir que ça ?
-- Moi: Oh ouii ! Parce que ce n’est pas n’importe quel garçon.
-- Caro’: Accouche !
-- Moi: C’est Gustav !!
-- Caro’: Quoi ?!
-- Moi: Ouii ! J’en revenais pas ! Je suis trop contente !!
-- Caro’: ça veut dire…
-- Moi: Qu’on va pouvoir les voir plus facilement ! Ouii !!
-- Caro’: Oh punaise, c’est génial !!
-- Moi: Trop !
-- Caro’: Quand est-ce que tu m’invites ??
-- Moi: ^^ Il est venu chercher Mya ce soir.
-- Caro’: Punaise, comment t’as trop d’chance…
-- Moi: Tu viens quand tu veux tu sais ! :p
-- Caro’: Malheureusement je viens de rentrer, mais… ne t’étonne pas si tu me vois débouler la semaine prochaine chez toi !
-- Moi: ^^ Bon je te laisse. Je t’embrasse fort.
-- Caro’: Moi aussi. Bisous !

Une fois la conversation coupée, j’entre dans ma salle de bain pour prendre une douche, et me couche. Les parents sont sortis aussi en amoureux. Je suis donc toute seule à la maison. J’ai du mal à trouver le sommeil vu la nouvelle que je viens d’apprendre, mais je finis par tomber dans les bras de Morphée au bout d’une demi heure.

[ Le lendemain ]

-- ???: Evy… Evy… réveilles-toi.
-- Moi: Mmm… quoi ?

J’ouvre péniblement les yeux, et aperçois ma sœur assise en tailleur à côté de moi sur mon lit.

-- Mya: Il faut que je te parle.
-- Moi (me redressant, encore endormie): De quoi ?
-- Mya: De la soirée d’hier soir.
-- Moi: ça s’est bien passé ?
-- Mya: Oh oui super bien. Il veut que l’on se revoit.
-- Moi: Ah bah c’est cool !
-- Mya: Ouais. Seulement…
-- Moi: Seulement quoi ?
-- Mya: J’ai peur de sortir avec lui.
-- Moi: C’est déjà fait il me semble non ?
-- Mya: Non mais j’veux dire… être sa petite amie !
-- Moi: Attends qu’il te le demande déjà.
-- Mya: C‘est déjà fait.
-- Moi: Quoi ?! Ouaou ! Ça c’est du rapide ! Et tu lui as dis quoi ?
-- Mya: Que je préférais réfléchir d’abord.
-- Moi: Et donc maintenant, tu es au point ‘‘j’ai la trouille de dire oui’’. C’est ça ?
-- Mya: En gros ouais.. :s

Je m’assois face à elle.

-- Moi: Écoute… moi… je suis pas bien placée pour te donner des conseils de ce côté-là. J’ai jamais eu de petit copain…
-- Mya: Tu vas quand même pas me demander d’aller en parler à maman !
-- Moi: Non loin de là. Tout ce que je peux te dire c’est… écoute ton cœur tout simplement. Si tu l’aimes, dis-lui oui. Et si au contraire tu ne ressens rien pour lui… dis-lui non. Il faut que tu sois au clair dans tes sentiments.
-- Mya: C’est tout nouveau. Je sais pas trop.
-- Moi: En tout cas, faut bien qu’une de nous deux saute le pas un jour ou l’autre ! Et dans la logique des choses, comme c’est toi la plus grande… c’est normale que tu sois la première.
-- Mya: ça rassure vachement, merci. --’
-- Moi: Nan mais écoute. Je sais pas quoi te dire moi… écoute ton cœur et puis voilà !

Je regarde mon réveil. Il est 9h.

-- Moi: Excuse-moi, on est en vacances, et 9h pour se lever, c’est trop tôt à mon goût. Je me recouche.

Elle se lève donc, et sors de ma chambre. Quand à moi, je replonge dans un sommeil profond jusqu’à midi.

-- ???: Evy réveilles-toi !
-- Moi (râlant): Quoi encore ?!
-- ???: Tu me parles sur un autre ton s’il te plait !

J’ouvre les yeux, et m’aperçois que c’est ma mère.

