(fan fic) Brûlures ... entre autres ( terminer)

et ben la pauvre
elle souffre de ces terrible douleur
je la plein

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j'ai rattrapé les deux suites....
oh mais qu'est ce qu'elle a cette pauvre maud, avec ses douleurs de ventre...
heureusement que tous les autres (surtout bill) sont là pour la soutenir maintenant qu'ils sont au courant de sa maladie

Point de vue de Tom
Ce soir là, nous étions à la piscine avec les filles. On discutait tous ensemble, quand ...
CHARLOTTE: regardez-moi ça.
Nous avons vu que Bill et Maud s'étaient un peu éloignés. Pas mal frangin! Et hop, je m'arrange pour me retrouver seul avec elle. Il progressait! Il craquait pour elle, ça sautait aux yeux.
OPHELIE: pas con, le mec.
AMANDINE: tu m'étonnes. Ils sont mignons tous les deux, ils feraient un joli couple.
Elles avaient bon gout, ces demoiselles! Perso, je n'étais pas très chaud pour me mettre en couple pour le moment. Je préférais m'amuser. Et franchement, avec quatre jolies filles autour de moi, j'étais HEUREUX! Fanny, Ophélie, Amandine et Charlotte! Toutes tes styles très différents, des caractères différents, des opinions différentes ... Mais toutes très intelligentes, intéressantes et plus jolies les unes que les autres! J'appréciais beaucoup Maud, je la trouvais aussi mignonne. Mais bon, sa pâleur me rendait un peu mal à l'aise. Elle n'y est pour rien bien sûr. Mais voilà! Maud en tant qu'amie, ça me suffisait. Et c'était une amie loyale sur laquelle on pouvait compter. Et aussi et surtout, je m'abstenais de la draguer parce que je savais que mon frère voulait lui mettre le grapin dessus.
FANNY: franchement, ça fait du bien de voir que Bill ne s'arrête pas aux apparences. La maladie de Maud ne le rebute pas.
TOM: et puis, mon frère n'a pas l'air de trop la rebuter non plus.
Nous avons rigolé.
OPHELIE: je me souviens, lors de son premier cour avec nous. Toi et Bill, vous étiez venus dans notre salle, Maud était complètement sous la charme. Bon, après, il l'a gonflée un peu à force de la taquiner mais ils se sont vite rapprochés après.
AMANDINE: les circonstances n'étaient pas idéales mais bon... J'ai peur que Maud pense que Bill vient avec elle par pitié ou parce qu'il se sent coupable.
TOM: non, mon frère n'est pas comme ça. Bien sûr, il a de la peine pour elle et il se sent coupable de l'avoir attirée dehors, c'est indiscutable. Mais ce n'est pas ça qui le pousse à se rapprocher d'elle.
CHARLOTTE: oui, toi tu le sais. Mais elle, non.
OPHELIE: elle apprendra à le connaître avec le temps. Je suis pas inquiète pour ça.
TOM: Fanny? A quoi tu penses? ... Fanny?

Point de vue de Fanny
Okay, nous étions maintenant au courant que Maud souffrait d'une forme de porphyrie. Une forme assez rare, et ce depuis qu'elle avait huit ans. C'était un cas extrème. D'habitude, celà ne dure que quelques jours, quelques mois maximum. Et Maud en souffrait depuis presque treize ans. Soit, nous savions maintenant qu'il fallait veiller sur elle, ne pas l'exposer au soleil, ne pas lui donner d'aspirine etc. Dans un cas comme celui de Maud, les médecins n'avaient pas encore trouvé de remèdes qui valait vraiment le coup. Et puis, il y avait plusieurs formes de porphyrie, certaines ne déformaient pas les dents par exemple. Celle de Maud était un cas bien particulier. Bref! Je disais donc que nous étions au courant pour ça.
Mais je sentais que Maud nous cachait encore quelque chose. Celà semblait lié aux douleurs abdominales. J'avais l'impression que la porphyrie n'était pas la seule cause à ces crises. Il y avait autre chose, j'en étais sûre! Pourquoi tu ne nous le dis pas, bichette? Pourquoi tu ne nous laisses pas t'aider?
TOM: Fanny?
FANNY: hein? quoi?
TOM: ça fait cinq fois que je t'appelle. Qu'est ce que tu as?
CHARLOTTE: elle était perdue dans ses pensées.
AMANDINE: rien de grave?
FANNY: je pensais à Maud. J'ai l'impression qu'elle nous cache encore quelque chose.
OPHELIE: comme quoi?
FANNY: son passé, sa famille.
TOM: vous n'êtes pas obligées de tout savoir sur elle non plus, laissez-la respirer.
FANNY: et aussi, j'ai l'impression qu'elle souffre d'autre chose. Ces douleurs abdominales...
AMANDINE: le médecin disait que c'était sa maladie.
FANNY: il y a de ça, surement. Mais je sens qu'il y a autre chose. Mais je n'ose pas trop l'interroger.

Le soir, je rentrai à la maison avec Maud. Nous avons mangé nos pâtes toutes les deux, on discutait. C'est alors que Maud fut prise d'une nouvelle crise. Je passai mon bras autour de ses épaules et l'aidai à aller sur le canapé. Je l'allongeai, lui mis un coussin sous la tête et tamponnai son front avec un gant humide. J'avais l'impression que ces douleurs abdominales étaient de plus en plus fréquentes et aussi plus fortes. C'était surtout le soir que ça se produisait. J'essayai de lui parler, la calmer. C'est alors que son portable sonna. C'était Bill. Le visage de Maud se décrispa un peu. Je lui passai le téléphone en souriant.
MAUD: hâllo? ... Bonsoir Bill ... ben, je me suis déjà sentie mieux on va dire ... non, rien de grave. Comment tu vas toi? ... Bah oui, j'imagine ... oui ... Aïe! Aaaaaah!
Maud commença à se tordre de douleur sur le canapé. Je saisis le téléphone.
FANNY: hallo.
BILL: Fanny? Qu'est ce qui se passe? Qu'est ce qu'elle a?
FANNY: elle fait une crise. Je te laisse, j'appelle un médecin.
Vingt minutes plus tard, le médecin de garde était là. Il examinait Maud, tremblante de fièvre, toute transpirante, grimaçant à cause de la douleur.
MEDECIN: aïe, ça c'est de la porphyrie où je ne m'y connais pas. Ecoutez mademoiselle, tout ce que je peux faire, c'est vous donner ça. Un traitement contre le stress. Les angoisses peuvent déclencher ces crises.
FANNY: elle n'a pas le droit à certains médicaments. C'est sans danger, vous êtes sûrs?
MEDECIN: certain. Je ne sais pas si ce sera vraiment efficace mais je vous rassure; c'est homéopathique, ça ne peut pas lui faire de mal.
Le médecin lui laisse une boîte de cachets et beaucoup de recommandations. Je le payai, le remerciai, il s'en alla.
MAUD: merci Fanny. Je te rembourserai.
FANNY: mais arrête de dire des bêtises. Je t'interdis de me rembourser.
Je m'assis à côté d'elle et changeai de sujet pour détendre l'atmosphère.
FANNY: il te plaît bien, le Billou non?
Ses joues rosirent un peu. C'était trop mignon. Et ça lui donnait meilleure mine, vue sa pâleur mortelle.
MAUD: il verra que je suis différente.
FANNY: Maud, il sait déjà que tu es malade et ce n'est pas ça qui va l'empêcher de t'aimer si tu veux mon avis.
MAUD: non, c'est pas ça. C'est ... Non rien.
Elle voulut se lever, je l'attrapai pour la garder près de moi.
FANNY: non. Tu ne bougeras pas tant que tu ne m'auras pas dit la vérité. Maud, qu'est ce qui se passe? Il y a autre chose que la porphyrie, n'est ce pas?
MAUD: ... Fanny...
FANNY: Maud, si je peux t'aider, laisse-moi le faire, je t'en prie. C'est quoi cette différence?
MAUD: ....
FANNY: Maud, s'il te plaît. Je m'inquiète pour toi.
Maud hésita. Finalement, elle accepta de me m'expliquer. J'étais stupéfaite. Non. Horrifiée! J'eus du mal à m'endormir; je pleurai un long moment cette nuit là.

