(fanfic) Kampf der Liebe

Et oui une nouvelle fic' !
J'espère que celle ci aussi vous plaira ! =)

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Kampf der Liebe

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~ Prologue:

Je m’appelle Tom Kaulitz, et je suis un imbécile. Je me trouve déjà ridicule d’écrire sur ce bout de papier qui je suis et ce que je ressens. Je n’aurais jamais imaginé devoir en arriver là, mais bon. Il y a trop de choses que je garde pour moi. Donc je me décharge ici.
Bref. J’ai perdu la personne la plus importante dans ma vie. Tout ça à cause de moi et de mes conneries. Non. J’ai perdu les deux plus importantes personnes qui comptaient pour moi. Encore mieux. J’ai agit comme un con, et aujourd’hui je le regrette, malgré qu’il soit trop tard. Sans elles, ma vie n’a plus aucun sens. Je suis perdu au milieu de nulle part. Complètement largué.
Je sais que maintenant, il n’y a plus aucune chance pour qu’ils reviennent. J’ai simplement tout foutu en l’air.

Je pose mon stylo sur mon bureau, et prends le temps de relire ces quelques lignes que je viens d’écrire. La tristesse et la colère m’envahissent.

Moi - Bravo Tom. T’es vraiment le plus grand des abrutis.

je me demande bien ce qui est arriver
ca doit etre pour qu'il est perdus bill

veut la suite ma poupinette (fanfic) Kampf der Liebe 347423

~ Kapitel 1 ~

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Je suis assis là contre un arbre, admirant le paysage qui s’offre à mes yeux. Les champs de blé s’agitent au passage d’une légère brise d‘été. Je ferme les yeux, et écoute la nature qui parle autour de moi. Le vent vient me chatouiller le visage, me procurant une sensation agréable, comme une douce caresse. Quelques oiseaux chantent, se perchant sur les branches au dessus de ma tête. Le silence règne. C’est apaisant. J’inspire et j’expire profondément.
Des appels incessants se font entendre au loin, ce qui interrompt mon moment de paix et de solitude. Je rouvre les yeux, et aperçois mon frère courir au loin vers moi. Il finit par arriver à mon niveau tout essoufflé.

Bill - Tu pourrais répondre au moins quand je t’appelle Tom.
Moi - Excuse-moi.
Bill - Tu faisais quoi ici comme ça ?
Moi - J’écoutais.
Bill - Ecouter quoi ? Y a rien.
Moi - La nature. Le silence, le calme.
Bill - Ah.

Il se baisse, et s’assoit à côté de moi contre l’arbre. Nous regardons le paysage silencieusement tous les deux.

Bill - C’est vrai que c’est apaisant.
Moi - ça fait du bien.
Bill - Pourquoi tu ne m’a pas demandé de t’accompagner ?
Moi - J’avais besoin d’être un peu seul.
Bill - Oh, tu veux que je te laisse peut-être..
Moi - Non c’est bon, reste.

Le silence retombe, laissant chanter les oiseaux, et les feuilles frétillant au passage du vent.

Bill - C’est une belle journée ensoleillée.
Moi - Oui.
Bill - Tom..
Moi - Oui ?
Bill - J’ai l’impression que l’on s’éloigne tous les deux en ce moment..
Moi - Qu’est-ce qui te fait dire ça ?
Bill - Tu es distant.. Ailleurs.. Tu n’es plus le même depuis quelques jours, et tu ne me parles pas. Ça m’inquiète..
Moi - Tu ne devrais pas.
Bill - Si. Tu es mon jumeau, mon frère. J’ai besoin que tu me parles aussi.
Moi - Il n’y a rien Bill, je t’assure.
Bill - Tu me mens.

Je baisse alors la tête, et commence à m’amuser arrachant l’herbe entre mes jambes. Je suis ailleurs c’est vrai. Mais je ne saurais expliquer pourquoi. J’ai pourtant une vie agréable. Des contraintes certes, mais dans l’ensemble tout se passe bien. Le groupe marche bien, récemment nous avons pu réaliser notre rêve, qui était d’aller au Japon, et nous avons les meilleurs fans du monde. Mais pourtant malgré tout cela, je ressens un vide. Quelque chose me manque. Quelque chose mais quoi ?

Bill - Tom ? Ça va ?
Moi - Oui, oui.
Bill - Tu étais ailleurs. As-tu entendu ce que je t’ai dis au moins ?
Moi - Oui je suis ailleurs en ce moment, c’est vrai.
Bill - On s’éloigne tous les deux.
Moi - Tu te fais des idées. Pas du tout.
Bill - Alors prouve-moi le contraire. Parle moi.

Je soupire, face à l’obstination de mon frère. Il a toujours été comme ça, mais cela ne m’empêche pas de l’aimer plus que tout au monde. Je suis pareil que lui.

Moi - Je suis comme paumé en ce moment. Il me manque un truc mais je ne sais pas ce que c’est.
Bill - Quoi comme genre de truc ?
Moi - J’en sais rien.
Bill - Tu ressens un vide c’est ça ?
Moi - Oui.
Bill - Peut-être la nostalgie de ces derniers jours.. Le Japon.. Et là le fait de se retrouver à Loitsche. Dans notre enfance..
Moi - Peut-être. Mais je ne sais pas pourquoi maman voulait absolument que l’on revienne ici.
Bill - Je ne sais pas non plus. Ça me rappelle tellement de souvenirs.. Bons comme mauvais.
Moi - A moi aussi.
Bill - Tu te rappelles quand on avait enfermé la vieille dans les toilettes public ?
Moi (souriant) - Oh oui ! On avait fait fort là quand même..
Bill - Je te rappelle tout de même que c’était ton idée !
Moi (riant) - Oui c’est vrai.
Bill - C’est toi qui avait les idées les plus tordues.
Moi - Oui. Et toi tu étais le plus sage.
Bill - Tu m’entrainais toujours dans tes mauvais coups. Mais j’aimais ça.
Moi - Tous les bons souvenirs que j’ai sont avec toi principalement.
Bill - Pour moi aussi.

Nous nous sourions. Il se rapproche, et pose sa tête sur mon épaule. Je laisse tomber la mienne sur la sienne, et nous restons là, a contempler le paysage.

Bill - Tu trouveras quel est ce vide.
Moi - J’espère. Parce que ça me travaille.
Bill - J’ai bien remarqué. Tu es très mélancolique et absent en ce moment.
Moi - ça se voit tant que ça ?
Bill - Oui.

Nous regardons le paysage encore un petit moment, puis Bill se lève.

Bill - Bon, il faut rentrer. Maman doit nous chercher.
Moi - Oui.

Je me lève, puis le suis jusqu’à la route plus loin. Nous marchons dans les rues du village. Il n’y a pas beaucoup de monde qui passe. Ça n’a pas changé depuis ces sept dernières années.
Nous croisons une jolie fille, les cheveux ondulés châtains, une robe bustier blanche assez courte, mettant en valeur ses belles formes féminines. Un panier rempli a la main, elle marche tranquillement, revenant certainement du marché qui n’est pas loin. Je ne peux m’empêcher de me retourner, pour la regarder de dos. Une vraie beauté.
Bill me donne un coup de coude. Je me retourne vers lui.

Bill - Tu t’arrêteras jamais toi.
Moi - Je ne faisais que regarder.
Bill (souriant) - Ouais à d’autres..

Nous arrivons enfin à notre ancienne maison, que maman a voulu garder. J’ignore pourquoi d’ailleurs. Mais elle a toujours eu du mal à se détacher du passé.
A peine rentré, je vais à la cuisine pour boire plusieurs verres d’eau. Il fait une chaleur à étouffer.

Maman - Ah vous êtes là les garçons ! Je vous cherchais partout.
Moi - Je suis allé faire un tour dans les champs plus haut.
Bill - Et je l’ai rejoins.
Maman - D’accord. J’ai besoin de votre aide pour porter mes sacs. J’ai besoin d’aller au marché plus bas.
Moi - On doit ressortir ? La chaleur est insupportable..
Maman - C’est un service que je vous demande.
Bill - On vient. N’est-ce pas Tom ?
Moi - Oui, oui.
Maman - Tu resteras toujours le plus paresseux des deux !

Je lève les yeux au ciel, et lui prends ses sacs vides. Nous partons donc tous les trois au centre du village, où la vie règne un peu plus que dans notre rue. Nous restons auprès de maman, le temps qu’elle finisse ses achats. Je supporte mal la chaleur, nous n’avons pas l’habitude. Je m’essuie à plusieurs reprises le front.

Bill - ça va Tom ?
Moi - Oui, oui. Il fait chaud, c’est tout.
Maman - Si tu n’es pas bien tu peux rentrer.
Moi - Non c’est bon. Ce que je voudrais c’est faire apparaitre une piscine juste là.
Bill - Y en a pas dans le village malheureusement.
Moi - Je sais, et c’est bien dommage. Avec l’argent du groupe on pourrait en faire faire une dans le jardin.
Bill - ça servirait à rien, vu qu’on vient jamais..
Moi - Oui c’est vrai.
Maman - Voilà les garçons, j’ai fini.
Moi - Bien, on rentre. J’en peux plus moi.

Je donne un sac à Bill, puis nous remontons à la maison. Je pose les sacs sur la table de la cuisine, et vais m’allonger dans le canapé, prenant soin de me mettre en tenue légère, ce qui veut dire en boxer.

Maman - Tom ! Un peu de tenue quand même !
Moi - Je crève maman, j’en peux plus.
Maman - Et bien met un maillot de bain au moins !
Moi (soupirant) - Okai.