-- Moi: Excuse-moi, j’ai cru que c’était Mya.
-- Maman: Bon allez, lève-toi ! Je sais que tu es en vacances, mais c’est pas une raison pour rester au lit toute la journée !
-- Moi: C’est bon, c’est bon, j’me lève. --’

Je traîne péniblement les pieds jusqu’à ma salle de bain, prends tout mon temps pour m’habiller, et descends en bas. Tout le monde est déjà à table.

-- Papa: Alors la marmotte ? On a bien dormi ?
-- Moi: Bonjour papa. Oui.
-- Mya: Je sors cet après-midi avec des amis.
-- Maman: Encore ??
-- Mya: C’est les vacances maman. --’
-- Maman: Avec qui ?
-- Mya: Euh… bah des amis du lycée ! Tu ne les connais pas. Ils ne sont jamais venus à la maison.
-- Maman: Bon.

Le repas fini, je suis ma sœur à la trace dans sa chambre.

-- Moi: ça sentait le mensonge à plein nez ça ! Avec qui tu sors réellement ?
-- Mya: ……… --’ C’est bon t’as gagné. Gustav et Georg.
-- Moi: Georg ?! Tu le connais aussi ?? Surprised

-- Mya: T’es bien placée pour savoir qu’ils sont potes non ?
-- Moi: Oui, mais… euh… jepeuxtaccompagner ?
-- Mya: J’ai rien compris.
-- Moi: Je peux t’accompagner s’il te plait ?? (lui faisant les yeux doux)
-- Mya: Non, certainement pas ! On est entre grands !
-- Moi: Oh s’il te plait. J’ai un an de moins que vous. --’ En plus, je sais pas ce que je vais faire de mon après-midi…
-- Mya: Bon d’accord.
-- Moi: Super ! Merci !
-- Mya: Dépêche-toi de te préparer. On a rendez-vous avec eux dans moins d’une heure.

Je file me préparer dans ma chambre et descends en bas.

-- Moi: Maman ?
-- Maman: Oui ?
-- Moi: Je vais avec Mya.
-- Maman: Bon très bien.

Mya descends un quart d’heure plus tard, tandis que je zappe sur la télécommande de la télé.

-- Mya: On peut y aller !

Je me lève et me dirige vers la porte.

-- Maman: Bon après-midi les filles !
-- Nous: Merci !

Nous prenons la voiture, et nous rendons au lieu de rendez-vous.

-- Mya: Ils sont là.

Nous descendons de la voiture, et les rejoignons.

-- Gustav: Salut ! J
-- Georg: Evy ?? Surprised

-- Moi: Et oui !
-- Mya: C’est ma sœur.
-- Georg: Ah okai !
-- Gustav: Vous allez bien ?
-- Mya: Ouais super ! J

Nous partons pour le parc, et nous posons sur la pelouse, appréciant le soleil.

-- Moi (hésitant): Les jumeaux vont bien ?
-- Georg: Ouais ça va.
-- Gustav: Et elle est où Caroline ?
-- Moi: Oh elle est repartie chez elle. On s’est connue sur un forum du groupe.
-- Gustav: Ah okai.

Nous passons la plupart de l’après-midi au parc. Nous mangeons au mcdo le soir, puis les garçons nous raccompagnent chez nous.

-- Georg: Bon et bah, c’était sympa cette journée ! Content de t’avoir revu Evy.
-- Moi: Moi aussi. Ça m’a fait plaisir. J Salut Gustav.
-- Gustav: Salut Evy. J

Je rentre dans la maison, laissant ma sœur dire au revoir à Gustav. Mes parents sont en train de dîner dans la cuisine.

-- Maman: Bonsoir Evy ! Alors cette journée ?
-- Moi: Plutôt cool ! On s’est bien amusé !
-- Papa: Pas « méchamment » j’espère ?
-- Moi (levant les yeux au ciel): Non papa ! Je ne me suis pas droguée, je n’ai pas fumé, et je n’ai pas couché !
-- Maman: Evy !
-- Moi: Bah quoi ? C’est-ce que vous vouliez entendre non ?

Je les laisse, et monte dans ma chambre. Je m’écroule sur mon lit, fatiguée de cette journée.