la on vois bien que bill et tom sont différent
c'est trop mignon comme bill est avec elle
qu'es-ce qu'elle a
je suis sur que c'est grave
suite stp ma belle

Et ben elle et bill sont proche xD
j'espere qu'ils vont ce mettre ensemble
qu'est ce qu'elle a
sa m'inquiéte

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Point de vue de Maud
J'entendis Fanny pleurer pendant la nuit. Je me levai et la rejoignis dans sa chambre.
MAUD: Fanny ...
FANNY: oui. Qu'est ce qu'il y a, bichette?
MAUD: et toi? Pourquoi tu pleures?
FANNY: parce que je repenses à ... à ça.
MAUD: ça t'a perturbée à ce point? ... Je suis désolée.
Elle se leva et vint me prendre dans ses bras.
FANNY: non, ne le sois pas. Tu n'y es pour rien. Tu entends? Tu n'as pas à culpabiliser. Tu n'as rien fait de mal. Il faut en parler, Maud. Il faut dénoncer ce que tu as subit, il faut que les gens sachent!
MAUD: Fanny ... je ne veux pas en parler pour l'instant. Réussir à parler avec toi, ça m'a soulagée mais j'ai fait un gros effort. J'essaierai d'en parler, promis. Mais laisse-moi un peu plus de temps.
Elle acquiesça. Finalement, elle me fit une place dans son lit et nous avons dormi toutes les deux.

Point de vue de Fanny
Le lendemain, j'étais assise devant la salle de cours en attendant le professeur d'histoire de l'art. Maud était partie chercher un truc. C'est alors que les filles arrivèrent.
CHARLOTTE: Fanny, tu as une mine affreuse, qu'est ce qui t'arrive?
FANNY: j'ai mal dormi, c'est tout.
AMANDINE: à cause de quoi?
Je n'ai pas pu me retenir, je fondis en larmes. Charlotte me prit dans ses bras et me serra contre elle en me berçant.
CHARLOTTE: allez Fanny, dis-nous.
Je suis désolée Maud. Mais il faut que je parle. Il faut que les gens sachent ce qu'on t'a fait! C'est trop horrible. Les gens qui font ça méritent d'être torturés, écartelés, fusillés ... Mais merde! Finie l'impunité!
FANNY: c'est Maud ... j'ai parlé avec elle et ...
OPHELIE: et quoi?
FANNY (en essuyant mes larmes): les filles, promettez-moi que ça restera entre nous pour le moment. Un jour la vérité éclatera mais pas tout de suite. Promis?
CHARLOTTE: croix de bois, croix de fer, si je mens je vais en enfer.
AMANDINE: je te donne ma parole.
OPHELIE: je te jure que je me tairai aussi. Alors, c'est quoi le problème?
Je leur expliquai en quelques mots. Charlotte blêmit, Amandine prit son visage dans ses mains, Ophélie pleurait.
AMANDINE: j'en reviens pas ... comment sa famille a pu lui faire ça?
OPHELIE: si cette brochette de malades me tombe entre les mains... j'en fais des confettis!
CHARLOTTE: il faut dénoncer ça.
FANNY: pas tout de suite. Laissez quelques temps à Maud. Ne lui dîtes pas que je vous en ai parlé. Je le lui dirai moi même le moment venu. En attendant, comportez vous normalement avec elle.
AMANDINE: et si elle sort avec Bill? Il apprendra ce qui lui est arrivé, c'est innévitable. Qu'est ce qu'il dira?
CHARLOTTE: il sera furieux, tout simplement. Mais pas après elle, après ses bourreaux. Il n'abandonnera pas Maud pour autant.
OPHELIE (en essuyant ses larmes): comment en êtes-vous venues à parler de ça?
FANNY: ben, hier soir elle a fait une crise. Elle a eu des douleurs abdominales terribles, j'ai appelé un médecin. Il a fait ce qu'il a pu. Après, j'ai parlé un peu de Bill à Maud pour détendre l'atmosphère et ... elle m'a dit que de toute façon, il saurait qu'elle était différente et qu'il ne voudrait plus d'elle. Et elle m'a expliqué.
CHARLOTTE: sauf que Bill est quelqu'un de bien, il ne la laissera jamais tomber. Au contraire, il va la soutenir, il fera tout pour l'aider.
AMANDINE: oui, sauf qu'on ne peut plus faire grand'chose pour réparer le mal. Elle sera malade physiquement et mentalement toute sa vie.