Je monte à mon grand désespoir, et vais enfiler mon maillot de bain. Je redescends, et me remet à ma place initiale. Je sens quelque chose de mouillé et de frais sur mon front. Je rouvre les yeux et m’aperçois que Bill me met un gant d’eau fraîche. Je lui souris.

Moi - Merci.
Bill (me souriant) - Je prends soin de toi comme quand tu le fais avec moi.

J’attrape le gant sur mon front, et me le passe sur le torse pour me rafraîchir. Bill s’assoit sur le canapé d’en face, et lit un magazine. Nous lézardons le reste de la journée, n’ayant pas le courage de bouger plus. C’est maman qui s’agite autour de nous, faisant le repassage, le ménage.. Tout ce qu’il faut pour remettre la maison en ordre depuis notre départ. Je ne comprendrai jamais comment elle fait.
Nous avons prévu de passer nos vacances ici. Bien sûr, cela ne m’emballais pas, j’aurais préféré les Maldives. Mais comme cela faisait plaisir à maman, et qu’elle voulait passer un peu de temps avec nous, nous n’avons pas pu refuser. Gordon nous rejoindra dans deux petites semaines, et nous seront au complet. Gustav et Georg ne sont pas loin. A Magdeburg. On pourra se voir de temps en temps.

Maman - Vous voulez manger quelque chose en particulier ce soir les garçons ?
Bill et moi - Pizza et pâtes !
Maman (soupirant) - Toujours la même chose.. Vous ne voulez pas innover un peu pour changer ?
Moi - C’est notre plat préféré.
Bill - Oui.
Maman - Vous n’avez pas envie d’un bon petit plat cuisiné par maman ?
Bill et moi - Pizza et pâtes.

Elle lève les yeux au ciel voyant notre obstination à tous les deux.

Maman - Très bien.

Elle part dans la cuisine préparer à manger. Ayant marre de ne rien faire, je me redresse pour me mettre en position assise, et allume la télé. Voyant mon idée, Bill déménage, et vient s’installer à côté de moi. Nous fixons l’écran tous les deux, attendant que le temps passe.

c'est touchant qu'ils reviennent chez eux
et cette complicité et cet amour
trop chou (fanfic) Kampf der Liebe 347423

suite ma poupinette (fanfic) Kampf der Liebe 347423

leur complicité fait plaisir à voir Very Happy

moi je me pose une question : vont ils revoir la jolie jeune fille croisée au marché ??

simone doit en avoir trop marre de faire que des pizzas et des pâtes Shocked

~ Kapitel 2 ~

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Je me réveille assommé par la chaleur. Mon portable indique 11h30. Je me lève avec difficulté, et me dirige sans réfléchir dans la salle de bain pour prendre une douche rafraîchissante. Je laisse l’eau couler sur ma peau, le temps que je me sente mieux et réveillé. Je me contente ensuite d’enfiler un t-shirt sans manches léger, et un short. Je me rase, puis descends en bas. Le soleil est déjà entré dans la maison, donnant un air chaleureux et accueillant à la pièce principale. J’avance jusqu’à la cuisine, où je trouve mon frère en train de siroter un diabolo menthe.

Bill - Salut Tom ! Bien dormi ?
Moi - J’ai pratiquement pas pu fermer l’œil à cause de cette chaleur.
Bill - Moi aussi.

Je vais l’embrasser, puis me prends une bière dans le frigo.

Bill - On fait quoi aujourd’hui ?
Moi - Lézarder. Comme d’habitude.
Bill (soupirant) - J’ai besoin de faire quelque chose de ma peau. Rester comme ça sans rien faire ça va un moment mais là..
Moi - Alors tu voudrais faire quoi ?
Bill - On pourrait inviter Georg et Gustav non ?
Moi - Pourquoi pas.
Bill - Je les appelle.

Il se lève et va prendre le téléphone. La conversation dure quelques minutes.

Bill - C’est bon. Ils viennent en début d’après-midi.
Moi - Okai.
Bill - Et ils ne seront pas tous seuls.
Moi - C’est-à-dire..
Bill - Ils amènent une fille avec eux.
Moi - Ah ouais ? C’est qui ?
Bill - Je ne sais pas. Georg ne m’a rien dit. Une amie.
Moi - J’espère qu’elle est mignonne au moins..

Il lève les yeux au ciel face à ma remarque, puis se rassoit sur sa chaise, trempant les lèvres dans son verre presque vide. Je sirote ma bière tranquillement, quand maman entre dans la pièce.

Maman - Tiens tu es réveillé Tom !

Elle vient m’embrasser.

Maman - Bien dormi ?
Moi - Non. Impossible avec ce temps.
Maman - C’est vrai qu’on est gâté niveau chaleur..
Moi - Pire que gâté.
Bill - Maman, Georg et Gustav viennent passer l’après-midi à la maison.
Maman - D’accord.
Bill - Ils arrivent en début d’après-midi.
Maman - Très bien. Je vous préparerai des boissons et de quoi manger.
Bill - Merci c’est adorable.
Moi - Merci maman.
Maman - Pour une fois que j’ai mes garçons pour moi toute seule.. J’en profite pour leur faire plaisir.

Elle nous embrasse tous les deux, et retourne à ses occupations. Je pars m’installer dans le canapé du salon, et regarde la télé tout en finissant ma bouteille.

L’après-midi arrive très vite. La sonnette retenti dans la maison.

Bill - Je vais ouvrir !

Du salon, je peux entendre les voix de mes meilleurs amis, et d’une fille. Ils entrent dans le salon. Je me lève de mon canapé, leur dit bonjour, et pose mes yeux sur la nouvelle venue. Cette fille n’est autre que celle que nous avons croisé hier dans la rue. Elle porte toujours la même robe bustier que la veille. Ses cheveux sont lâchés, retombant sur sa poitrine, elle est légèrement bronzée. Ses yeux sont d’un bleu envoutant. Elle est magnifique. Je m’approche alors pour lui dire bonjour, mais elle s’écarte, me tendant simplement sa main froidement. Surpris de son geste, je lui serre dans l’incompréhension totale.

Georg - Tom je te présente Ally. Ally voici Tom.
Moi - Enchanté.
Ally - Salut.

Nous nous installons tous dans le salon. Je prends soin de m’éloigner le plus possible de cette fille, qui apparemment ne peut pas me saquer. D’ailleurs, j’aimerais bien savoir pourquoi. Je ne l’ai jamais vue auparavant.

Gustav - ça vous dit d’aller vous baigner ?
Bill - Il n’y a pas de piscine dans le coin.
Ally - Si. Il y en a une chez moi. Vous pouvez venir si vous voulez.
Bill - Ah super ! Justement Tom et moi on en pouvait plus de cette chaleur. N’est-ce pas Tom ?
Moi - Oui.
Georg - Bon, alors on y va !

Nous suivons donc Ally jusqu’à chez elle. Sa maison est assez imposante, entourée d’un grand jardin. La piscine trône en plein milieu d’une pelouse verdoyante. Nous installons nos affaires sur une chaise longue. Les autres ne se font pas prier pour plonger dans l‘eau, alors que moi, je reste debout immobile, me sentant de trop ici. Elle m’adresse quelques regards froid, ce qui me met mal à l’aise.

Bill - Bah Tom ? Tu ne viens pas ?
Moi - Si, si. J’arrive.

J’enlève mon haut, et mon short pour me retrouver en maillot, et plonge les rejoindre. Ally qui est restée debout sur la margelle, enlève sa robe laissant apparaître un corps parfait sous un petit bikini noir. Contrairement à nous, elle rentre tranquillement dans l’eau par les marches. C’est alors que l’envie de savoir la raison de sa réticence envers moi m’envahit. Je m’approche d’elle, qui est à l’autre bout de la piscine. Dès qu’elle me voit approcher, elle se met à nager du côté de Georg et Gustav. Elle me fuit c’est clair.
J’abandonne, et essaye d’oublier cette contrainte pendant le reste de l’après-midi, en jouant avec les autres tel des adolescents à s’éclabousser. Une fois tout le monde sorti de l’eau, je me rhabille, et vais vers Georg, profitant qu’elle soit partie dans la maison un moment. Je m’assois à côté de lui sur sa chaise longue.

Georg - T’as l’air tracassé Tom. En général tu fais plus le fou que ça quand il s’agit de s’amuser tous les quatre.
Moi - C’est ta copine.
Georg - Ally ? Qu’est-ce qu’elle a ?
Moi - Me dit pas que t’as rien remarqué.
Georg - Ok. Elle est très distante avec toi, je sais.
Moi - On dirait presque qu’elle m’en veut.
Georg - Possible..
Moi - Mais de quoi ?
Georg - C’est pas à moi de te le dire. Va lui demander.
Moi - Elle m’évite quand je l’approche.
Georg - Et ben réessaye.

Je soupire d’agacement, et me dirige d’un pas décidé à l’intérieur de la maison. Je la cherche, et la trouve dans la cuisine en train de boire une bouteille de bière. Sur le coup je la trouve tellement… masculine. Elle me donne envie. Elle dégage quelque chose de mystérieux. Comme si on ne pouvait pas l’atteindre.
M’apercevant, elle me tourne le dos et fait mine d’être occupée. Je m’avance, et m’adosse contre le frigo, de manière à la voir de profil.

Moi - Bon c’est quoi le problème ?
Ally - Y a aucun problème.
Moi - Ne joue pas à ce jeu là avec moi. Je ne suis pas dupe. Tu m’en veux, et j’aimerais bien savoir pourquoi.

Elle pose alors sa bouteille fermement sur le plan de travail et se retourne vers moi croisant les bras, d’un air déterminé.