YOUPIIIII GENIAL LE RETOUR DU GROUPE!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

THE coincidence!!!!!!

une autre Razz

mdr

suite stp

oh c'est super que ely revoir les gars
puis sa soeur qui va peut être devenir la chérie de gus Very Happy

suite

Allez ! Une nouvelle suite pour mes lectrices ! Very Happy

Merci encore pour vos coms'. [fanfic] Cher journal... (terminée) 158360

*******************

12/07/06

Cher journal,

J’ai été contente de revoir Georg et Gustav. Nous avons passé une après-midi sympathique. Quand je ne sors pas, je glande toute la journée. En gros, je profite de mes vacances.
Papa et maman nous ont annoncé que nous partirons à la mer dans deux semaines. Je n’aime pas quitter mon chez-moi, mais je dois dire que j’apprécie l’idée. Me faire chauffer au soleil, prendre un bon bain de mer, et laisser ma peau bronzer… j’apprécie.
Mais je ressens quelque chose de bizarre en ce moment… je ne saurais expliquer ce que c’est. Je ressens ça comme… un vide. Ou non. Plutôt un manque. Mais de quoi ? Je l’ignore.
Ma sœur me demande ce qu’il se passe, mais je suis incapable de lui répondre. Même si j’aimerais, pour me débarrasser de ce tourment.

**************

Assise à mon bureau, je regarde, distraite, par la fenêtre. Le soleil est là. Il brille de tout ses éclats dans le ciel bleu. L’été est au rendez-vous comme prévu. Sauf la température.
On frappe à ma porte, ce qui me sort de mes pensées. C’est ma sœur.

-- Mya: Evy, ça va ?
-- Moi: Oui.
-- Mya: Tu rêves..
-- Moi (regardant enfin dans sa direction): Euh…oui peut-être. Qu’est-ce que tu veux ?
-- Mya: Oh rien de spécial. Je voulais passer un peu de temps avec toi. Je m’ennuie.

Elle se penche au-dessus de mon journal. Je cache son contenu par réflexe.

-- Mya: Qu’est-ce que tu écris ?

Je souris.

-- Mya: Quoi ?
-- Moi: Rien… enfin… Bill m’a posé la même question.
-- Mya: Ah. Et qu’est-ce que tu lui as répondu ?
-- Moi: Que j’y écrivais ce que je ressens et un peu de ma journée.

Elle va s’asseoir sur mon lit, me faisant signe de la rejoindre. Je m’exécute.

-- Mya: Tu penses à lui, hein ?
-- Moi: A qui ?
-- Mya: Tu sais très bien… Bill.
-- Moi: Ah, euh… non pas spécialement.
-- Mya: Menteuse.
-- Moi: C’est pas vrai.
-- Mya: Tu rêves tout le temps Evy. Tu n’es plus avec nous. C’est comme si… tu étais autre part. Partie je n’sais où.
-- Moi: Le seul moment où je rêve c’est la nuit.
-- Mya: Arrête… quand on regarde un film tu regardes dans le vide, quand on est à table tu tournes machinalement ta cuillère sans manger… Qu’est-ce qui ne va pas ?
-- Moi (soupirant): J’en sais rien.
-- Mya: Moi je suis sûre que c’est à cause de lui.
-- Moi: Et moi je te dis que non.
-- Mya: Tu l’aimes ?
-- Moi: Pardon ?!
-- Mya: Tu l’aimes ?
-- Moi: Bien sûr que non ! Je ne le connais pas !
-- Mya: Mmm…
-- Moi: Je t’assure Mya ! Je ne te mens pas ! Je ne le connais pas assez pour pouvoir aboutir à cette conclusion.
-- Mya: Mais.
-- Moi: Oui, mais. Il y a un ‘‘mais’’.
-- Mya: Qui est ?
-- Moi: J’en suis pas sûre…
-- Mya: Dis toujours !

Je soupire, et me lève pour aller me poser contre ma fenêtre.