Point de vue de Bill
En arrivant dans le bâtiment avec Tom, je vis que Maud était à l'entrée. Je lui fis la bise, mon frère fit de même avant d'aller voir un conseiller à l'accueil de l'école.
BILL: tu attends quelqu'un?
MAUD: oui, toi.
Je lui souris. Je posai ma main sur son épaule et l'entraînai avec moi pour aller vers notre salle de cours. Puis, une fois dans un coin tranquille, je la collai dos au mur. Nous nous sommes dévisagés. Je caressai sa joue, blanche comme du marbre. Seul le bas était encore rose, il témoignait de ce qui s'était passé quelques semaines plus tôt.
BILL: tu sais quoi?
MAUD: non, dis moi.
BILL: je suis bien avec toi.
Elle sourit timidement. Je me penchai et l'embrassai tendrement sur la joue. Je glissai mes bras autour de sa taille et la serrai contre moi. J'enfouis mon visage dans son cou, respirai son parfum.
BILL: tu sens l'orange. J'adore.
MAUD: merci. C'est mon gel douche.
Je l'embrassai dans le cou. Je sentis qu'elle caressait mon dos et mes épaules. Je relevai la tête pour la regarder droit dans les yeux. Puis, je me penchai sur elle. Elle ferma les yeux. Je la sentis un peu nerveuse. Je passai mes doigts dans ses cheveux pour la mettre en confiance. Je rapprochai mon visage du sien, fermai les yeux. Mes lèvres étaient à quelques centimètres des siennes quand ...
......: eh! Le cours va commencer.
Je sursautai. C'était Laura. Elle nous avait vus. Elle lança un regard assassin à Maud en passant.
LAURA: allez Bill, tu viens. Et toi, le morceau de viande cramé?
Je n'eus même pas le temps de défendre Maud, Laura était déjà partie.
BILL: je vais la tuer...
MAUD: laisse-la dans son délire.
BILL: elle a pas à t'appeler comme ça!
MAUD: si ça lui fait plaisir... Et puis dans la vie, si tu te fais pas un peu plaisir, qu'est ce qui te reste?
Nous avons échangé un sourire. Juste avant d'entrer en cours ...
BILL: tu veux bien être ma cavalière pour le bal de Noël?

je sais pas ce qu'elle a eu
mais a parament elle a souffer
si fanny en pleur c'est que c'est grave
j'ai hâte de savoir

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bill et maud c est de plus en plus mignon je craque

ca dois vraiment etre grave ce qui lui ais arriver
stp arrete le suspens et dit nous ce qui es arriver
stp sois pas cruelle

jtd ma belle

oh oui dis vite ce qui lui est arrivé la pauvre
bill vraiment trop mignon avec elle

Désolée les filles mais j'ai décidé de faire ma chieuse alors on ne saura pas tout de suite de quoi Maud souffre!
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Point de vue de Fanny
Vers la fin de la journée, j'allai faire les boutiques avec Maud. Elle allait au bal de Noël avec Bill, ça se fêtait! Tom y allait avec Charlotte. Amandine, Ophélie et moi avions aussi trouvé des cavaliers. Comme c'était l'hiver, il faisait déjà nuit dehors quand nous sommes sorties de cours. Le moment idéal pour aller faire un tour en ville et choisir nos tenues pour la soirée! Nous avons fait le tour des magasins toutes les cinq. J'optai pour une robe grise et argentée. Quand je cherchai Maud, je la vis en train de regarder de plus près une longue robe noire.
FANNY: oh non bichette, tu vas pas mettre ça.
MAUD: pourquoi pas? Elle est jolie.
FANNY: oui, elle est belle. Mais comme elle est noire, elle va faire ressortir ta pâleur. Tu auras l'air d'un fantôme. Non, prends une robe de couleur. Regarde celle-là!
Je lui montrai une robe rouge, assez longue, resserrée sous la poitrine plutôt qu'à la taille. D'accord, la couleur était très vive, mais la forme de la robe était simple, sans chichi, sans fanfreluches etc.
MAUD: un peu trop voyant.
FANNY: écoute, le noir va accentuer ta pâleur; le blanc sur ta peau blanche, ça fait bizarre; le gris te donnerait un air malade; le marron va mieux sur une peau bronzée ... Je pense qu'il vaut mieux une couleur vive. Demande aux filles, si tu ne me crois pas. Allez, essaie-la au moins, ça ne t'engage à rien.
Maud accepta. Les filles arrivèrent.
AMANDINE: où est Maud?
FANNY: dans la cabine d'essayage.
CHARLOTTE: elle a trouvé son bonheur?
FANNY: j'ai dû insister un peu pour qu'elle l'essaie. Juste pour voir.
Un peu plus tard, Maud sortit de la cabine avec la robe rouge.
OPHELIE: tu es trop belle. Franchement, achète-la! Elle te va trop bien!
On était unanimes pour dire qu'elle était magnifique. Et apparemment, l'image renvoyée par le miroir plaisait bien à Maud. Alors elle finit par craquer.
AMANDINE: si Bill te résiste avec ça, je sais pas ce qu'il lui faut.
OPHELIE: moi si. Une baffe.
On a rigolé.

Point de vue de Bill
Le soir du bal, j'allai avec Andréas chercher Maud et Fanny. Je précise au passage que Andréas était le cavalier de Fanny. Il était mon meilleur ami et faisait partie du département "Théâtre" de l'école.
ANDY: alors? ça avance avec Maud?
BILL: bah, on verra bien. J'espère que cette fois ce sera la bonne.
ANDY: il n'y a pas de raison ... Mais, avec les lumières et tout ça elle ne risque rien?
BILL: non. L'école a investit dans des spots sans danger pour elle. Tu penses bien que sinon, je ne l'emmènerai pas là-bas. Et toi? Tu craques toujours autant pour Fanny?
Il rougit légèrement. Je lui donnai une petite tape amicale sur l'épaule en souriant. Enfin, nous sommes arrivés chez les filles. Fanny nous ouvrit. Elle portait une robe dans les tons gris et argentés. Andy était complètement envouté. C'était trop mignon.
BILL: et ...
FANNY: mais oui, elle arrive.
Maud sortit de sa chambre. Je suis resté sans pouvoir dire un mot. Elle était juste magnifique dans sa robe rouge. Les couleurs vives réchauffaient un peu son teint très pâle. Je lui pris la main, je la fis tourner pour la regarder sous tous les angles. Sublime, rien à redire! Juste parfait.
MAUD: ça ne va pas?
BILL: si. A merveille. Tu es magnifique.
Elle sourit. Ce sourire me faisait littéralement fondre! Nous nous sommes rendus à l'école pour la soirée.