Ally - Tu te rappelles le 28 février 2010 ?
Moi - Euh… oui c’était notre concert à Hamburg.
Ally - Rien d’autre ?
Moi - Je devrais me souvenir de quelque chose en particulier ?
Ally - A ton hôtel le soir.
Moi - Je ne vois pas de quoi tu parles. Je ne t’ai jamais vue avant.
Ally - En effet.
Moi - Alors c’est quoi le problème ?
Ally - ça ne te rappelle rien « Rachel » ?
Moi - Rachel ? Non…
Ally - Bien sûr.. Ça m’aurait étonné.
Moi - C’est qui ?

Elle s’approche alors de moi, de manière à atteindre mon oreille.

Ally - Si tu fouilles un peu profondément dans ta tête, si tu arrives à le faire, tu es sensé trouver. Sur ce..

Elle m’adresse un dernier regard accusateur cette fois, et sort rejoindre les autres sur sa terrasse. Je suis bouche bée. Aucune fille ne m’a jamais parlé comme ça auparavant. Là c’est bien la première fois. Mais plus elle me casse, plus elle m’attire. C’est ça le pire.
Je ressors de la maison agacé et travaillé par cette conversation. Je m’allonge sur une chaise longue plus loin, me mettant à l’écart. Bill vient me rejoindre.

Bill - Tom, ça va pas ?
Moi - C’est fille me rend dingue.
Bill - Dans quel sens ?
Moi - Fait pas exprès.
Bill - Bah on sait jamais avec toi.
Moi - Dans le sens où elle m’énerve, mais elle m’attire à la fois.
Bill - Wahou. Compliqué. Qu’est-ce que tu lui as fait ?
Moi - Rien justement. Elle m’en veut pour un truc, et je sais pas quoi.
Bill - On ferait peut-être mieux de rentrer. Tu es énervé.
Moi - Oui, bonne idée.

Je prends mes affaires, et sans adresser aucun au revoir à notre hôte, j’ouvre le portail, et sors à l’extérieur dans la rue. J’attends Bill contre le muret. Celui-ci me rejoint un court moment plus tard.

Bill - Georg et Gustav nous rejoignent tout de suite. On peut partir devant.
Moi - Elle vient ?
Bill - Non je ne crois pas.
Moi (énervé) - Tant mieux.

Je commence alors à marcher d’un pas vif. Bill me suit en trottinant par derrière.

Bill - Hey Tom ! Attends-moi au moins ! Je ne t’ai rien fait moi !
Moi (m’arrête) - Oui, excuse-moi. Tu sais comment je suis quand quelque chose m’agace.
Bill - Oui.

Je ralenti alors le pas pour mon frère, et nous rentrons à la maison. Au moins, cela m’aura fait oublier cette chaleur oppressante.

le moins qu'on puisse dire est que cette fille est énigmatique Surprised

le pire est que georg qui la connaît n'en dit pas plus

vite la suite stpp

c'est explosif dis donc
ca a pas l'air de passer avec Tom Shocked

espérons que ca s'arrenge

suite poupinette (fanfic) Kampf der Liebe 347423

il y a un de ces mystère dans ta fic Shocked

j'ai hâte de savoir ce qu'il c'est passé
ça m'intrigue beacoup

suite I love you

~ Kapitel 3 ~

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La discussion que j’ai eu avec Ally m’empêche de fermer l’œil. Je me retourne dans tous les sens dans mon lit, essayant de trouver la réponse à son énigme.
28 février.. Le soir.. À l’hôtel.. Rachel… Rien à faire. Je ne me souviens que du concert.
J’enlève le drap qui recouvre mes jambes, et me lève pour descendre à la cuisine. La lumière de la pleine lune rentre dans la pièce. Je me dirige vers la fenêtre et admire le ciel complètement dégagé, laissant apparaitre des milliers d’étoiles scintillantes. Je contemple ce spectacle un moment, puis me remets à réfléchir sur ce grand mystère qui m’occupe l’esprit depuis cet après-midi. Ça me torture. Je préfèrerais que cette fille me voit en ami, plutôt qu’ennemi.
Je vais me servir un verre d’eau, et décide d’aller me recoucher, bien décidé à aller mettre les choses au clair une bonne fois pour toute demain.

Les rayons du soleil viennent me chatouiller le visage, ce qui me réveille. C’est alors que j’entends ma porte de chambre s’ouvrir, et un poids s’abattre sur mon lit. Je ne sursaute même pas, ayant reconnu l’odeur de mon frère. Je me retourne sur le dos, et le trouve agenouillé à côté de moi me souriant.

Bill - Debout Tom !

Je me frotte les yeux et m’étire de tout mon long.

Moi - Il est quelle heure ?
Bill - Midi.
Moi - Quoi déjà ?!
Bill - Bah ouiii. Tu es un gros dormeur. T’as pas dormi cette nuit ?
Moi - Très mal.
Bill - Cette fille occupe ton esprit je parie.
Moi - C’est plutôt la raison pour laquelle elle m’en veut qui me préoccupe.
Bill - Et c’est quoi ?
Moi - Je n’ai pas encore trouvé.
Bill - Et donc, tu n’as pas fermé l’œil.
Moi - Exact.
Bill - Demande a Georg ou Gustav pourquoi elle t’en veut !
Moi - Pas la peine. J’y retourne aujourd’hui, et suis bien décidé à ne pas repartir sans avoir ma réponse.
Bill - ça c’est mon Tom !

Je lui souris. Il me tire par le bras pour me faire sortir du lit.

Bill - Allez lève toi ! Maman a presque fini de préparer le repas.
Moi - On mange quoi ?
Bill - Des pâtes avec une bonne sauce tomate comme tu aimes.
Moi - Mmmm.
Bill - Allez bouge toi.

Il ressort de ma chambre, prenant soin de fermer la porte derrière lui. J’adore mon frère. Il est toujours de bonne humeur, et plein de joie de vivre. Je ne sais pas ce que je ferais sans lui..
Je me lève, et vais dans ma salle de bain me préparer tranquillement. Je descends ensuite en bas. Une bonne odeur de cuisine vient me chatouiller les narines. Elle me guide jusque dans la pièce concernée. Maman est aux fourneaux, tandis que Bill met la table. Je m’avance près d’elle, et lui dépose un bisou sur la joue.

Moi - Bonjour maman.

Elle me sourit.

Maman - Bonjour mon grand.
Bill - Tom, aide moi à mettre la table.

Je prends alors les assiettes, et les mets sur la table, tandis qu’il place le reste. Maman pose le plat principal au milieu, puis nous commençons à manger.

Maman - Vous allez faire quoi les garçons aujourd’hui ?
Moi - Euh… moi je vais aller me balader dans le village.
Bill - Et moi et bien… je vais rester là.
Maman - ça m’arrange. Tu pourras m’aider à désherber un peu le jardin comme ça. Y a besoin.

Je pouffe de rire discrètement, ce qui n’échappe pas à Bill qui m’adresse un regard noir.

Bill - Du désherbage ?? Et pourquoi pas à Tom aussi ?!
Maman - Il n’est pas là cet après-midi.
Bill - On peut pas remettre ça à demain ?
Maman - Non.

Je ne peux m’empêcher de sourire voyant la tête de mon jumeau. Lui qui déteste se salir les mains… là il va être servi.
Après le repas, je ne traîne pas, et pars directement d’un pas déterminé vers la maison d’Ally. Je sonne et attends. Personne ne répond. Je retente un coup mais toujours rien.

??? - ça ne risque pas de répondre, vu que je suis là.

Je sursaute légèrement, et me retourne, la trouvant là, toujours habillée de la même petite robe, que je trouve sexy sur elle. Mais il y a toujours ce même regard froid et accusateur dans ses yeux.

Ally - Qu’est-ce que tu viens faire chez moi ?
Moi - Je voulais te parler.
Ally - Tiens, tu as trouvé la réponse ?
Moi - Non.
Ally - Alors tu n’as rien à faire ici.

Elle s’avance et me bouscule légèrement pour ouvrir le portillon. Au moment où elle allait entrer, je la retiens par le bras. Elle me lance un regard noir.

Ally - Lâche-moi !
Moi - Pas avant que tu m’ai dit pourquoi tu m’en veux.
Ally - Cherche par toi-même !
Moi - Je ne trouve pas !
Ally - Tu as un cerveau non ? Alors t’as qu’à t’en servir !

Elle se dégage violemment, et referme le portillon, sauf que je mets mon pied en travers pour le bloquer.

Moi - Je ne partirai pas sans avoir eu de réponse.
Ally - T’es chiant tu sais !
Moi - Non. Déterminé et têtu.

Elle me regarde un instant, puis me laisse finalement entrer. Une fois dans son salon, elle s’assoit, tandis que je reste debout les mains dans les poches.

Ally - Assieds-toi ça m’énerve.

Je prends place alors dans un fauteuil en face d’elle. Elle reste silencieuse, ne m’adressant aucun regard. Elle croise ses jambes, et fixe la cheminée inactive. J’ose aventurer mon regard sur ses jambes, remontant jusqu’à ses cuisses. Celles-ci sont légèrement bronzées, et lisses. J’aurais envie de toucher pour savourer leur douceur. Les caresser du bout des doigts. Lui donner du plaisir. Mais je sais fatalement que cela n’arrivera jamais. Ça me rend fou le fait qu’elle me plaise. Pourquoi elle ? Elle dégage quelque chose de tellement fort et fragile à la fois, qu’elle m’attire irrésistiblement.
Je détourne mon regard, voyant qu’elle a posé le sien sur moi.