-- Moi: Tu as raison… Il occupe sans arrêt mes pensées. Je n’arrête pas de repenser à cette journée. A ses yeux chocolats, sa façon de me regarder, de me parler, de m’écouter. Je t’assure… je n’ai jamais ressenti ça auparavant. Pour la première fois… j’ai eu l’impression que j’intéressais quelqu’un. Que l’on m’écoutait vraiment. Qu’on s’intéressait vraiment à moi.
-- Mya: Tu voudrais le revoir ?
-- Moi: Oui et non. Je ne sais pas.
-- Mya: Pourquoi non ?
-- Moi: … Peut-être parce que j’ai peur.
-- Mya: Peur de quoi ?
-- Moi: J’en sais rien… Peur de m’aventurer dans quelque chose de nouveau. Je sais pas.
-- Mya: Mais au fond ? Tu veux le revoir ?
-- Moi: Oui. J’ai vraiment eu un bon contact avec lui.
-- Mya: Et bien je peux arranger ça ! J’appelle Gustav, et on se fait un après-midi tous les quatre ! Qu’est-ce que t’en dis ?
-- Moi: Mais… ils sont pas repartis en Allemagne ?
-- Mya: ça tue pas trois heures de vol… Et puis ils peuvent rester sur place après ! Les hôtels ça existe !
-- Moi: Bon… d’accord.
-- Mya: Je l’appelle ce soir.

Je quitte la fenêtre pour venir me rasseoir à côté de ma sœur, et la prendre dans mes bras.

-- Moi: Merci Mya. Merci de ne pas me prendre pour une imbécile. Pour une fan qui tient juste à revoir son idole.
-- Mya: Je te prends comme toi tu es. Un être humain. Un être humain qui a un cœur et une sensibilité.

Je lui souris et l’embrasse sur la joue.

-- Mya: Bon ! Ça te dit que je te défonce à la play ?
-- Moi: Toi me défoncer ?? J’aimerais bien voir ça !

Nous nous levons, avec un regard de défi, puis descendons jouer à la PS2 en bas.
Tout en jouant…

-- Moi: Au fait ? Ça en est où avec Gustav ? Tu as pris une décision ?
-- Mya: Non… je ne sais pas quoi faire.
-- Moi: Qu’est-ce qu’il en pense lui ? Vous avez parlé hier un peu ?
-- Mya: Non. J’évite le sujet…
-- Moi: Tu crois que c’est une bonne idée ?
-- Mya: J’en sais rien. Ça me permet de ralentir les choses pour que je puisse réfléchir.
-- Moi: Tu l’aimes ?
-- Mya (soupirant): J’en sais rien.
-- Moi: Tu n’es jamais sûre de rien… je t’ai dis d’écouter ton cœur. C’est si compliqué que ça ?
-- Mya: Raa merde ! Regarde, à cause de toi j’ai perdu !

Nous posons nos manettes.

-- Moi: Alors ?
-- Mya: Mais j’en sais rien moi ! Je sais pas ce que je ressens !
-- Moi: C’est grave.
-- Mya: Tu crois ?
-- Moi (riant): Mais nooon ! C’est juste que… combien de temps tu penses qu’il attendra ?
-- Mya: Aucune idée..

On sonne à la porte. Maman sort de la cuisine et va ouvrir. Nous écoutons du salon.

-- ???: Euh… bonjour madame. Est-ce que Mya est là ?
-- Maman: Oui elle est là. Qui êtes vous ?
-- ???: Un ami à elle. Je m’appelle Gustav.

Mya ouvre la bouche en grand, et reste figée sur place. Je lui donne un coup de coude.

-- Moi: Et bah vas-y qu’est-ce que t’attends !
-- Mya: Je…je sais pas.
-- Moi: Oh arrête avec tes ‘‘je sais pas’’ et fonce ! Sinon je t’emmène de force à coups de pieds au derrière !
-- Mya: Très rassurant, merci !
-- Moi: Allez vas-y. De toute façon je viens avec toi lui dire bonjour.

Elle finit par se lever. Nous nous dirigeons vers la porte d’entrée.

-- Mya (timidement): Salut..
-- Gustav: Salut Mya. Smile

-- Moi: Coucou !
-- Gustav: Coucou toi ! Smile

-- Maman: Mya, tu m’expliques ?
-- Mya: T’expliquer quoi ? C’est un ami, c’est tout !
-- Maman (à Gustav): Nan mais c’est bizarre… j’ai déjà vu ta tête quelque part…
-- Moi: Oui maman. Dans ma chambre.
-- Maman: Hein ?!
-- Gustav (rigolant): Vous m’avez certainement vu sur un de ses posters.
-- Maman: Ahh ouii ! En effet ! C’est ça !
-- Mya: Tu… tu veux entrer ?
-- Gustav (rentrant): Ouais !
-- Maman: Bon ! Et bien moi je retourne à mes fourneaux ! On mange bientôt.
-- Moi: Okai.
-- Mya: Tu veux quelque chose à boire ?
-- Gustav: Non merci, c’est gentil. En réalité, je venais pour te parler…
-- Mya: Ah.
-- Moi: Bon et bien moi sur ce, je vous laisse !