Point de vue de Tom
Charlotte, les autres et moi étions arrivés depuis un moment quand Bill, Maud, Andréas et Fanny nous rejoignirent.
TOM: ah bah quand même!
ANDY: pas notre faute si les filles mettent un temps fou à se préparer.
TOM: hein?? Bill, tu es une fille?
Tout le monde éclata de rire.
TOM: et tu ne m'avais rien dit?!
BILL: et non. Tu as vu, j'ai prété ma robe à Maud.
TOM: elle lui va mieux qu'à toi.
BILL: qu'est ce que tu en sais? Tu ne m'as jamais vu avec.
TOM: ah!! vous avez tous entendu! Un jour, je veux voir mon frère avec cette robe sur le dos!
Frangin, tu as loupé une belle occasion de te taire.
Un peu plus tard, chacun dansait avec sa cavalière. Il n'y avait pas à dire, on sentait bien que Charlotte faisait partie du secteur "danse" de l'école. Elle me rendait dingue avec sa robe bleu electrique. Très jolie, mince, cheveux chatain foncé, yeux chocolat, souriante, intelligente, pas de prise de tête. Je disais avant que je n'avais pas envie d'avoir une relation durable, que je voulais juste m'amuser. Je révise mon opinion. A un moment, nous nous étions assis dans un coin; j'avais la main sur son épaule et elle s'appuyait sur la mienne.
CHARLOTTE: regarde-moi ça. Ils sont pas trop mignons?
Plus loin, Bill était sur la piste en tenant Maud contre lui. Elle avait les yeux fermés, elle se laissait aller.
TOM: alors là, mon frère m'épate.
CHARLOTTE: pourquoi? Il est nul avec les filles?
TOM: tu n'as pas idée.
Mais là, j'étais vraiment scotché! Il la tenait dans ses bras, le dos de Maud contre son torse. Il la fit tourner et revenir face à lui avant de la prendre par la taille. Il avançait à grands pas!

Point de vue de Maud
Bill me raccompagna après cette soirée.
MAUD: merci beaucoup de m'avoir invitée, Bill.
BILL: c'est toujours un plaisir. Tu es une cavalière formidable.
Nous avons échangé un sourire. Puis, il approcha de moi et me prit délicatement par la taille. Je respirai à fond... Résiste, Maud. Quand il le saura, il ne voudra plus de toi. Mais il me faisait complètement craquer! Je fondais littéralement pour lui. Il me serra un peu plus contre lui. Je posai mes mains sur ses épaules et osai le regarder dans les yeux. Bill frotta le bout de son nez contre le mien. Je caressai sa joue et fit glisser mes mains sur son torse. Mais Maud, qu'est ce qui t'arrive? Tu sais très bien que tu ne peux pas! Bill se pencha délicatement sur moi, je sentis son souffle sur mon visage. Il posa tout doucement ses lèvres sur les miennes.

youpi youpi le bisou le bisou
enfin
c'est trop mignon

je suis sur que bill resteras avec elle, peut importe ce qui est arriver
mais je veux savoir ce qu'elle a
tu peut pas nous laisser dans le doute comme ca
c est pas gentil

suite ma belle

je suis d'accord avec cyn
bill l'aimera toujours quoi qu'il arrive

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Point de vue de Maud
Je remontai dans l'appartement, saisis une serviette et mon pyjama avant de filer sous la douche. Je me déshabillai, me glissai dans la cabine. Je fermai les yeux et laissai l'eau couler sur mon corps. Je n'en revenais toujours pas; Bill m'avait embrassée. Pour lui, j'étais ça petite amie officielle. Putain de bordel de merde! (Comment ça, je suis grossière?) Non, avoir la porphyrie ne suffisait pas! Ce que ma famille m'avait fait? Pfff... de la rigolade, ce n'était pas assez horrible. Il fallait en plus que ça me tombe dessus! Maud, qu'est ce qui t'a pris? Tu sais très bien que c'est fini avant même d'avoir commencé! Tu sais que ça ne peut pas marcher avec lui! Ni avec lui, ni avec personne d'ailleurs.
Je retournai dans l'appartement, me glissai dans mon lit et pleurai, le visage enfoui dans mon oreiller. Fanny rentra quelques minutes plus tard. J'allai à sa rencontre. Elle était aux anges.
MAUD: ça va, ma belle?
FANNY: on ne peut mieux! Andy m'a embrassée! J'en reviens pas!
Elle me sauta au cou. Je la serrai contre moi. J'étais heureuse pour elle. Elle me regarda droit dans les yeux.
FANNY: toi tu as pleuré. Qu'est ce qui se passe bichette? Une nouvelle crise? Dis-moi ce qui ne va pas. Je peux faire quelque chose pour toi? Maud?
MAUD: non, c'est que ... Bill...
FANNY: quoi? Ne me dis pas qu'il t'a repoussée, je ne te croirais pas.
MAUD: il m'a embrassée.
FANNY: mais c'est formidable! Et c'est pour ça que tu pleures?
Je fondis à nouveau en larmes.
MAUD: mais ça ne marchera jamais entre nous! Je le sais pourtant! Et je l'ai laissé faire. Comment c'est possible d'être aussi nouille?!
FANNY: eh, je t'interdis de dire ça!
MAUD: de toute façon, il le saura!
FANNY: mais il sait déjà que tu as la porphyrie, andouille!
MAUD (énervée): mais je ne te parle pas de ça!! Je te parle de ...
FANNY: ah, ça .... Oui. C'est vrai, il le saura. Mais il ne te laissera pas tomber.
MAUD: pff, tu parles. C'est un mec, il ne pense qu'à ça.