Ally - Qu’est-ce que tu regardes ?
Moi - Rien.
Ally - Alors parle, qu’on en finisse. J’ai pas toute la journée.
Moi - Et bien tu vas la prendre.

Elle me regarde d’un air surpris, limite ahuri. Je soutiens son regard, lui montrant que cette fois, je ne me laisserai pas faire.

Moi - Tu vas me dire ce qu’il se passe, et arrêter de jouer aux devinettes avec moi.

Elle baisse la tête. Pendant un quart de seconde, j’aurais pu croire qu’elle était gênée. Elle.

Moi - Alors ?
Ally - Rachel.
Moi - Quoi Rachel ?
Ally - C’est une fille.
Moi - Merci je suis au courant. Mais c’est qui ?

Elle relève la tête, et m’adresse un de ces regards noir.

Ally - Tu as couché avec elle ce soir là.
Moi- Rachel… Ah mais oui Rachel ! Oui ! La petite blonde c’est ça ?
Ally - Elle n’est pas petite !
Moi - Oui, j’ai couché avec elle, et alors ? Qu’est-ce que ça peut te faire ?
Ally - ça me fait que c’est ma meilleure amie, et qu’à cause de toi, elle a été mal en point pendant plusieurs mois !
Moi - Pourquoi ?
Ally - Ton fonctionnement avec les filles est absolument ignoble ! Tu les prends, tu fais ce que t’as à faire avec elles, et tu les jettes au bout de même pas trois jours ! Tu me dégoutes.. Tu ne te soucies même pas de ce qu’elles peuvent ressentir. Et bien malheureusement pour toi, sur ce coup là, c’était ma meilleure amie. Et j’ai été là pendant sa période de déprime. T’es vraiment un connard.

Elle se lève en colère, et ouvre la porte d’entrée.

Ally - Voilà. Maintenant que tu sais, tu peux t’en aller, et me foutre la paix.

Je me lève, et m’approche d’elle, la fixant dans les yeux.

Moi - J’ai changé depuis. Je ne suis plus comme ça. Ces petits jeux ne m’amusent plus.
Ally - J’en ai rien à foutre Tom. Ce qui est fait, est fait. Maintenant dégage.

Voyant sa détermination à me mettre dehors, je sors sur le perron, et me retourne pour lui adresser une dernière chose.

Moi - Je suis désolé si j’ai mis ton amie dans cet état. Demande lui pardon de ma part.

Je ne la laisse pas répliquer, et sors dans la rue, marchant en direction de la maison pour rentrer.
Bill m’accueil avec un grand sourire comme à son habitude.

Moi - Alors, on a bien désherbé ?
Bill - Ne me cherche pas Tom. Ne remue pas le couteau dans la plaie.

Je ris amusé, puis m’assois dans le canapé en soupirant.

Bill - Alors comment ça s’est passé ?
Moi - Mal. Elle m’a foutu dehors.
Bill - Tu as au moins pu avoir ta réponse ?
Moi - Oui. J’ai couché avec sa meilleure amie Rachel. Elle a déprimé, et c’est Ally qui a ramassé les morceaux derrière. Donc elle m’en veut à mort.
Bill - ça peut se comprendre Tom.
Moi - Je sais.
Bill - T’as vraiment été un con avec les filles. Je te l’ai toujours dis d’ailleurs. Alors t’étonne pas que tu ai le retour.
Moi - Oui. Mais je me suis quand même excusé.
Bill - C’est bien. Tu as bien fait.

Pendant le reste de l’après-midi, nous trouvons le courage d’aller nous balader un peu, malgré cette chaleur. La journée se fini lentement. Je me couche toujours aussi tourmenté par cette histoire. J’aimerais bien qu’elle arrive à me pardonner. Mais vu comment c’est parti, je n’allais pas réussir en quelques jours seulement.

oui vu comme ça, ça peut se comprendre
ally a dû essayer de réparer les pots cassés après la bêtise de tom

franchement je sais pas si elle va lui pardonner

je comprends la réaction de Ally
comme dit Bill c'est un retour de ce qu'il a fait au filles
au moins il regrette c'est déjà ca.

j espère que ca va changer
Tom a beaucoup changer

suite poupinette (fanfic) Kampf der Liebe 347423

ah, je comprend mieux la collère de ally pale

j'ai hâte d'en lire plus

suite I love you

~ Kapitel 4 ~

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Loitsche

Ce matin je me lève tôt. 9h. Je trouve Bill dans la cuisine, écrivant sur un papier. Il ne lève même pas la tête quand j’entre dans la pièce. Je vais me servir un jus de fruit dans le frigo, le regardant du coin de l’œil.

Moi - Bonjour quand même.

Il lève enfin le nez, et me regarde.

Bill - Oh excuse-moi Tom. Ça va ?
Moi - Oui. Tu écris quoi ?
Bill - Une chanson.
Moi - Oh.. Tu me montres ?
Bill - Oui, viens.

Je prends place à côté de lui, l’embrassant au passage pour lui dire bonjour. Je regarde les quelques lignes qu’il a écrit, c’est-à-dire presque toute la page.

Moi - Et ben ! T’as été inspiré !

Il sourit.

Bill - Assez. Ça m’a prit d’un coup. J’ai pensé qu’il serait temps de commencer à bosser sur un nouvel album.
Moi - Bonne idée. On a qu’a aller voir Gus’ et Georg et leur en parler.
Bill - Oui, je les appelle tout à l’heure. Tu en penses quoi alors ?
Moi - Je trouve ça pas mal du tout. Attends, je vais chercher ma guitare, je reviens.

Je monte en vitesse les marches, et redescends avec ma Gibson auprès de Bill. J’essaye quelques accords, et il commence à chanter. Cela donne un joli son pour un début. J’aime ces moments là avec lui. Où nous composons des chansons tous les deux. C’est un instant magique. Rien que nous deux. C’est comme si il n’y avait plus personne autour de nous.

Bill - ça rend bien !
Moi - Oui je trouve aussi.
Bill - Faut qu’on montre ça a Gus’ et Georg.
Moi - Oui, sans faute.
Bill - Je les appelle pour savoir si on peut venir.

Il se lève et va prendre le téléphone.

Bill - Oui salut Gus’ c’est Bill…. Oui ça va et toi ?….. On voulait venir vous voir cet après-midi pour vous montrer une nouvelle chanson que je viens d’écrire avec Tom….. Oui……. Okai…… super, alors on vient dès qu’on a mangé……. A tout à l’heure.
Moi - C’est bon ?
Bill - Oui, ils nous attendent.
Moi - Super.

Maman entre dans la cuisine à ce moment là et nous embrasse.

Maman - Bien dormi les garçons ?
Bill et moi - Nikel.
Maman - Il fait un peu moins chaud aujourd’hui. Vous voulez venir avec moi sur le marché ? J’ai encore quelques petites courses à faire..
Moi - On va chez Gus’ et Georg cet après-midi.
Bill - Désolé maman.
Maman - Ah très bien. Mais vous pouvez m’accompagner maintenant non ?
Bill - Si c’est maintenant oui.
Moi - D’accord.
Maman - Super.

Elle va chercher ses paniers, puis nous descendons dans le bas du village en marchant tranquillement.
Tandis qu’elle commence ses achats, Bill tombe sur une de ses anciennes amies. Je la salue poliment, puis le laisse parler avec elle, en me mettant un peu en retrait. Je regarde les gens autour de moi en train de faire leurs achats. J’aperçois une tête qui m’est familière. Je fronce les sourcils, et avance vers l’étalage des fruits. Je me rends compte que cette personne n’est autre que Ally. J’hésite un moment, puis prends sur moi, et avance vers elle pour essayer de lui parler.

Moi - Salut Ally.

Elle pose son regard sur moi, et ne m’adresse aucun signe de politesse. Je lui envois un petit sourire, mais elle détourne la tête, se re concentrant sur les pommes. Elle me répond froidement.

Ally - Salut.
Moi - Tu vas bien ?
Ally - ça allait, jusqu’à ce que tu viennes m’importuner.

Elle me tourne le dos, et se dirige vers les abricots. Je la suis un sourire en coin aux lèvres. Cette fille est vraiment unique et fidèle à elle-même. Son caractère me plait. Elle est coriace. Mais pourtant, je suis sûr qu’elle est capable d’une grande sensibilité derrière son mur de pierre.
Elle se retourne, paressant agacée.

Ally - Tu ne veux pas me lâcher deux secondes ?!
Moi - Non.
Ally - J’ai jamais vu un mec aussi déterminé que toi !
Moi - Et moi je n’ai jamais vu une fille aussi têtue et sublime à la fois..

Elle parut déstabilisée suite à ma phrase.

Ally - Je… tu… oh et puis laisse-moi tranquille !

Elle tourne les talons, s’avançant vers les poires. Je continue de la suivre, amusé par la situation.
Elle tape du pied énervée.

Ally - Fou moi la paix ! C’est pas compliqué à comprendre non ?!
Moi - Je voudrais que tu arrives à me pardonner.
Ally - Alors là ! Tu rêves !
Moi - C’est pas à toi que j’ai fais du mal.
Ally - Si ! Mais indirectement ! Rachel est ma meilleure amie, c’est comme ma sœur ! Alors tout ce qui lui fait du mal, me fait du mal ! Et tu en fais partie ! Alors maintenant, si tu permets…

Elle me bouscule, et part en direction des rues en hauteur pour repartir chez elle. Je ne peux pas la laisser partir comme ça, ce n’est pas possible.. Je la suis ou pas ? Décide toi Tom !
Je me dirige vers Bill en vitesse lui donnant le panier, prétextant que je ne me sens pas bien et que je rentre à la maison. Je me dépêche ensuite de rattraper Ally qui est déjà bien loin. Elle marche d’un pas rapide et en colère. Je cours encore quelques mètres, et arrive à son niveau. Elle s’arrête, et me pousse violemment, ce qui me propulse sur le mur d’en face.