Mya me supplie du regard mais je monte dans ma chambre, un petit sourire aux lèvres.
Je les entends monter à leur tour, dans la chambre de ma sœur. Cela me démange d’aller écouter à sa porte, mais je me raisonne, me disant que je n’aimerais pas que l’on me le fasse.
Je m’assieds donc à mon bureau, ouvre mon ordinateur, et me connecte. Caro’ est en ligne. J’entame une conversation.

[(♀♫ Miss_TH ♫♀)] dit: Coucou Caro’ ! Comment tu vas ??

[

LiebTH

] dit: Super et toi ?

[(♀♫ Miss_TH ♫♀)] dit: ça va !

[

LiebTH

] dit: Tu as revu Gustav ?

[(♀♫ Miss_TH ♫♀)] dit: Même Georg et bientôt Bill.

[

LiebTH

] dit: QUOI ?! Nan mais quand est-ce que tu comptais m’appeler pour me le dire ?!

[(♀♫ Miss_TH ♫♀)] dit: T’en fais pas. J’allais le faire ce soir.

[

LiebTH

] dit: Punaise t’as trop de chance ! Faut vraiment que je vienne squatter chez toi là !

[(♀♫ Miss_TH ♫♀)] dit: Mais je t’en prie ! Tu es la bienvenue ! Very Happy

[

LiebTH

] dit: Y a intérêt ! Surtout dans un cas pareil ! Quand est-ce que tu vois Bill ?

[(♀♫ Miss_TH ♫♀)] dit: Je ne sais pas encore. Ma sœur est avec Gustav là. Elle va lui demander que l’on se fasse une sortie tous les quatre.

[

LiebTH

] dit: Y aura Tom ??

[(♀♫ Miss_TH ♫♀)] dit: J’en sais rien. Mais certainement. Les jumeaux sont inséparables.

[

LiebTH

] dit: P*tain, là j’ai vraiment envie de t’étrangler de jalousie !!!

[(♀♫ Miss_TH ♫♀)] dit: ^^ Tu peux venir la semaine prochaine si tu veux.

[

LiebTH

] dit: Oh je peux ? Vraiment ?? *_*

[(♀♫ Miss_TH ♫♀)] dit: Si je te dis que oui. ^^ Mais par contre, on part la semaine d’après à la mer.

[

LiebTH

] dit: Han trop de chance ! Moi je suis condamnée à rester dans ma pauvre maison. :’(

[(♀♫ Miss_TH ♫♀)] dit: Tu pourras venir avec nous si tu veux !

[

LiebTH

] dit: Nan sérieux ?! Génial !!

[(♀♫ Miss_TH ♫♀)] dit: Bon je dois te laisser. Je vais voir où ça en est avec ma sœur.

[

LiebTH

] dit: Fais un gros bisou à Gustav de ma part !! Very Happy

[(♀♫ Miss_TH ♫♀)] dit: Promis.

Je me déconnecte, ferme mon ordi, et vais écouter derrière la porte de ma sœur si leur conversation est terminée. Je n’entends rien. Je décide donc de frapper. Elle me dit d’entrer. Je pousse la porte doucement. Je trouve Gustav assit sur le lit, et ma sœur sur son bureau. Ils ont tous les deux un air sérieux.

-- Moi (me faisant toute petite vu l’ambiance): Coucou..

Gustav me sourit.

-- Gustav: Alors ça te dirait de faire une sortie avec moi, Bill et ta sœur ?
-- Moi: Y aura… enfin… euh… oui super !
-- Gustav: Cool ! On se fait ça après-demain ?
-- Moi: Ouais ! Ah, au fait ! Caro’ t’embrasse bien fort.
-- Gustav: Tu lui passeras le bonjour de ma part aussi alors.
-- Moi: Sans faute.
-- Gustav: Bon et bien moi j’y vais.