Point de vue de Fanny
Je soupirai. Maud, tu te trompes lourdement sur Bill. Maud s'assit par terre en s'appuyant contre le mur. Je m'assis près d'elle.
FANNY: Maud ... essaie au moins quelques temps. Tu verras, tu te sentiras en confiance avec lui et tu comprendras qu'il ne t'abandonnera pas pour ça.
MAUD: il restera peut être les premiers temps par pitié. Mais il se lassera, il ira voir ailleurs. Ce que je peux comprendre.
FANNY: Maud, contrairement à ce que tu sembles croire, tous les mecs ne pensent pas qu'au cul.
MAUD: peut être. Bien sûr ils sont capables d'aimer, je ne dis pas le contraire. Mais le couple, c'est aussi du sexe, Fanny. Un couple qui ne fonctionne pas sous la couette est un couple mort. Et regarde un peu! Combien de couple n'ont plus de sentiments ou même se haïssent, mais restent ensemble parce qu'au lit c'est le pied? C'est triste mais c'est comme ça. Et si tu penses le contraire, c'est que tu vis dans le monde de Oui-Oui!
FANNY: Maud ...
MAUD: le prince charmant, un amour totalement pur et platonique, qui résiste à toutes les épreuves; c'est dans les contes de fées racontés aux enfants. Et ça fait longtemps que je n'y crois plus.
FANNY: Maud ....
MAUD: non! L'amour que j'ai pour Bill, aussi sincère soit-il, à lui seul ne suffira pas! Au lit, je ne vaus rien et je ne vaudrai jamais rien! Il me quittera!
FANNY: non mais tu vas te taire??!!!
Maud sursauta. J'y avais été un peu fort... Je respirai un grand coup et repris.
FANNY: putain... Tu as une vision tellement noire du couple et du monde, je te jure ça fait peur. Si j'avais ta vision des choses, je me serais tirée une balle depuis longtemps. Je préfère rester dans le monde de Candy ou de Oui-Oui comme tu dis. Bon. En gros, tu penses que le couple c'est chacun pour soi. Très bien. Dans ce cas, reste au moins quelques temps avec Bill. Ne serait-ce que pour avoir un peu d'affection, ça te fera pas de mal! Pense d'abord à toi, puisqu'il n'y aura personne d'autre pour le faire!
Les larmes recommencèrent à couler sur ses joues. Je la pris dans mes bras et la serrai contre moi en la berçant.
FANNY: excuse-moi bichette. Mais la vision que tu as de toi-même, du couple et de tout ce qui t'entoure me terrifie. Eh, vis un peu. Pense à toi, sois égoïste bon sang! Est ce que ta famille a pensé à toi en te faisant subir ça? Ils ont pensé à ce que tu ressentais? A ce que tu allais devenir? Non! Ils n'ont pensé qu'à eux.
MAUD: justement, je ne veux pas devenir comme eux.
FANNY: mais tu n'es pas comme eux, bichette. Toi, tu ne fais pas souffrir ton entourage. Maud, tu aimes Bill ou non?
MAUD: bien sûr.
FANNY: alors lance-toi. Essaie; au moins quelques semaines. Après, quand il le saura; au pire il te laissera tomber mais tu t'y seras déjà préparer. Celà dit, j'en doute fortement. Au mieux, il restera avec toi et te soutiendra. Qu'est ce que tu risques? Regarde comme tu as souffert. Que veux-tu qu'on te fasse de plus?
Elle ne répondit pas et baissa les yeux. Je glissai un doigt sous son menton et lui fis relever la tête. Un sourire apparut sur son visage. Je le lui rendis et la serrai dans mes bras. Bill ne la laisserait jamais tomber, je le savais.
Mais je culpabilisais un peu. Je débarque dans l'appartement en clamant que Andreas m'avait embrassée. J'étalais mon bonheur comme ça alors que elle, était persuadée qu'elle n'aurait jamais le droit à ça. Pardonne-moi bichette. Je suis désolée. Tu m'étonnes, qu'elle se donne à fond dans la danse et les arts-martiaux; ça lui avait été d'un grand secour pour oublier tout ça.

Point de vue de Bill
J'étais devant la grille et j'attendais ma chérie. Enfin, elle arriva, avec son manteau, sa capuche, ses gants, ses lunettes, son écharpe et tout le bazard. Je l'emmenai vite à l'intérieur, à l'abri des ultra-violets. Je l'aidai à retirer tout son attirail.
MAUD: pfouh ... il fait chaud là-dessous.
BILL: une question mon amour. En été, comment tu fais?
MAUD: j'attends la nuit pour sortir, tout simplement. Et je dors pendant la journée.
Je soupirai ... Elle n'avait pas une vie facile. Mais bon, elle n'avait connu que ça, pratiquement.
BILL: tu es sûre qu'il n'y a aucun traitement?
MAUD: si, ça existe. Mais c'est tellement lourd et onéreux ... Et c'est à vie. Je pense que ça ne vaut pas le coup. Je préfère encore vivre comme ça pour le moment en attendant qu'ils trouvent autre chose. Et puis tu sais, chaque cas de porphyrie est différent. La grande majorité des gens qui en souffrent sont très faible à cause d'une carence en vitamine D. Pourtant tu as vu, je fais de la danse et des arts martiaux.
Effectivement, c'était un cas très particulier. Autrement dit, il fallait presque que chaque personne ait son propre remède.
BILL: mais il y a bien des symptômes communs.
MAUD: oui. Tous les malades ont des maux de ventre épouvantables et sont hyper-sensibles aux radiations solaires.

c'est si triste et dommage ce qu'elle pense de la vie de couple
bill n'est pas comme sa
je sais pas ce qu'elle a eu
mais bill la laissera pas tomber
j'en suis sur

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tant que bill est pas au courant
elle peut pas dire comment il reagiras
bill c'est pas un mec comme tout le monde
avec l amour on peut tout traverser

suite ma belle

Point de vue de Bill
Celà faisait maintenant quatre semaines que je sortais avec Maud. Je l'aimais à la folie, j'étais complètement dingue de cette fille! Sa maladie m'importait peu. Bien sûr, il fallait presque tout faire en fonction de ça; sortir le moins possible dans la journée, vérifier que les ampoules n'étaient pas trop aggressives ... C'était toute une gymnastique quotidienne. Mais ça ne me dérangeait pas, je m'y étais vite habitué. Je pouvais bien le faire pour ma chérie!
Depuis quelques temps, elle, quelques autres danseurs ainsi que des élèves de tous les secteurs montaient un spectacle pour l'école. Ils travaillaient énormément dessus. Les musiciens et chanteurs écrivaient et composaient, les danseurs préparaient les chorégraphies, les acteurs mettaient au point des scénettes, les élèves du secteur Arts Plastiques s'occupaient des décors. J'aurais adoré participer à un spectacle comme ça. Mais là, c'était une sorte de comédie musicale. Et c'était sur un personnage historique. Pas n'importe lequel, Anne de Bretagne! Du coup, ce serait majoritairement de la musique celtique. J'aimais beaucoup ce genre de musique mais je ne me voyais pas en composer. Maud avait passé beaucoup de temps avec les autres pour mettre tout ça sur pieds. Nous avions hâte de voir le résultat final début février! C'est à dire, dans une petite semaine. C'était très prometteur.
Mais quelque chose à propos de Maud me tracassait. Ce n'était pas la porphyrie, ce n'était pas le fait de devoir faire attention à tout pour ne pas la mettre en danger etc. C'était autre chose. Maud avait une attitude un peu contradictoire. D'un côté, elle était très affectueuse, très câline avec moi. Elle venait souvent dans mes bras, on s'embrassait beaucoup... Bref, en apparence, tout allait bien! Enfin, tout allait bien tant que je ne touchais que son visage, ses cheveux, ses bras, ses mains, ses épaules et son dos. Ensuite, quand je commençais à caresser son ventre ou ses jambes, elle devenait déjà plus nerveuse. Mais quand on était que tout les deux, que j'osais une caresse sur sa poitrine, ses fesses ou entre ses jambes, même à travers ses vêtements, elle tremblait de partout et finissait par me repousser. Maud devait être très nerveuse à l'idée de faire l'amour avec moi. Je ne pense pas me tromper en disant que ce sera sa première fois. Je comprends qu'elle ait peur, quelque part. Mais là ... c'est un peu excessif. Une fois, j'avais eu le malheur de glisser une main sur sa poitrine. Elle s'est braquée tout de suite et est restée trois jours sans accepter que je la touche. Mais de quoi tu as peur ma chérie? Qu'est ce qui se passe? Je ne comprenais pas. J'en ai parlé un petit peu avec Tom, il pense aussi que c'est parce que ce sera sa première fois. Mais il a l'impression qu'il y a aussi un souvenir douloureux. Un mauvais traitement? Un viol? Ou peut être lui avait-on bourré le crâne en lui disant que c'était mal ou qu'il ne fallait rien faire avant le mariage? Bizarre ... Les filles ont l'air de savoir quelque chose mais ne veulent pas en parler. Putain! Qu'elles ne veulent pas trahir leur amie, okay! Mais si il y a quelque chose de grave, il faut en parler, merde! Pas forcément à tout le monde, juste aux personnes qui peuvent aider.
Un soir, Maud vint dormir à la maison ainsi que Charlotte, qui était devenue la copine de Tom. J'avais envie d'aller plus loin mais je respectai le choix de ma chérie. Je me contentai de lui caresser le dos, de la serrer fort dans mes bras, de lui faire des bisous dans le cou etc. Pourtant, elle avait envie, je le sentais. Mais quelque chose la freinait. Un peu plus tard, elle dormait profondément. Je passai mes doigts dans ses cheveux. Qu'est ce qui t'arrive ma puce?