Ally - Dégage ! Je parle français ou quoi ?!

Je me rapproche dangereusement d’elle, ce qui la fait reculer jusque contre son portail. Je la fixe dans les yeux.

Moi - Pardonne-moi.
Ally - Non.
Moi - S’il te plait.
Ally - Non ! Tu m’énerves ! Laisse-moi tranquille !

Elle me repousse à nouveau, et rentre chez elle, me claquant le portillon au nez. Je mets mes mains dans mes poches, et attends là, regardant dans sa direction. Elle m’adresse un dernier regard noir avant de rentrer dans sa maison. Je reste toujours là sans bouger, ignorant quelle heure il est. J’attends juste qu’elle craque de me voir rester planter là devant chez elle, pour qu’elle m’ouvre.

Cette fois-ci, c’est moi qui gagne la partie. En effet, elle réapparait un long moment plus tard, et s’avance vers moi, mais ne m’ouvre pas.

Ally - Tu dégages de devant chez moi !
Moi - Je suis dans la rue, et elle est à tout le monde que je sache.
Ally - Tu m’exaspères !

Je lui souris amusé.

Moi - Je sais.
Ally - Ahhh je vois ! Ça t’amuse de m’énerver comme ça ?!
Moi - Je veux juste que l’on enterre la hache de guerre c’est tout. On est parti du mauvais pied tous les deux.
Ally - ça c’est entièrement de ta faute !
Moi - Peut-être. Mais je ne suis plus comme ça maintenant. Je me suis calmé. Je me suis enfin rendu compte que j’ai vraiment été un nul avec les filles. J’ai changé.

Elle croise les bras sur sa poitrine, ayant l’air de réfléchir.

Moi - On a tous des défauts. Personne n’est parfait. Je sais bien que j’ai fais des erreurs, je les reconnais. Mais je suis sûr que tu peux m’apprécier autant que les autres m’apprécient.
Ally - Tu te vernis maintenant ?!
Moi - Non, je te dis la vérité. Les gens m’apprécient en général.
Ally - Oui, et bah ce n’est pas mon cas !

Elle se retourne prête à partir.

Moi - Est-ce que tu me connais au moins pour dire ça ? Est-ce que tu as essayer de me connaitre pour juger ?

Elle s’arrête en chemin, reste immobile un moment, puis finit par faire demi tour et à ma grande surprise… m’ouvrir.

Ally - Y a des pâtes à la bolognaise au menu. Ça te va ?
Moi - Euh… oui.

Elle me fait signe alors d’entrer, ce que je fais, et la suis jusqu’à l’intérieur. Elle me conduit jusqu’à la cuisine. Je la suis, toujours dans l’incompréhension totale.

Ally - Assieds-toi.

Je fais ce qu’elle me dit, tandis qu’elle met en place deux couverts sur la table, puis le plat principal. Elle s’assoit en face de moi, puis me sert une assiette de nouilles. Je la regarde, fasciné par son attitude.

Ally - Quoi ?
Moi - Je… pourquoi tu fais ça ? Enfin… ce détournement de situation soudain.. Je…
Ally - C’est vrai. Je ne te connais pas. Alors je vais faire un effort. Mais c’est loin d’être gagné que je te pardonne. Mange, ça va être froid.

Je plante alors ma fourchette dans mon assiette, et commence à la vider. D’un coup, je me sens bête. Il y a à peine cinq minutes, j’étais sûr de moi, et là… je me sens ridicule face à la situation. Cette fille me déconcerte au plus au point. J’ai du mal à la suivre. Mon envie de la connaître redouble un peu plus. Elle me fascine.

Moi - C’est délicieux.
Ally - Merci.
Moi - Tu n’étais pas obligée de m’inviter à manger si tu me supportes aussi peu et que ça te demande un gros effort..
Ally - Si tu préfères, tu peux partir.
Moi - … Non, non c’est bon.

Elle re capte alors son attention sur son assiette, qui maintenant est presque vide.
Je regarde l’intérieur de la maison, que j’ai eu juste brièvement le temps de voir la dernière fois.

Moi - Tu vis seule ?
Ally - Oui.
Moi - Tes parents ne sont pas là ?
Ally - Il n’y a que ma mère.
Moi - Que ta mère ?
Ally - Oui.
Moi - Comment ça ?

Un silence lourd s’installe. Je crois que j’ai touché un point sensible. Je n’insiste pas, et finis mon assiette.

Ally - Tu veux une glace ?
Moi - Oui merci. La chaleur commence à monter à nouveau.
Ally - Oui.

Elle se lève, et nous en rapporte deux.

Moi - Tu as des frères et sœurs ?
Ally - Non, je suis fille unique.
Moi - C’est pas trop dur ?
Ally - ça va. Je préfère être comme ça.
Moi - J’ai du mal à m’imaginer ma vie sans Bill..
Ally - Chacun son destin. Toi il est avec ton jumeau, moi seule.

Je la regarde sucer sa glace lentement. Dieu qu’elle est belle.. Un rayon de lumière vient illuminer la couleur châtain clair de ses cheveux, reflétant ses mèches blondes. Vu sous cet angle, on aurait dit que j’avais un ange devant moi.
Malheureusement pour moi, cette fois-ci, elle remarque que je la détaille.

Ally - Qu’est-ce qu’il y a de si intéressant chez moi ?
Moi - Quoi ?
Ally - A chaque fois qu’on est ensemble tu me dévisages.
Moi - Non..
Ally - Ne me mens pas s’il te plait. C’est pas comme ça que je pourrai te faire confiance et te croire.

Elle a raison. Dans certaines situations, je me dégonfle grandement.

Moi - Comment tu sais ?
Ally - Je suis observatrice.
Moi - Ah.
Ally - Alors ?
Moi - Tu es jolie, c’est tout.
Ally - Je pense que tu imagines de quoi j’ai l’air sans tous mes habits ?
Moi - Quoi ?!
Ally - Tous les mecs me regardent comme ça. De cette façon. Je ne suis pas bête. Je comprends tout de suite leur jeu. Je sais ce qu’ils veulent.
Moi - Je ne te regarde pas… de cette façon.

C’est dingue.. C’est vraiment la seule fille, avec laquelle je perds tous mes moyens. J’ai l’impression d’être un gamin face à elle.

Moi - Bon euh… merci pour le repas. Il faut que j’y aille. Je dois passer la journée avec mon frère, Georg et Gustav.
Ally - D’accord.

Je me lève, puis elle me raccompagne.

Moi - Merci.
Ally - De rien. Salut.

Puis elle referme, et rentre chez elle. Je me sens déjà un peu plus soulagé qu’elle ai accepté d’être plus souple. Je sais qu’elle mettra du temps à pardonner ce que j’ai fais.

ça s'est bien arrangé finalement entre eux deux
mais finalement c'est grâce à la tenacité de tom

suite stpp I love you

hete de voir la nouvelle chanson
tom a su trouver les mots pour que ca s'arrenge, ca c est super
ca montre bien qu il a changer
j'espère que ca ca continuer

suite poupinette (fanfic) Kampf der Liebe 347423

Tom a eu raison d'insister comme ça
maintenant ça va mieux ^^

suite I love you

~ Kapitel 5 ~

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Magdeburg

Arrivé à la maison, je vais dans la cuisine, où je trouve mon frère et ma mère en train de manger.

Bill - Tom ! Tu étais où ??
Maman - On t’a cherché partout.
Moi - Désolé.. J’étais chez Ally.
Bill - Tu m’as menti ! Tu m’as dit que tu ne te sentais pas bien, et que tu étais rentré !
Moi - Excuse-moi..
Maman - Ally… la petite Ally Köen ?
Moi - Tu la connais ?

Je m’assois en face d’elle.

Maman - Bien sûr que je la connais. Je connaissais bien ses parents. Jusqu’à… cet accident.
Moi - Quel accident ?
Maman - Celui de son père. C’était un homme d’affaire. Pendant l’un de ses nombreux voyages en avion, le dernier s’est crashé. Aucun survivants. En plein milieu de l’Atlantique.
Moi - Oh..

Je comprends mieux maintenant pourquoi elle est si dure et renfermée. Elle devait beaucoup aimer son père.

Maman - Sa mère est partie dans le sud de l’Allemagne, la laissant ici.
Moi - Mais c’est inhumain !
Maman - C’est Ally qui a voulu rester ici Tom. Sa mère n’a jamais pu la faire changer d’avis. Elle est très têtue.
Moi - Oui, j’ai remarqué. Tu la connais bien ?
Maman - Je l’ai vue tout bébé. Sinon non. Je connaissais juste ses parents.
Moi - Je vois.
Maman - Pourquoi toutes ces questions ?
Moi - Pour rien. Disons que… je la connais un tout petit peu et que… je voulais en savoir un peu plus sur elle, comme elle ne s’ouvre pas facilement.
Maman - C’est une jeune fille très mystérieuse, je dois l’avouer.

Ils finissent tous les deux leur repas, tandis que je plonge dans mes pensées. Pour être mystérieuse ça elle l’est. J’aimerais réussir à percer son secret. La connaître entièrement. Mais deux semaines de vacances ne suffiront pas malheureusement.

Maman - Tu as mangé Tom au fait ?
Moi - Oui, chez elle.
Bill - C’était bon ?
Moi - Très. Elle cuisine bien.