Il me fait la bise, ainsi qu’à ma sœur, puis descend en bas. Nous entendons la porte d’entrée claquer.

-- Mya: Alors t’es contente ?
-- Moi: Ouais c’est super ! Sinon, comment ça s’est passé ? Vous avez parlé de quoi ?
-- Mya: Euh… on a parlé de… et bien de nous deux.
-- Moi: Et ?
-- Mya: Je lui ai dis que je savais pas ou j’en étais.
-- Moi: Et ?
-- Mya: Il m’a dit qu’il m’aimait. Mais qu’il ne pourrait pas attendre éternellement non plus. Tu avais raison… il faut que je me décide.
-- Moi: Tu y arriveras.
-- Mya: J’espère.
-- Moi: Il t’a embrassé ?
-- Mya: Non.
-- Moi: Il n’a même pas tenté ?
-- Mya: Si bien sûr. Mais à chaque fois je détourne mon visage.
-- Moi (mettant ma tête dans mes mains): Qu’est-ce que t’as fais… Mon dieu !
-- Mya: Quoi ?
-- Moi: Mais faut pas le repousser dans ces cas là ! Laisse-toi faire ! Qu’est-ce qui te retient ??
-- Mya: Rien.
-- Moi: Alors fonce !
-- Mya: Écoute euh… j’ai plus trop envie d’en parler pour l’instant alors… une pause s’il te plait.
-- Moi: Comme tu veux. Je veux juste t’aider.
-- Mya (me souriant): Je sais. Smile

-- Maman (d’en bas): A table les filles !!
-- Nous: On arrive !!

Nous descendons en bas, et commençons à manger.

-- Moi: Papa n’est pas là ?
-- Maman: Non, il travaille.
-- Mya: Quand est-ce qu’il est en vacances ?
-- Maman: Dans une semaine.
-- Moi: Oh en parlant de semaine ! Caro’ vient passer justement une semaine à la maison. Elle arrive lundi. Et elle passera certainement les vacances avec nous à la mer.
-- Maman: Ola, ola, ola ! J’ai peut-être mon mot à dire ! Après tout, on ne la connaît pas cette fille. Je n’aime pas tes relations internet !
-- Moi: Maman s’il te plait ! C’est vraiment la seule amie que j’ai qui craint pas ! Je l’ai vue, et Mya aussi. Hein Mya ?
-- Mya: Oui c’est vrai. C’est une gentille fille. Allez maman… fais ça pour Evy au moins. Qu’elle soit pas toute seule..
-- Maman: Bon. Je vais en discuter avec ton père.
-- Moi: Merci.

Après avoir fini de manger, je mets ma veste, et pars faire un tour dans le quartier. Je marche tranquillement, regardant ce qui m’entoure.

-- ???: Evy !

Je fronce les sourcils, et me retourne pour voir mon interlocuteur.

-- Moi: Samuel ?? Surprised

-- Samuel (arrivant à mon niveau): Coucou !
-- Moi: Salut. Mais euh… qu’est-ce que tu fais là ? T’es pas parti comme prévu dans le sud ?
-- Samuel: Changement de programme. Mon père est tombé malade juste avant de partir.
-- Moi: Ah. Moche ça. :/
-- Samuel: Plutôt. Sinon, comment tu vas toi ?
-- Moi: Et bah ça va. Et toi ? Je ne t’ai pas vu le dernier jour des cours. Tu étais passé où ?
-- Samuel: J’avais attrapé une mauvaise grippe.
-- Moi: Ah okai.

Je continue de marcher lentement. Il me suit. Samuel est un garçon sympa de ma classe. Il m’aide parfois pour mes devoirs que je n’arrive pas à terminer. Le problème, c’est qu’il s’imagine des trucs qui pourrait se passer entre nous, alors que je ne ressens absolument pas la même chose. Pour moi, c’est juste un camarade de classe. Ça m’ennuie de lui mettre un râteau à chaque fois qu’il m’invite, mais je n’ai pas le choix. Je n’ai pas envie de sortir avec lui. Depuis qu’il l’a compris, il est disons… très collant.