Point de vue de Maud
Je me réveillai au milieu de la nuit avec un mal de ventre épouvantable et des douleurs aigües entre les jambes. Putain!! Je ne vais pas passer ma vie comme ça! Il faudra bien que j'aille voir un médecin, un gynéco, bordel!! Mais je n'avais pas le courage. Je n'avais pas envie de tout raconter une nouvelle fois. Les hôpitaux étaient au courant pour ma porphyrie mais pas pour ça... Je m'assis sur le bord du lit, les bras croisés avec mon oreiller contre le ventre, je me penchai en avant et essayai tant bien que mal de me calmer. Je respirai à fond, laissai les larmes couler sur mes joues. Je sentis une main sur mon épaule. C'était Bill.
BILL: hey, mon coeur qu'est ce que tu as?
MAUD: une nouvelle crise.
BILL: ne te recroqueville pas comme ça, ça va pas t'aider à respirer. Allonge-toi sur le dos. Voilà. Respire bien à fond et souffle doucement. Je vais chercher ton anti-stress.
Bill ouvrit une poche de mon sac et en sortit la boîte de cachets homéopathiques. J'en avalai deux avec un verre d'eau et me rallongeai. Bill s'agenouilla près de moi. Il posa sa main sur mon ventre. Je me raidis.
BILL: non, respire chérie. Ne t'inquiète pas, je ne te ferai aucun mal. Je ne te forcerai pas si tu n'as pas envie, je te le promets.
Je me détendis un peu. Bill releva mon T-shirt et promenai le bout de ses doigts sur mon ventre. Il se pencha et déposa des baisers sur ma peau. Je respirai à fond et réalisai que ce n'était pas si désagréable que ça. Je passai mes doigts dans les cheveux de Bill, entortillai une de ses dreads autour de mes doigts. Bill remonta m'embrasser dans le cou en gardant une de ses mains sur mon ventre.
BILL: ça va mieux?
MAUD: oui. Merci mon coeur.
BILL: mais de rien. Dis, tu es sûre que c'est à cause de la porphyrie que tu souffres comme ça?
J'acquiesçai. Mais Bill n'était pas dupe. Toutefois il n'insista pas. Je lui en était reconnaissante.

Point de vue de Tom
Charlotte me réveilla en m'embrassant ce matin-là.
TOM: j'adore les réveils comme ça.
CHARLOTTE: je sais.
TOM: remarque, j'adore aussi les nuits comme celle qu'on a passée.
CHARLOTTE: je m'en doute.
Elle m'embrassa à nouveau. Je la serrai dans mes bras aussi fort que j'ai pu. Qu'est ce que je l'aimais! Je ne pensais pas en être capable.
CHARLOTTE: allez, on prépare le petit-déj et on va réveiller Maud et Bill.
TOM: tu crois qu'ils ont passé le cap?
CHARLOTTE: connaissant Maud, je pense que non. Elle a déjà du mal à laisser Bill la toucher.
TOM: bon sang, mais qu'est ce qu'elle a?
CHARLOTTE: aucune idée.
Je n'en suis pas si sûr, ma belle. Puis, elle se leva.
TOM: jolies fesses.
CHARLOTTE (ris): arrête de mater mes fesses et lève-toi.
TOM: oui votre altesse.
CHARLOTTE: oh, j'adore ça! prosterne-toi pour voir.
TOM: dans tes rêves.
Elle rigola et me prit la main pour me tirer hors du lit. Un peu plus tard, on était dans la cuisine, on mettait la table; les bols, les céréales, le lait, le grille-pain, la confiture etc. Je sentis une présence derrière nous.
MAUD: oh, vous avez tout préparé? Vous êtes des amours.
Maud vint me faire la bise; Charlotte la prit dans ses bras. Vu le regard qu'elle lui adressa ensuite, je fus encore d'autant plus persuadé qu'elle savait quelque chose sur Maud que nous autres ne savions pas. Arriva Bill.
TOM: bonjour Billou.
MAUD (à Bill): ah? C'est ton surnom?
BILL: je vais te tuer, Tomichou.
CHARLOTTE (à moi): ah? c'est ton surnom?
Bill, tu vas le payer cher; très cher! Okay, je l'admets. C'était moi qui avais commencé.