[ ... ]

Je monte dans ma chambre, préparer mes affaires pour cet après-midi, et redescends.

Moi - Bill tu es prêt ?
Bill - Non, attends deux secondes.

Il monte à son tour à l’étage. Je m’assois sur un fauteuil, me doutant bien qu’il mettrait plus de temps que moi à se préparer. Il redescend une demi heure plus tard comme je l’avais à peu près prédis.

Moi - On y va maman.
Maman - D’accord les garçons. Vous rentrez tard ?
Bill - Euh… non je ne pense pas.

Elle s’avance vers nous, donnant les clefs de la maison à Bill.

Maman - J’ai le double avec moi. Ne faites pas de bruit en rentrant, je serai certainement couchée.
Bill - Tu nous connais trop bien.

Elle nous sourit, puis nous embrasse.

Maman - Passez une bonne journée les garçons.
Moi & Bill - Merci maman.

Je sors à l’extérieur, et démarre ma voiture, tandis que Bill ouvre le portail. Il referme derrière moi, et monte à la place du passager.

Bill - C’est parti !

Je passe la première vitesse, et démarre en direction de Magdeburg.

[ … ]

Une fois arrivés chez Georg et Gustav, nous nous installons tous les quatre dans leur canapé.

Georg - Alors c’est quoi cette nouvelle chanson ?
Moi - Tu as prit la feuille Bill ?
Bill - Oui !

Il la sort de son sac, et la tend aux deux intéressés en face de nous. Ils la lisent tous les deux.

Gustav - ça m’a l’air pas mal.
Georg - Oui. Tu as essayé de placer quelques notes dessus Tom ?
Moi - Oui, ça donne ça.

Je sors ma guitare de son étuis, et commence à jouer les premiers accords, alors que Bill se met à chanter. Ils nous écoutent attentivement. Georg fini par prendre sa basse, et essayer de placer quelques notes, tandis que Gustav essaye de trouver un rythme avec ses baguettes. La chanson devient soudain plus mélodieuse et agréable à entendre, malgré quelques hésitations de certains.

Georg - ça rend bien !
Gustav - Ouais, c’est pas mal du tout.
Moi - Avec vous deux ça va mieux déjà.
Gustav - Tu as aidé Bill à écrire les paroles ?
Bill - Non, pas cette fois. C’est moi tout seul.
Georg - Bah en tout cas elle est super comme ça.

Mon frère sourit.

Bill - Merci.
Gustav - Il ne manque plus..
Moi - Qu’à la montrer à David.
Georg - En espérant qu’elle lui plaise..
Bill - Oui. Mais bon. Je pense qu’il aimera.
Moi - Je suis du même avis.
Gustav - J’apporte des boissons ?
Bill - Oui bonne idée !
Gustav - Redbull pour toi je suppose..
Bill - Exact.
Gustav - Tom ?
Moi - Une bière.
Georg - Pareil pour moi.
Gustav - Okai !

Il part dans la cuisine, et nous ramène à chacun notre boisson.

Georg - Alors comme ça vous commencez déjà à bosser sur le nouvel album ?
Bill - Oui. Avec cette chaleur on ne peut pas sortir beaucoup alors..
Moi (le coupant) - Et puis comme Bill ne peut pas rester sans rien faire..

Le concerné lève les yeux au ciel.

Bill - Oui c’est vrai ! Donc j’écris.
Gustav - Bah c’est pas bête du tout. Comme ça on prend de l’avance !
Bill - Oui, voilà.
Georg - On retourne bientôt en studio ?
Moi - ça pourrait être pas mal pour récolter des idées et les mettre en commun.
Gustav - Oui.
Moi - On a qu’a faire ça après nos vacances.
Bill - Je suis d’accord. Vous en dites quoi les gars ?
Gustav - Nikel.
Georg - Super.

Nous restons encore quelques heures chez eux, puis décidons de rentrer.

Nous arrivons à la maison, et il est 23h. Nous descendons de la voiture, et je lance les clefs de la maison à Bill.

Bill - Quoi ?
Moi - Tu vas fermer le portail ? J’y vois rien avec ce noir.
Bill - Et pourquoi moi d’abord ? Vas-y toi ! Tu le fais jamais.
Moi - C’est parce que je conduis.
Bill - Oui, et bah là tu conduis pas.
Moi - Mais j’y vois rien !
Bill - Et ben tu prends ton Iphone et tu éclaires le chemin avec, c’est pas compliqué !

Je lève les yeux aux ciel, et rends les armes face à mon frère. Il me redonne les clefs, j’allume mon portable, et vais jusqu’au portail.
Au moment de le fermer, j’aperçois une ombre adossée contre le muret de notre propriété. Je fronce les sourcils, et m’avance pour voir de quoi il s’agit. La chose en question est en faite une petite fille, roulée en boule sur elle-même, en train de pleurer. Je m’approche doucement pour ne pas l’effrayer.

Moi - Eh… qu’est-ce que tu fais là ici toute seule ?

La fillette sursaute, puis se lève, s’écartant de plusieurs mètres en me voyant.

Moi - Je ne vais pas te faire de mal.

Je la vois grelotter. Elle me fait de la peine. J’enlève ma veste.

Moi - Tu vas attraper froid. Laisse-moi te la mettre d’accord ?

J’essaye alors de m’approcher. Elle ne bouge pas, ce qui me permets de lui mettre ma veste sur ses épaules. A première vue, elle ne doit pas avoir plus de 7 ans.

Moi - Tu n’as rien à craindre d’accord ? Dis moi ce que tu fais ici toute seule à cette heure..
Fillette - J… je.. J’ai peur..
Moi - De quoi ?
Fillette - P…p…p…. papa.
Moi - Ton papa ?

Elle fait oui de la tête.

Moi - Où habites tu ?
Fillette (paniquant) - Je veux pas rentrer, je veux pas rentrer..
Moi - D’accord, d’accord. Tu vas venir avec moi, et je vais m’occuper de toi en attendant de trouver une solution. Ça te va ?
Fillette - J….j…. je sais pas..
Moi - Si tu viens avec moi, on pourra bien s’amuser. J’ai une console de jeux, je t’apprendrai à y jouer, on s’amuse bien. Il y a la télé. Mes anciennes peluches aussi. Et puis j’ai une maman qui sera ravie de t’accueillir.
Fillette - M…maman ?
Moi - Oui, une maman.

J’entends le portail s’ouvrir, et vois mon frère à la porte.

Bill - Tom qu’est-ce que tu fous ?!
Moi - J’ai trouvé cette petite fille devant chez nous.
Bill - Oh..

Il s’approche de nous, l’agacement ayant disparu pour faire place à l’attendrissement. Oui, mon frère craque complètement devant les enfants.
La fillette agrippe mon t-shirt comme si elle avait peur. Je lui caresse les cheveux pour la rassurer.

Moi - C’est mon frère, il est très gentil ne t’inquiète pas.

Celui-ci s’agenouille devant elle pour être à son niveau. Il lui sourit tendrement.

Bill - Bonjour… comment tu t’appelles ?
Fillette - Lisa.
Bill - Lisa. Joli prénom. Qu’est-ce que tu fais ici toute seule ?

Elle baisse la tête, et se met à sucer son pouce. Je fonds littéralement. C’est la première fois devant un enfant. N’ayant pas de réponse, il dirige son regard vers moi.

Moi - Elle m’a simplement dit qu’elle ne voulait pas rentrer chez elle, et qu’elle avait peur de son père.
Bill - Oh. On va la ramener à la maison alors. Maman s’en occupera.
Moi - Oui. Tu viens avec nous ?
Lisa - Oui.

Nous sourions tous les deux face à son approbation, puis lui prenons chacun une main, et la rentrons chez nous.

ooh qu'est ce qu'il lui est arrivé cette pauvre petite fille Crying or Very sad

les garçons vont bien s'occuper d'elle

on en apprends plus sur Aly, la pauvre perdre son père Sad

et cette petite puce me fait de la peine
heureusement que Tom et bill sont là
c'est si attendrissant

suite ma belle
jtd (fanfic) Kampf der Liebe 347423

oh pauvre petite puce
j'espère qu'elle n'est pas battue pale

suite

~ Kapitel 6 ~

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Une fois dans la maison, je m’agenouille près d’elle.

Moi - Est-ce que tu as faim ?

Elle hoche la tête.

Moi - Qu’est-ce que tu aimes manger ?
Lisa - Bonbons.
Moi (souriant) - Des bonbons. D’accord, mais quoi d’autre ?
Lisa - Je sais pas.

Je relève mon regard vers Bill, qui sourit puis part dans la cuisine, ayant compris ce que je lui demandais.

Moi - Viens avec moi.

Elle me reprends la main, puis me suis jusqu’au canapé, où je l’y assois.

Moi - Tu attends là d’accord ? J’en ai pas pour longtemps.

Je me redresse, et m’apprête à partir vers la cuisine quand elle me retiens pas la main. Elle se met à pleurer. Totalement attendris, je lui tends les bras.

Moi - Viens là..

Elle n’hésite pas, puis s’y blottis. Je la porte, et vais à la cuisine. Bill est en train de lui préparer à manger. Il se retourne et sourit.

Bill - Elle t’a adopté dis moi.
Moi - Apparemment.

En effet, elle passe ses bras autour de mon cou, et pose sa tête sur mon épaule, toujours en suçant son pouce. Je m’assois sur une chaise.

Bill - Où est ce que tu vas la faire dormir ?
Moi - Dans la chambre d’amis.
Bill - Tu penses qu’elle voudra rester seule ?
Moi - J’en sais rien. On verra.
Bill - Faudra le dire à maman aussi.
Moi - Oui. Mais je ne pense pas que ça posera de problème.
Bill - Oui.