-- Samuel: Quand est-ce que tu pars toi ?
-- Moi: Dans deux semaines.
-- Samuel: Où ça ?
-- Moi: A la mer. En vendée.
-- Samuel: Sympa comme coin !
-- Moi: Ouais.
-- Samuel: Euh… je me demandais si… si tu voulais bien sortir avec moi ce soir.

Je m’arrête net.

-- Samuel: On pourrait aller manger quelque part et ensuite je sais pas… aller se regarder un film. Ce que tu veux.
-- Moi: Euh… écoute Sam… je t’ai déjà dis que je t’appréciais beaucoup, mais que je ne suis pas amoureuse de toi. Je ne veux pas paraître méchante mais… je ne t’aime pas. Tu es juste une ami pour moi.
-- Samuel: Oh..
-- Moi: Je pensais que tu l’avais compris.
-- Samuel: Si, si, enfin… si.

Je me retourne, et commence à rebrousser chemin. Il me retient par le bras.

-- Samuel: Tu aimes quelqu’un d’autre, c’est ça ?
-- Moi (déstabilisée): Euh… non, bien sûr que non. Je viens de te dire la vrai raison.

J’essaye de me dégager mais il me serre plus fort le bras. Cela me déclenche une légère douleur.

-- Samuel: Tu vois je… j’ai du mal à te croire..
-- Moi: Tu peux me lâcher s’il te plait ? Tu m’fais mal.
-- Samuel: Comment il s’appelle ?
-- Moi: Quoi ??
-- Samuel: Dis-moi comment il s’appelle !
-- Moi: Mais il n’y a personne je te dis !

Je le vois nerveux, stressé. Il m’inquiète. Son emprise autour de mon bras me fait de plus en plus mal.

-- Moi: Lâche-moi s’il te plait ! J’ai mal ! Et puis tu… tu commences à me faire peur..

Il finit par lâcher sa prise, puis je recommence à marcher d’un pas rapide vers la maison. Espérant qu’il ne me suive pas. Je regarde derrière moi. Il a disparu.
Je rentre dans la maison, et cours dans ma chambre. Je trouve ma sœur allongée sur mon lit, en train de bouquiner.

-- Mya: Evy ? Qu’est-ce qu’il se passe ? Tu as l’air… effrayée.
-- Moi: Je… j’ai… je viens de croiser Samuel.
-- Mya: Oh. Ça a été ?
-- Moi: Non. Il m’a invité à sortir et puis, je lui ai dis non. Il l’a pas très bien prit, et m’a emprisonné le bras en me demandant qui je voyais.
-- Mya: Comment ça qui tu voyais ?
-- Moi: Il croit que la vrai raison est que je sors avec quelqu’un d’autre.
-- Mya: Ah, je vois.
-- Moi: Il a commencé à s’énerver. Il ne voulait pas me lâcher. Je t’assure… j’ai eu peur.
-- Mya (me tendant les bras): Viens là.

Je vais me blottir dans ses bras.

-- Moi: C’est comme si…
-- Mya: Il était jaloux ?
-- Moi: Oui… ça m’inquiète vraiment Mya..
-- Mya: Ne t’en fais pas. Si ça va trop loin, on en parlera à papa et maman, et ils aviseront.
-- Moi: Mmm…

Je passe le reste de ma journée à traîner dans ma chambre avec ma sœur.
Arrivée l’heure du repas, nous descendons en bas.

-- Moi (l’embrassant): Bonjour papa.
-- Papa: Bonjour ma puce. (à Mya) ça va ma grande ?
-- Mya: Super. Smile

-- Moi (à maman): Tu en as parlé à papa alors ?
-- Maman: Oui.
-- Moi: Alors ?
-- Papa: Et bien, je veux bien que cette jeune fille vienne passer une semaine ici, mais pour ce qui est des vacances… c’est non.
-- Moi: Quoi ?! Pourquoi ?
-- Papa: On ne la connaît pas assez.
-- Moi: Mais…
-- Maman (me coupant): C’est comme ça Evy. Ne discute pas. On est déjà bien gentil de la laisser venir ici.

J’aurais voulu riposter, mais ma sœur m’envoya un regard pour m’empêcher de dire quoique ce soit.
Après avoir fini mon assiette, je monte dans ma chambre, me déshabille, et me couche. Je regarde de ma fenêtre le ciel étoilé, et m’endors sur cette belle vue.