qu'est ce qui lui arrivé à maud, pour qu'elle souffre de cette façon
de toute façon je suis sûre que bill attendra pour qu'elle soit prête
quant à tom et charlotte ils sont adorables

moi aussi je suis sur que bill sera attendre qu'elle soit prete et qu'il sera la malgré ce quia bien pus lui ariver
il est vraiment trop adorable
vite une suite ma belle
jtd

biensur que bill va l'attendre
mais maud doit lui parler de son passé

suite [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Point de vue de Fanny
Et voilà! C'était enfin le jour du spectacle! Maud et Charlotte en faisaient partie. Bill, Tom, Andreas, Ophélie, Amandine et moi sommes allés nous assoir parmi les autres élèves dans l'immense amphithéâtre où la représentation aurait lieu. Il y avait bien sûr les profs mais aussi un caméraman et quelques journalistes. Après quelques minutes, une fois que tout le monde fut installé, la salle fut plongée dans le noir. Nous avons entendu des cloches sonner, puis la musique d'ouverture démarra. Dans un premier temps, juste des effets de lumières sur la scène déserte. Puis, un des personnages entra en scène et commença à chanter. D'après le texte de la chanson, il s'agissait de François 2, le père d'Anne de Bretagne. Cinq entrèrent en scène à leur tour. Parmi eux, il y avait Charlotte. Elle portait un costume tout noir, ses cheveux étaient attachés. Elle dansait merveilleusement bien. Souple, gracieuse, agile ... Elle avait fait des progrès énormes! Vinrent ensuite quelques scènes parlées et d'autres chansons.
Entra ensuite celle qui avait le rôle principal, celui d'Anne de Bretagne. Le personnage était complètement bouleversé par ces querelles entre la Bretagne et la France. Elle s'assit au milieu de la scène pour jouer de la harpe en même temps qu'elle chantait. C'était une chanson très douce et mélancolique. Deux danseuses entrèrent sur scène. C'était Maud et Charlotte. Elles portaient de longues robes blanches qui tournoyaient autour de leurs jambes quand elles bougeaient. C'était vraiment joli avec les effets de lumières, de couleurs etc. Les jumeaux étaient complètement absorbés par leurs copines respectives. Il y avait de quoi, en même temps. Cette musique, la voix toute douce de la chanteuse, ces deux silhouettes blanches qui dansaient autour d'elle comme des fantômes dans la pénombre de la scène ... C'était un très joli tableau.
"Et ces larmes sont pour mon père
Et je maudis cent fois la guerre
Il aimait cette terre ..."
(note de l'auteur: ^^extrait de "Ma Zat" dans le spectacle musical "Anne de Bretagne de Alan Simon, que j'adore!! )

Un peu plus tard, les danseurs revinrent sur scène. Cette fois, avec des costumes rouges et or. C'était trop beau! Les effets de lumières, les chorégraphies, la voix du chanteur ... tout était mené de main de maître! Putain, ils avaient dû se saigner à blanc pour les costumes, les décors, le matériel etc. J'adorais les paroles de la chanson! Dans ce passage, le roi d'Espagne proposait son aide à la jeune duchesse Anne de Bretagne pour résister aux armées du roi de France.
"Si la France veut vous marier
A son roi et à ses geoliers
Il lui faudra nous terrasser
Madame, je reste auprès de vous.

Si vos barons vous ont trahis
Nous viendrons aux portes de Nantes
Prêter main fort à l'innoncente
Madame, je reste auprès de vous.

refrain: Car dans vos veines il y a l'Espagne
Il y a le sang d'Eleonore.
Et dans ce coeur qui vous honore
Il y a la Bretagne qui pleure."
(note de l'auteur: extrait de "Ma dame")

Nous étions tout simplement bluffés! Ils avaient bossé comme des malades pour nous offrir un spectacle de qualité! A la fin, tout le monde était debout pour applaudir. Les interprêtes et danseurs vinrent saluer le public. Mme Delaby se leva pour les présenter. Emilie, Klaus, Gabriel, Nina, Marine, Alexandre, Charlotte, Maud, Alan, Yann etc etc. Les journalistes prenaient des photos, le caméraman continuait de filmer. Ce spectacle était une merveille! Nous sommes allés retrouver Maud et Charlotte dans les coulisses pour leur sauter au cou. Bill souleva Maud de terre pour l'embrasser et la serrer dans ses bras.
TOM (à Charlotte): tu as été fantastique, ma chérie! C'était extraordinaire!
CHARLOTTE (en riant): non, pas d'autographe.
OPHELIE: ça y est, elle se la pète.
CHARLOTTE: moi? Jamais. Je dirai simplement et en toute modestie que je suis la meilleure.
FANNY: un peu prétentieuse?
CHARLOTTE: je ne suis pas prétentieuse, je suis réaliste.
Eclat de rire général! Elle en avait des bonnes! Elle plaisantait bien sûr.
AMANDINE: Maud, tu as été super aussi... Maud?

Point de vue de Maud
J'avais quitté les coulisses en quatrième vitesse. Une fois dans le couloir, j'ai craqué. Je tombai à genoux, tellement j'avais mal. Je transpirais à grosses gouttes, je faisais de la fièvre. Danser comme ça pendant tout un spectacle, se dépêcher de changer de costume entre deux chansons, faire attention car le moindre faux pas dans une chorégraphie pouvait nous envoyer à l'hopital ... C'est épuisant et stressant. Je mordis dans mon T-shirt pour ne pas hurler. C'est alors que Laura passa.
LAURA: alors? Qu'est ce qui t'arrive? On a trop dansé peut être?
MAUD: ravale tes sarcasmes. J'ai besoin de me reposer. Maintenant fiche-moi la paix.
Je me relevai péniblement, je tâchais de respirer, la sueur perlait sur mon front avant de dégouliner sur mon visage, j'avais mal, je crevais de chaud.
LAURA: eh ... alors comme ça tu sors avec Bill?
MAUD (entre mes dents): non mais tu peux pas t'occuper de tes affaires?
Laura se releva. Elle me donna un coup dans le ventre avant de s'en aller, satisfaite. Alors ça, pétasse je te le revaudrai. Je me retrouvai de nouveau à genoux avec des douleurs abdominales aigües. Je sentis les larmes couler sur mes joues.
Le lendemain, j'avais pris ma décision. On ne pouvait pas continuer comme ça. Je pris Bill à part. Il commença à m'embrasser, je me dégageai de son étreinte.
MAUD: j'ai quelque chose à te dire.
BILL (me reprenant dans ses bras): je t'écoute.
MAUD (me dégageant): Bill ... je suis désolée de te dire ça mais ... entre nous, il ne pourra pas y avoir un avenir.
BILL: attends ... qu'est ce que tu me racontes?
MAUD: je veux qu'on arrête de se voir.
BILL (les yeux plein de larmes): pourquoi?
MAUD: je ne peux rien te dire. Je suis désolée d'être restée si longtemps.
BILL: J'ai fait quelque chose de mal?
MAUD: non
BILL: alors c'est quoi le problème? Tu ne m'aimes pas?
MAUD: ... laisse-moi m'en aller.
BILL: dis moi que tu ne m'aimes pas. Dis moi que tu me détestes et je te laisserai.
MAUD: .....
BILL: dis-le! Allez, il faut me le dire.
MAUD: fiche-moi la paix! Je ne veux plus te voir, tu peux comprendre ou pas?!
Je me dégageai de ses bras et m'éloignai.
BILL: Maud.
Je me retournai. Une larme coula sur la joue de Bill.
BILL: je t'en prie ...
MAUD: ...