Il finit de lui mijoter son repas, puis lui apporte dans une petite assiette.

Moi - Allez ma puce. Il faut que tu manges.

J’essaye d’enlever ses bras pour la mettre face à son assiette mais elle résiste, enfouant sa tête dans mon cou.

Moi - Tu veux que je te donne à manger ?

Elle relève la tête et m’adresse un petit oui. Je la place face à la table, et lui donne à manger.
Bill prend place en face de nous, souriant, regardant la scène.

Bill - C’est la première fois que tu es aussi doux et attendris.
Moi - Ah oui ?

Il acquiesce. Je finis de donner à manger à Lisa, puis me lève, continuant à la porter.

Moi - On va se coucher maintenant d’accord ? Il est tard.

Je la monte à l’étage, et la dépose dans le lit de la chambre d’amis. Je la borde.

Moi - Si tu as besoin de quelque chose, ma chambre est juste à côté. Je vais laisser ma porte ouverte.

Elle ferme alors les yeux. Je lui dépose un petit bisou sur son front, puis m’en vais me déshabiller. Je croise Bill dans le couloir.

Bill - Tu penses que ça va aller ?
Moi - J’espère.
Bill - Elle a l’air complètement bouleversée cette petite.
Moi - Oui. On verra ce qu’on fera demain.
Bill - Oui. Bonne nuit Tom.
Moi - Bonne nuit Bill.

On s’enlace, puis je pars dans ma chambre. J’enlève mon t-shirt et mon baggy, puis me glisse sous les draps.

Une demi heure plus tard, alors que je ne dors toujours pas, j’entends ma porte qui est entrouverte, s’ouvrir. Je me retourne sur le dos, et aperçois Lisa à l’encadrure de la porte, suçant son pouce.

Moi - Tu veux dormir avec moi ?

Pour toute réponse, elle s’avance vers mon lit, et monte. Je la cale dans mes bras, rabattant le drap sur elle.

Moi - Voilà. Dors maintenant.

Je la berce doucement pour lui faire trouver le sommeil, ce qui est gagné. Je finis par la suivre.

[ … ]

Quand je me réveille, je la trouve toujours endormie. Je me lève doucement pour ne pas la réveiller, et vais me préparer dans ma salle de bain. Je descends ensuite dans la cuisine, où je trouve ma mère en train de déjeuner.

Maman - Bonjour Tom. Bien dormi mon grand ?
Moi - Oui. Et toi ?
Maman - Bien. Je ne vous ai pas entendu rentrer hier soir.
Moi - Oui, on est rentré tard.

Je vais l’embrasser, puis m’assois en face d’elle.

Moi - Maman… j’ai quelque chose à te dire.
Maman - Quoi donc ?

Elle trempe sa tartine de pain dans son café.

Moi - Hier soir.. J’ai trouvé près du portail une petite fille qui pleurait. Elle ne voulait pas rentrer chez elle. Elle a dit qu’elle avait peur de son père. Donc avec Bill on a décidé de la prendre ici, le temps de voir ce que l’on pourrait faire.
Maman - Oh.. Et où est-elle ?
Moi - Dans mon lit. Elle dort.
Maman - Quel âge a-t-elle ?
Moi - Je dirais, pas plus de 7 ans. Elle était gelée. On lui a donné à manger , puis après je l’ai couchée.
Maman - Et sa mère ?
Moi - J’en sais rien.
Maman - La pauvre petite.. Je vais m’en occuper si tu veux.
Moi - Merci. Je savais que tu ne le prendrais pas mal.
Maman - Comment voudrais-tu que je prenne mal le fait que vous aillez aidé une petite innocente ?
Moi (souriant) - C’est vrai. Merci maman.

A ce moment, ma mère me fit signe de la tête que Lisa était derrière, n’osant pas bouger. Je souris.

Moi - Bonjour puce. Bien dormi ?

Elle s’avance alors vers moi, et essaye de monter sur mes genoux. Étant trop petite, je l’y aide, et elle se blottit contre moi.

Maman - Et ben ! Elle t’apprécie beaucoup on dirait.
Moi - Oui, je crois qu’elle m’aime bien.
Maman - Elle a un nom ?
Moi - Oui bien sûr. Elle s’appelle Lisa.
Maman (souriant à la petite) - Bonjour Lisa.
Lisa (d’une petite voix timide) - Bonjour.
Moi - Tu vois, c’est ma maman à moi. Elle va s’occuper de toi. Tu seras bien.

Elle hoche la tête.

Moi - Bill dort encore ?
Maman - Apparemment. Je ne l’ai pas vu ce matin.
Moi - Il était complètement gaga.
Maman - ça j’imagine bien. Il adore les enfants.
Moi - Comment on va faire maman ? Ses parents doivent la chercher..
Lisa (s’accrochant à mon t-shirt) - Veux pas y retourner… veux pas.
Moi (la berçant) - Shhht. Ne t’inquiète pas. Tu vois, elle a peur.
Maman - Oui je vois ça. Ça ne doit pas être rose chez elle.
Moi - Non. Comment on peut faire ?
Maman - Il faudrait déjà savoir où elle habite. Mais elle seule peut nous le dire.
Moi - Je ne préfère pas la brusquer tout de suite.
Maman - Oui. Mais fait vite quand même. Elle n’est pas à nous, et des gens doivent être morts d’inquiétude à l’heure qu’il est.
Moi - Je sais. Ne t’en fais pas. Je lui demanderai dans la journée.
Maman - Bien.

Je redresse Lisa, de façon à la voir de face.

Moi - Tu veux manger ?

Elle me fait non de la tête.

Moi - Il faut que tu manges ma puce.
Lisa - Pas faim.

Je regarde ma mère, inquiet.

Maman - Laisse. Si vous lui avez donné à manger tard hier soir c’est normal.
Moi - T’es sûre ?
Maman - Tom… je vous ai eu tous les deux avant.
Moi (souriant) - Oui c’est vrai.
Maman - En attendant, toi tu dois manger.
Moi - J’ai pas très faim non plus. Je pensais l’emmener faire une balade.
Maman - Tu penses que c’est prudent de la sortir alors qu’on doit la chercher en ce moment ?
Moi - J’en sais rien. Je pensais aller chez Ally.
Maman - Ne la mêle pas à ça. Elle pourrait avoir des ennuis. Et toi aussi d’ailleurs si tu sors avec Lisa.

Je soupire, m’enfonçant dans ma chaise.

Moi - Alors je dois faire quoi ?
Maman - Elle reste ici le temps que l’on fasse quelque chose.
Moi - Mais elle va déprimer !
Maman - On fera tout pour que ce ne soit pas le cas. Mais si toi tu veux sortir, je la garde. Il n’y a aucun soucis.
Moi - Oui.

Je la descends alors de mes genoux, et attire son attention pour qu’elle m’écoute.

Moi - Lisa.. Je vais sortir un petit moment. Tu restes avec maman Simone d’accord ?
Lisa - Veux aller avec toi..
Moi - Non tu ne peux pas ma puce. Je reviens bientôt. Promis.
Lisa (se collant à moi) - Non, veux pas..

Ça m’embête de la laisser dans cet état. Mais j’ai vraiment envie de voir Ally. Les vacances se finissent dans moins de deux semaines, et certainement qu’après, je ne la reverrai pas pendant un bon moment.
Je lève les yeux vers ma mère. Elle se lève, puis fait reculer Lisa. Mais la petite résiste. Ma mère est obligée de la prendre de force dans ses bras. Elle se met à crier.

Lisa - Naaan !! Veux aller avec toi, je veux aller avec toi !!

Elle se met à pleurer. A contre cœur je m’éloigne vers la porte d’entrée. Je la regarde pleurer au loin, ma mère essayant de la calmer.

Moi - Je reviens tout à l’heure ma puce. C’est promis.

Puis j’ouvre la porte, et sors à l’extérieur. Je respire un grand coup, puis pars en direction de la maison d’Ally.

En marchant, je regarde le village sous le soleil d’été. Il n’y a pas beaucoup de monde dehors, comme d’habitude. J’enlève ma veste vu la chaleur.
J’arrive enfin devant chez Ally. Je sonne, en espérant qu’elle m’ouvre, vu notre relation qui n’est pas encore très simple.
Je la vois sortir de chez elle. Toujours aussi belle.
Elle s’avance jusqu’au portillon, aillant l’air surprise de me voir.

Moi - Salut. Tu m’ouvres ?

Lisa me fait trop mal au coeur
pauvre petite princesse Sad

j'espère que tom va vite savoir ce qu'il lui est arrivé a cette puce

suite I love you

comment elle s'est attachée rapidement à tom cette petite lisa
elle doit être bien malheureuse chez elle

il faut quand même retrouver ses parents

~ Kapitel 7 ~

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Elle reste là sans bouger, paraissant hésiter.

Moi - S’il te plait..

Elle sort alors ses clefs, puis m’ouvre, me laissant entrer. Elle referme, tout en m’indiquant de rentrer dans la maison. J’entre dans son salon, et m’assois sur un canapé.

Ally - Tu veux quelque chose à boire par cette chaleur ?
Moi - Une bière si tu as.
Ally - Oui.

Elle part en direction de la cuisine. Je la regarde au loin décapsuler deux bouteilles. Les rayons du soleil viennent éclairer sa belle chevelure châtain, et son teint légèrement bronzé. Cette fille est une beauté fatale. Elle revient avec les boissons, et les pause sur la table basse. Je prends une des deux bouteilles, et bois une gorgée.

Moi - ça fait du bien. Merci.

Elle s’assoit sur le fauteuil et bois à son tour. Elle croise ses jambes, que je ne peux m’empêcher de regarder à chaque fois.

Ally - Alors, pourquoi viens tu me voir ?
Moi - Pour passer un peu de temps avec toi.
Ally - C’est tout ?
Moi - Que voudrais tu que ce soit d’autre ?

Elle me regarde sans rien dire un moment, puis repose son attention sur sa bière.

Ally - Rien.
Moi - Il me reste moins de deux semaines de vacances. Alors autant que nous soyons en bons termes quand je repartirai.
Ally - Si tu l’dis.
Moi - Quoi… tu préfères qu’on reste fâchés ?
Ally - Pas forcement. Mais ça ne veut pas dire que je te ferai confiance en même pas deux semaines.
Moi - J’en suis bien conscient. Ça serait cool, mais je n’en demande pas autant.
Ally - Alors qu’est ce que tu demandes ?
Moi - Faire connaissance. Te connaitre un peu mieux.
Ally - Il n’y a rien à savoir sur moi. Je suis une fille ordinaire, comme les autres.
Moi - Pas pour moi. Tu dégages quelque chose de mystérieux. J’aimerais bien connaitre ton secret.

Elle se met alors à rire franchement.

Ally - Mon secret ? Tu te fais des idées Tom. Je suis une fille comme tu peux en voir n’importe où. Il n’y a rien à savoir sur moi.

Elle finit sa bière, puis se lève.

Ally - Je vais piquer une tête. Tu n’as qu’à venir si ça te tente, ou bien rester là.

Puis elle tourne les talons pour partir dans son jardin, là où règne la piscine. Je la regarde du salon se déshabiller. Elle a un corps parfait que je rêve de toucher, de caresser, et d’aimer. Mais il faut que j’arrête de rêver.
Je finis ma bière, et vais la rejoindre. Elle est déjà dans l’eau quand j’arrive près de la margelle. Je reste planté là, à la regarder nager d’une manière sensuelle.

Ally - Bah alors ? Tu viens oui ou non ?
Moi - Euh… oui, oui.

D’un coup, je me sens vraiment gamin et ridicule face à cette fille qui me fait tourner la tête. Je me déshabille pour me retrouver en maillot, puis saute dans l’eau pour la rejoindre.
Elle s’appuie sur le rebord, je nage pour arriver à son niveau. Je la fixe dans les yeux, puis dérive sur ses lèvres. J’aurais tellement envie d’y gouter. De les savourer..

Ally - Qu’est ce que tu regardes ?

En guise de réponse, je l’éclabousse.

Ally - Hey !
Moi - Tu sais t’amuser ?
Ally - Tu m’prends pour qui ?

Puis elle me renvoi de l’eau à son tour. Nous jouons une longue demi heure à nous chamailler dans la piscine. J’ai réussi au moins à la faire rire. D’ailleurs c’est la première fois que je la vois rire à ce point. Sa vie doit être triste.

Nous sortons de l’eau pour aller nous allonger au soleil sur les chaises longues. Je la vois prendre le tube de crème solaire.

Moi - Tu veux que je t’en mette ?
Ally - Bien essayé Kaulitz. Mais tu ne me touches pas.
Moi - Okai. Par contre moi je veux bien que tu me le fasses.
Ally - Tu t’fous d’moi ? T’as des bras non ?
Moi - Pas assez longs pour faire dans le dos.

Elle lève les yeux au ciel, puis viens s’assoir derrière moi. Elle s’enduit les doigts de crème, puis commence à l’appliquer sur mon dos, avec des mouvements circulaires. Sentir ses mains sur moi me procure une agréable sensation. Je ferme les yeux, et suis déçu quand elle s’arrête, ayant trouvé ce moment trop court.

Ally - Voilà.
Moi - Merci.

Elle retourne s’asseoir sur sa chaise, puis s’enduit à son tour de la protection solaire. Je la regarde faire, totalement obnubilé par ses mouvements, imaginant que ce soit mes mains à la place des siennes.

Ally - Quand est ce que tu arrêteras de me mater ?
Moi - Je… euh…
Ally - Ne me dis pas que c’est faux, je te vois.
Moi - J’y peux rien si tu es une jolie fille.
Ally - Alors pourquoi tu ne me dragues pas ?
Moi - Parce que je sais que tu me repousserais.
Ally - C’est vrai.

Je me couche sur le dos, complètement perturbé par ses propos, et ferme les yeux, essayant de penser à autre chose et de sentir le soleil réchauffer ma peau.

Un petit quart d’heure plus tard, je sens quelque chose me frôler l’avant bras. J’ouvre les yeux, et m’aperçois avec stupéfaction qu’Ally est assise près de moi, et me caresse le bras du bout des doigts. Je me redresse, abasourdis.

Moi - Qu’est ce que tu fais ?
Ally - T’es bien musclé en fait..

Cette fois, elle dérive sa main sur mon torse. Je la repousse, pour empêcher mon corps de réagir, parce que je sais comment ça va finir.

Moi - Mais à quoi tu joues ?!
Ally - ça ne te plait pas ?

Elle enroule son bras autour de mes épaules, et pose ses lèvres dans mon cou, y laissant des baisers mouillés. Je suis totalement déconcerté par ce virement de situation.
Je la repousse une nouvelle fois.

Moi - Non !

Elle se relève alors face à mon obstination, et va se rasseoir à côté, le sourire aux lèvres.

Ally - Bravo Tom. Tu viens de me prouver que tu étais moins salaud que je ne le pensais.
Moi - Q… quoi ??
Ally - Tu n’as pas profité de la situation.
Moi - Nan mais tu te fous de moi ?! Tu me tires la gueule, ensuite d’un coup t’es d’accord pour faire amis-amis, et puis maintenant tu me dragues sans retenue juste pour voir ma réaction ?! Désolé mais cette fois, c’est moi qui ne marche pas ! Je veux te connaitre oui. Mais pas que tu me prennes pour un con !

Sur ces mots, je prends mes habits en vitesse, et me dirige en colère vers la sortie.

Ally - Tom attend !

Mais je ne lui laisse pas le temps de me rattraper, et sors, claquant la porte. Je rentre directement à la maison, me rhabillant en route. Je marche d’un pas énervé. Cette fois-ci, c’est elle qui devra venir jusqu’à moi pour s’excuser. Qu’elle me prenne pour un con, ça je ne suis pas d’accord !

Avant de passer le pas de la porte, je respire un bon coup pour me calmer. Je ne veux pas que la petite me voit dans cet état. J’ouvre la poignée, et rentre.
Bill est en train de regarder la télé, et Lisa dans ses bras. Je suis soulagé de voir qu’elle n’est plus dans l’état dans lequel je l’ai laissée tout à l’heure.
Je m’avance jusqu’à eux. Dès qu’elle me voit, elle se lève du canapé, et court dans mes bras. Elle se jette à cou, et je la porte.

Moi - Alors ma puce ? Tu as été sage ?

Elle me fait oui de la tête, toujours en suçant son pouce. Je lui embrasse la joue, puis vais m’assoir à côté de Bill, elle sur mes genoux.

Bill - Alors ?
Moi - Elle m’a prise pour un con.
Bill - Oula, toi t’es en colère.
Moi - Ouais. Je suis remonté !
Bill - Raconte.
Moi - Et bien on a bu une bière, ensuite on est allé s’amuser dans la piscine, on a joué comme des gamins, et puis ensuite elle s’est mise à me draguer !
Bill - Bah c’est plutôt cool ? T’en rêvais non ?
Moi - Oui mais pas de cette façon. Elle s’est royalement foutu de ma gueule. Elle m’a dragué exprès pour voir si j’allais profiter de la situation.
Bill - Et tu l’as fait ?
Moi - Non.
Bill - C’est bien.
Moi - Ouais mais en attendant, fais chier !
Bill - Je peux comprendre que tu sois en colère. Elle n’aurait pas du jouer avec toi. Peut-être qu’elle a un peu plus confiance en toi, mais là c’est le contraire. C’est toi qui a moins confiance en elle maintenant.
Moi - Exactement. Elle a pas beaucoup réfléchis.
Bill - En effet.

Maman arrive à ce moment là, une bannette de linge dans les bras.

Maman - Tiens, Tom tu es rentré. Viens donc m’aider à étendre le linge.
Moi - Et pourquoi moi ?!
Maman - Pas la peine de crier.
Moi - Désolé je suis énervé !

La petite se retourne vers moi, me regardant avec inquiétude. Je ferme les yeux pour me reprendre, et la serre contre moi pour la bercer.

Moi - Excuse-moi. Je suis en colère.
Lisa - Pourquoi ?
Moi - Histoires de grandes personnes ma puce.

Je l’embrasse sur le front, puis la donne à Bill pour aller aider maman.
Je prends un drap dans la bannette, et l’étends sur le fil.

Maman - Qu’est ce qu’il se passe Tom ?
Moi - Rien. Ça va passer, je vais me calmer.
Maman - Tu ne montres jamais tes émotions d’habitude.
Moi - Ouais.
Maman - Tu peux tout me dire tu sais..
Moi - Je sais maman. Mais c’est bon.
Maman - Si tu l’dis..

Je finis de l’aider étendre le linge puis vais rejoindre Bill et la petite.

Bill - Tu vas retourner la voir ?
Moi - Non. C’est à elle de venir s’excuser.
Bill - Oui, tu as raison.

Je fixe mes yeux sur l’écran, essayant de me concentrer sur le feuilleton qui passe, mais je n’y arrive pas. C’est histoire me turlupine de trop.

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