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] non mud fait pas sa
et dit lui ce qu'il t'es arrivé
je suis sur qu'il poura comprendre
bill va souffire si tu t'en va [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

suite [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

on dit de ma fin que je coupe mal mais la c est pire que tout
comme il est triste
vas y dit lui au moins
meme si tu le quittes il a le droit de savoir

suite ma belle
jtd

Point de vue de Tom
Après avoir raccompagné ma Charlotte chez elle, je rentrai à l'appartement. Une désagréable odeur de tabac flottait dans l'air. Je cherchai Bill. Il était assis dans le canapé, les yeux humides, le visage trempé de larmes. J'allai m'assoir à côté de lui.
TOM: bah alors petit frère, qu'est ce qui t'arrive?
BILL: ...
TOM: allez, Bill. Je suis ton frère, tu peux me le dire.
BILL: elle m'a quitté.
TOM: Maud?
BILL: qui d'autre?
TOM: mais pourquoi?
BILL: je sais pas.
TOM: elle se tire comme ça, sans te donner plus d'explications?
BILL: elle ne veut plus me voir, c'est tout.
Bill fut pris d'une crise de larmes. Je posai ma main sur son épaule. Bill fouilla dans sa poche et en tira un paquet de cigarettes. Je le lui piquai et m'éloignai du canapé.
BILL: rends-moi ça.
TOM: quand est ce que tu as acheté ça?
BILL: tout à l'heure.
TOM: et il reste une cigarette dedans? Putain Bill, tu as vidé un paquet entier en deux heures de temps? Fume toute une cartouche pendant que tu y es!! Tu veux que j'aille te cherche une bouteille de whisky aussi?!! Et une corde?!
BILL: ne me tente pas. Allez, rends-moi ça.
Je zigouillai la cigarette et la jetai à la poubelle. Je savais très bien qu'il irait en racheter mais c'était pour lui montrer mon désaccord.
BILL: héé!
TOM: ta gueule. Ecoute moi. Ne commence pas à fumer et à boire Bill. Parce que là, tu n'es pas sorti de l'auberge. Tu vas te mettre dans un merdier pas possible. Et tu crois que Maud aura envie de revenir vers toi? Moi je pense pas.
BILL: elle ne veut plus me voir de toute façon.
TOM: vu ce que tu es en train de faire, je la comprends!
BILL: bah alors tout va bien!
TOM: non! Tu vas arrêter ça immédiatement, tu m'entends? Maud t'aime, je le sais.
BILL: alors pourquoi elle m'a quitté?
TOM: je n'en sais rien. Tout ce que je sais, c'est qu'elle t'aime et que si elle te voit, elle ne pourra pas se retenir de te sauter au cou. Sauf bien sûr si tu sens le tabac et l'alcool à trois kilomètres.
D'après le regard de mon frère, je compris qu'il regrettait. Il avait compris sa connerie et ne recommencerait plus. Du moins, je l'espérais. Je me calmai un peu.
TOM: tu veux que j'aille lui parler?
BILL: tu ferais ça?
TOM: oui si tu me le demandes.
BILL: alors oui. S'il te plaît, va la voir. Dis-lui que je l'aime et que j'irais au bout du monde pour elle. Ou alors, si elle ne veut vraiment pas, dis lui que je veux au moins savoir pourquoi.
TOM: très bien, j'y vais. Mais en attendant, je t'interdis de boire te de fumer quoi que ce soit!

Point de vue de Fanny
Maud rentra à la maison sans même me regarder. Elle entra directement dans sa chambre, j'entendis qu'elle verouillait la porte. Je frappai.
FANNY: Maud? Qu'est ce qui se passe?
MAUD (la voix étranglée par les sanglots): rien.
FANNY: arrête. Allez bichette, tu sais que tu peux tout me dire. Ouvre-moi s'il te plaît.
Elle hésita. Puis, j'entendis ses pas se rapprocher, la clef tourna dans la serrure. Je poussai la porte. Maud retourna s'allonger sur son lit. Je m'assis près d'elle et lui caressai le dos.
FANNY: qu'est ce que tu as? Allez, vide ton sac.
MAUD: c'est fini entre Bill et moi.
FANNY: hein!!!????
MAUD: tu as très bien entendu.
FANNY: mais pourquoi?
MAUD: à ton avis?
FANNY: à cause de ça? Oh Maud ... Tu lui as dis au moins?
MAUD: non. Je ne veux pas qu'il le sache.
FANNY: putain ... il doit être en train de se morfondre! Maud, quand on quitte quelqu'un, on a au moins la décence de lui expliquer pourquoi! Il est en train de se torturer l'esprit, de culpabiliser, de se demander ce qu'il a bien pu faire de mal.
Quelqu'un frappa à la porte. J'allai ouvrir. C'était Tom. Je savais pourquoi il était là.
FANNY: elle est dans sa chambre. Va la voir et remets-lui les idées en place, je t'en prie.

Point de vue de Tom
J'entrai dans la pièce. Maud s'était assise sur son lit. Elle aussi pleurait. C'était la preuve qu'elle aimait toujours Bill. J'allai m'assoir près d'elle.
TOM: hey.
MAUD: hey.
TOM: qu'est ce qui s'est passé?
MAUD: ça te regarde pas.
TOM: Bill m'a demandé de venir te voir, puisque tu ne veux pas le voir lui. Il t'aime, tu sais ça? Il est fou de toi.
MAUD: c'est fini.
TOM: soit. Si tu as décidé de quitter Bill, c'est que tu as une raison. Mon frère veut savoir pourquoi c'est terminé entre vous; ça l'aidera à s'y faire et à se reconstruire.
MAUD: c'est personnel.
TOM: putain, Maud! Si tu as ne serait-ce qu'un peu d'affection et de respect pour Bill, explique-lui pourquoi tu le quittes! Mets-toi à sa place, bon sang! Si tu n'es pas fichue de lui donner une raison valable, si tu ne fais rien pour l'aider à se relever, c'est que tu ne l'as jamais aimé.
MAUD: mais qu'est ce que vous avez à vouloir tout régenter dans ma vie??!! Foutez-moi la paix!!

Roo Maude écoute les bordel
dit lui a bill
vous allez souffrire innutilement

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bon sang maud, regarde l etat ou bill se met pour toi
il a le droit de savoir pourquoi
tu mio dois bien ca
aller parle

suite ma belle
jtd